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Orcs & Gobelins tome 15 sur 25

Olivier Peru (Autre)Ma Yi (Autre)
EAN : 9782302091429
56 pages
Soleil (27/10/2021)
3.86/5   29 notes
Résumé :
La terre des Ogres, ses déserts, ses tempêtes de sable, ses immenses temples oubliées emplis de cadavres... S'ils avaient su ce qui les attendait là-bas, Lardeur et sa bande de mercenaires ne seraient jamais descendus aussi loin au sud des Terres d'Arran. Mais quand la mort est à vos trousses, et que vous avez tout perdu, que vient le temps d'embrasser la Faucheuse, autant se présenter à elle en véritable cul-vert, le poing serré et la rage au cœur.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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BD FANTASY / DARK FANTASY.
Ce tome 15 intitulé "Lardeur" est très classique dans la collection "Orcs & Gobelins" comme on au sein de production d'Olivier Peru marqué au fer rouge du chagrin depuis la mort de son frère. On retrouve donc ce mélange de valeurs familiales et de « noir c'est noir il n'y a plus d'espoir ». L'auteur s'enfonce toujours plus loin dans les ténèbres humaines mais à force de chercher il finit tôt ou tard par trouver la lumière de l'espoir…
J'aurais pu dire comme pour le tome 26 de la série "Elfes" qu'on retrouve les délires du Baron Sukumvit de sinistre mémoire pour ceux qui ont connu la grande aventure des "Défis Fantastiques". Mais ici on n'est pas dans "Hunger Games", et les jeux du cirque sont remplacés par des pièges et des puzzles d'une cruauté et d'un sadisme qui nous rapprochent de la saga torture porn "Jigsaw". Les graphismes de l'artiste chinois Ma Yi qui assure les dessins et les couleurs sont impeccables, avis aux amateurs qui n'ont pas peur de la noirceur de l'imaginaire d'Olivier Peru.
Lien : https://www.portesdumultiver..
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L'orc sur la couverture de l'album a une sale gueule. Rien qu'à le voir, on n'a absolument pas envie de lui marcher sur les pieds ou de lui demander sa route…

Pourtant, Lardeur n'est pas un mauvais bougre d'Orc.

Il est plutôt tolérant, dans son genre, puisque sa bande est composée de deux autres Orcs, de trois Gobelins, d'une Gobeline et d'un Elfe Bleu !

Ils sont soudés, c'est une famille. Hétéroclite, mais une famille tout de même.

L'album commence gentiment avant de passer à un palier beaucoup plus haut et d'offrir aux lecteurs une montée d'adrénaline puissante, un suspense haletant et une aventure différente des autres déjà lues dans les Terres d'Arran.

Les dessins sont excellents, ils nous plongent directement dans l'histoire et donneront à cette aventure un goût de grandiose tant les décors, comme les actions de notre gang, seront détaillés et magnifiés.

Les couleurs oscilleront entre des tons chauds (pour les passages dans la tempête de sable) ou sombre, pour la partie qui se déroulera dans le "jeu" sadique et machiavélique auquel nos amis devront faire face. Bref, on en prend plein la gueule et ça fait plaisir !

Non, nous n'avons pas fini de faire le tour des "Orcs & Gobelins", tout n'a pas été raconté, les scénaristes en ont encore sous la pédale, ils savent faire du neuf avec du classique, donner de la profondeur à des culs verts au sale caractère et emporter leurs lecteurs dans un univers d'héroïc-fantasy des plus intéressant.

La compagnie des orcs/gobelins/elfe est soudée, c'est une vraie famille… Comme toutes les compagnies militaires, ils ont un code d'honneur et ce code fait d'eux des frères, de ce fait, ils n'abandonnent jamais l'un des leurs, sauf s'il est mort.

Il en est de même dans les autres compagnies, même humaines, et c'est à cause de ce code d'honneur qu'ils se retrouveront dans une merde pas possible à côté de laquelle "Koko-Lanta" fait figure de bac à sable et les émissions des survivalistes passeraient pour des vacances avec les doigts de pied en éventail dans un hôtel 6 étoiles.

Comme quoi, cette solidarité qui est bonne dans certain moment, peut apparaître comme le début des emmerdes dans d'autres cas de figure : comme quand on se frite la gueule avec ceux de la milice Blanche de Frilonne.

