La vie de Gus est un naufrage…
il perd sa femme, il perd son job et il perd même la garde de sa fille de 14 ans, Émilie, la
petiote.
Il se retrouve donc à vivre du RSA au Love Hôtel. Il y côtoie dans ce lieu des personnages atypiques, mais il ne se laisse pas abattre et décide de faire une prise d'otages pour se faire entendre.
Il séquestre les clients de l'hôtel, son propriétaire, le livreur de pizza… et réclame un avion pour partir au Venezuela avec sa fille.
Je découvre l'auteur avec ce livre. N'ayant lu que du bien sur ce qu'il écrit, je pars confiante.
Trop sans doute…
Et là ! Patatrac ! La chute n'en fût que plus rude, je crus dévaler un escalier sans fin… rien de ce que je lisais ne me plaisait.
Ce second degré sur un tel sujet m'a totalement déplu. Trop de facilités, une certaine lenteur, une fin banale, des personnages tous plus loufoques les uns que les autres et en plus aucun attachement pour Gus et pas plus pour Émilie, la
petiote.
Dommage ! Vraiment dommage, car sur un tel sujet, ça aurait pu être extra, je l'ai terminé grâce au soutien de mes copines de lectures et surtout, j'espérais un trop plein d'émotions en fin de livre sur un tel thème.
Mais rien, rien de rien, aucune pointe d'émotions… même cette fin est décevante.
Et comment peut-on classifier ce roman de polar, thriller ou noir ? C'est tout sauf ça…
C'est trop caricatural, on frôle le burlesque…
Je m'excuse sincèrement d'une telle critique, je sais que beaucoup l'ont apprécié, mais chez moi il m'est vraiment resté en travers de la gorge.
Néanmoins, je ne me contente pas d'un échec de lecture et je vais passer outre celui-ci et foncer tête baissée dans la découverte de «
Mamie Luger »