Lardeur et ses copains pourraient reprendre la phrase du célèbre philosophe, Petit Gibus : "Ben mon vieux, si j'aurais su j'aurais po v'nu".

Non seulement le scénario est puissant, mais le final n'a pas été bâclé et il apporte bien de l'amertume à notre petite bande de mercenaire. C'est caustique.

Un excellent album, plus pour un public avertit que pour les petits enfants et si, dans mon cas, cela ne m'a pas coupé l'appétit, je préciserai tout de même que certains moments pourraient le couper à d'autres… Sans pour autant que les auteurs fassent dans la surenchère !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un petit désaccord avec la milice locale, et voici Lardeur et sa troupe hétéroclite en train de fuir dans le désert des Ogres. En pleine tempête, ils trouvent refuge dans une étrange oasis naine tenue par trois vieillards suspects.

Nous avons une petite troupe de mercenaires assez hétéroclite. Trois orcs, deux gobelins et une gobeline et un elfe bleu d'âge différents. On ne sait rien de se qui les a réunis, mais on sent des liens familiaux et fraternels entre eux. Certains personnages ont une place plus importante que d'autres mais c'est surtout Lardeur, le narrateur, qui sera au centre de cette histoire.
Sombre est le bon terme pour caractériser ce scénario qui enchaîne les mésaventures, le désespoir et les pertes des membres de la troupe. L'histoire reprend le thème du jeu morbide, sous forme d'un labyrinthe truffé de pièges et d'énigmes, dont il faut sortir vivant.

Le dessin a un crayonné fin et précis, et une colorisation qui colle à l'atmosphère dramatique. Les plans sont souvent larges mais restent lisibles. Malgré les nombreux protagonistes on arrive facilement à reconnaître tout le monde.
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Et bien qu'avons nous là? Un épisode bien sombre et pessimiste axé sur la famille et la perte de proches.
Olivier Péru nous dit tout dès la première page. Il sera question de famille, de perte, de deuil, puis d'espoir dans ce noir d'encre. ( jetez donc un oeil à la citation d'Alfaric pour vous en convaincre)
Cet épisode est sombre d'une part par le thème sous-jacent qui y est développé et d'autre part par la forme, très violente, gore, qui pourra rappeler à certain(e)s d'entre vous parmi les plus cinéphages et/ou cinéphiles, un certain genre de cinéma axé sur la torture en milieu clos; je parle de franchises comme Saw, Hostel et tout le toutim...
Car oui, nos protagonistes, qui forment une famille, comme aime à se le répéter notre brave Lardeur comme une rengaine qui le tient en vie, vont devoir subir des épreuves toutes plus machiavéliques et sanglantes les unes les autres pour espérer sortir d'un labyrinthe dans lequel ils se sont bêtement laissé piégés par trois vieillards excentriques et vraiment pas nets.
Ce genre de récit n'aurait pas convenu à une autre série des Terres d'Arran, la noirceur et la violence, autant des corps, de la chair que des esprits, atteignant une ampleur telle que nos cul verts étaient les mieux placés pour endurer ce genre de choses.
La famille, donc est omniprésente dans ce récit, tant par l'histoire personnelle de Lardeur ( il cherche plus son frère que ses autres compagnons en réalité, et il n'a de cesse de faire référence à son père lorsqu'il parle de famille) que par l'histoire qui lie les membres de sa troupe, sa famille. Lardeur cherche t'il la reconnaissance dans cette famille, qu'il n'a pas eu de la part de son père...? À vos mouchoirs...
En tous cas cela façonne un personnage tout en profondeur rarement développé chez un Orc, quoique en cherchant bien...! ce qui le rend attachant et digne d'intérêt. Olivier Péru insiste au détour de chaque page, de chaque épreuve sur les liens qui l'unisse à chacun des membres de sa famille, illustrant à quel point chaque perte est un puits de douleur vécu par Lardeur.
La noirceur et la violence basculent dans une horreur insoupçonnée, même pour qui s'y attend, digne des séries de films cités plus haut. Olivier Péru est bien décidé à faire vivre les affres de l'enfer à son personnage principal, et cela résonne presque comme une autobiographie. Péru se cacherait il derrière les traits de Lardeur... J'en doute à peine tant les scènes de perte sont intenses, au delà de la dimension craspec, tant l'auteur insiste dessus...
En définitive, Olivier Péru nous parle de mort, de perte, de deuil familial, de douleur, de souffrances et de désespoir mais qui trouve l'énergie pour se relever et avancer, trouve l'espoir et la lumière...
Petit mot pour terminer sur les illustrations de Ma Yi dont le style colle parfaitement au lieu ( le désert puis la forteresse) et lui donne toute son ampleur tragique, Olivier Péru n'ayant pas choisi au hasard de situer l'action de son récit loin de tout, en cette terre inconnue qu'est la Terre des Ogres, au sud de l'Empire Assanide ( et ce n'est pas pour me déplaire, car ses régions ont déjà servi de théâtre à d'autres tomes de la série parmi les meilleurs!).
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Un tome plutôt réussi avec une histoire sombre.
Un récit un peu gore qui utilisent quelques facilités du genre. Disons qu'il n'y a pas beaucoup de surprise dans les aventures. Mais ça reste très plaisant à lire avec de l'action et des rebondissements.
Et surtout ce scénario assez classique est soutenu par l'humanité et la psychologie du groupe.
Individuellement on ne sait pas grand chose de chacun. Il faut dire que les personnages sont nombreux. Mais il y a de la cohésion et du soutien dans le groupe. Des rencontres et des interactions, de s'adapter à l'adversité. Et ce qui en fait un récit un peu plus profond. Bien sûr tout aurait gagner à être développé, les personnages comme la psychologie ainsi que les actions. Mais le problème est souvent le même. Il faut que ça rentre en un tome.
Les dessins et la colorisation sont réussis mais reste assez classique pour le genre.
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critiques presse (2)
BDGest
29 novembre 2021
Ma Yi livre une composition dynamique dans laquelle son trait réaliste sur les personnages et pointilleux sur les décors suscite un réel enthousiasme. […] Album de maints paradoxes où se heurtent la cruauté et l'amour, l'égocentrisme et la solidarité, Lardeur se révèle être un excellent moment d'évasion.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
21 novembre 2021
Chaque fois, le lecteur se surprend à redouter le pire selon le choix effectué : une meute de hyènes aussi affamées que ne le sont nos protagonistes abandonnés au cœur du labyrinthe, un calamar géant aux tentacules empoisonnées, etc. Autant de situations épineuses qui feront le bonheur des adeptes de cet univers né de l’esprit de Jean-Luc Istin.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Je me dis souvent qu’il y a davantage de choses qui nous divisent que de choses qui nous rassemblent… Mais comme chaque fois en des moments pareils, la vérité sur notre bande apparaît. On forme une famille. Surtout quand on s’aventure aussi loin en terre des ogres, qu’on doit fuir une foutue milice à travers une tempête de sable, que la moitié des nôtres est mal-en-point…. Et que l’autre ne l’abandonne pas. C’est ça, la famille. Orcs, Gobelins, Elfe… Ensemble, on partage les plus mauvaises soupes que nous sert l’existence, on affronte tout ce qui se met en travers de notre route sans jamais mettre un genou à terre. Parfois on gagne, souvent on perd. Mais on avance toujours.
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J'ai marché sur je ne sais combien de champs de bataille, c'est pas pour mourir noyé dans un désert...
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Où que nous mène l’aventure, nous irons ! Pour l’or et la gloire, nous nous battrons ! Quel que soit l’adversaire, nous vaincrons ! Et à la mémoire de nos ancêtres, nous nous… murgerons !!!
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Vidéo de Olivier Peru
No Zombie - La nouvelle BD d'Olivier Peru avec Evgeniy Bornyakov et Benoît Dellac au dessin.
Résumé : Joseph était un zombie jusqu'à ce que le vaccin le ramène... Mais le goût du sang et l'esprit de la meute n'ont pas disparu en lui ; il est aujourd'hui un No Zombie. Il sillonne les routes pour sauver des zombies, un par un, et de rares survivants à l'agonie. Les No Zombies ne sont qu'une goutte d'eau dans l'océan, ils sont pourtant le dernier espoir du monde.
En savoir plus : https://www.editions-soleil.fr/bd/series/serie-no-zombies/album-no-zombies-t01
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