AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,01

sur 409 notes
5
48 avis
4
42 avis
3
14 avis
2
6 avis
1
0 avis
Pour récupérer la garde de sa fille, Gus, looser, se lance dans une prise d'otages dans un hôtel de naufragés.
Ce livre est vraiment très bien. Dans la lignée de Mamie Luger mais différent. le début est un peu lent et on pense que c'est loufoque. Puis c'est parti et là, on ne lâche plus le livre.
Les personnages sont bien décrits, très attachants et au grand coeur. le récit est semé d'embûches mais c'est très prenant. Cela déménage avec plein d'humour pour faire passer la tristesse de ces vies. Comme d'habitude dans les livres de Benoît Philippon, on y trouve du féminisme. Bravo ! La fin, ….
Pour moi, ce n'est pas un polar même s'il y a du suspense. Bref, je me suis régalée.
Commenter  J’apprécie          30
J'avais beaucoup aimé Mamie Luger et donc je me réjouissais de découvrir Petiote.

Je n'ai pas autant ri mais ce livre m'a fait sourire. le personnage principal, un raté, un père pas très doué décide de reconquérir sa fille avec une prise d'otages.

Tout ne se passe pas comme prévu et parfois c'est drôle.
Commenter  J’apprécie          30
Quand un looser joue les apprentis criminels, cela tourne forcément au grand n'importe quoi...

Gus les accumule. Divorcé, il n'a plus ni boulot ni domicile. Son physique avec ces cernes à la Droopy ne l'avantage guère. Il est débrouillard mais ne peut échapper à la loose qui est dans son ADN. Il est maladroit et accumule les bourdes, sans parler de son laisser-aller. Gus décide finalement de réagir. Ayant perdu la garde de sa fille unique, Émilie, il veut faire un coup d'éclat. Là où certains pères se retranchent en haut d'une grue en signe de protestation, Gus, lui, se lance dans une prise d'otages. Il se retranche dans l'hôtel miteux dans lequel il loge et en séquestre tous les occupants, personnel comme clients, y compris sa fille.

Si tous s'accordent pour dire que la cause semble noble, le procédé est des plus répréhensibles. Mais très vite, Gus va perdre pied et la prise d'otages va tourner en parodie avec des imprévus et des ratés. Comme dans le film « Pour 100 briques, t'as plus rien», les otages vont participer à la prise d'otages et même conseiller Gus.

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la plume de l'auteur qui est toujours aussi percutante et tranchante. L'auteur nous livre ici un superbe huis-clos ancré dans son époque dont le chef d'orchestre est un anti-héros. Les personnages sont attachants (… sauf un !). Comme Gus, tous ont été malmenés par la vie : SDF, prostituée, sans-papier enceinte, bon samaritain, couple illégitime, livreur UBER défoncé, ado rebelle. On ne peut qu'éprouver de l'empathie pour tous ces personnages.

Il y a du suspense et de multiples rebondissements. C'est une histoire rythmée et décalée, à la fois touchante et bourrée d'humour.

Bref, un très chouette moment de lecture !
Commenter  J’apprécie          30
Cette fois ce n'est pas à une mamie au caractère bien trempé que Benjamin Philippon, mais plutôt à un père, loser dans la vie de tous les jours. Ce gars là, c'est Gus, il a une tête de droppy et la chance ne lui a que très rarement sourit. Puisque tout va de mal en pis, il perd la garde de sa fille, car son ex femme et la justice le déclarent inapte à s'occuper de cette ado de 14 ans.
C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, Gus va décider de ne pas subir cette fois ci, et va prendre les devants avec un plan...quelque peu absurde mais qui sur un malentendu peut passer, et tout ça dans le but d'impressionner sa fille et de reprendre sa garde.
Entre holp up de losers, livre d'action, et beaucoup d'humour, ce roman me plaît bien !

J'ai hâte d'avoir d'autres retours de lectures, car je pense que la fin va laisser quelques lecteurs et lectrices sur leur faim 😯
Commenter  J’apprécie          30
Si j'avais eu un peu plus de temps, j'aurai sûrement dévoré cette histoire d'une traite. Malgré des personnages un peu trop caricaturaux à mon goût et certains évènements un peu courus d'avance, j'ai vraiment apprécié cette lecture. J'ai tout de même trouvé les personnages attachants malgré les clichés et j'ai adoré cette folle prise d'otages. C'est parfois tiré par les cheveux, mais tant pis, on se retrouve happé tout de même et on a hâte de connaître le dénouement ! Encore une fois, j'ai retrouvé et apprécié le style de Benoît Philippon, qui est fluide et "vrai" dans les dialogues. C'est un peu cru parfois, mais moi ça m'plait bien !
Si vous avez apprécié Mamie Luger et cabossé, vous allez sûrement aimé "Petiote"!
Commenter  J’apprécie          21
Avec son “Love/Lose Hotel” George est le grand saint des paumés. Entre Sergeï le marchand d'armes serbe, Cerise la pute aux yeux intelligents, Gwen qui vient tromper son mari en cachette (tout cela parce que ce salaud machiste et patriarcal refuse les relations libres), Boudu l'ex-SDF, Fatou l'immigrée clandestine, et Gus le Droopy désoeuvré prêt à tout pour récupérer sa fille, ce n'est pas l'action qui manque. L'argent, lui, en revanche, manque peut-être. Mais ça, c'est une autre histoire.
Si l'histoire est grotesque et edgy, elle peut au moins se targuer d'être sacrément bien rythmée et divertissante. Enfin, durant le premier tiers. On finit par s'embourber dans une prise d'otages guignolesque et bruyante, soutenue par des gentils qui sont gentils et des méchants qui sont méchants.
Un roman humoristique haut en couleur, qui m'a toutefois laissé une impression en demi-teinte.
Commenter  J’apprécie          20
Une histoire de losers au pays de la Lose qui se veut drôle et décalée, au même titre que Mamie Luger, le précédent bouquin de l'auteur. J'ai passé le premier tiers du livre à m'ennuyer ferme, me demandant si je n'allais pas le fermer pour de bon au chapitre suivant. Malheureusement, je ne sais pas encore m'octroyer le droit d'abandonner un récit en cours de route. Il serait peut-être temps que je m'y autorise. Bref !

Finalement, je ne regrette pas d'avoir persévéré pour pouvoir en parler. le reste de l'histoire est un peu plus enlevé avec l'arrivée de Mia, la négociatrice à la personnalité particulière. Un coup de pied dans la fourmilière de pauvres hères qui ont toujours fait de mauvais choix de route. Finalement, j'ai trouvé l'ensemble très caricatural, bien trop pour pouvoir seulement esquisser quelques sourires. le trait est poussé à l'extrême. de ce fait, il manque de finesse, comme un clown forçant sur les grimaces sans amuser personne.

La détresse d'un père acculé par la vie est un vrai sujet. Il peut être traité sur un ton badin, à condition de ne pas en faire trop. L'humour de rime pas forcément avec mascarade. Les personnages peuplant le monde de "Petiote" sont très excessifs... en tout. La situation leur échappe, comme le récit à l'auteur, me semble-t-il. Je ne suis pas arrivée à me joindre à l'approbation générale. Pour moi, l'intérêt narratif s'est peu à peu estompé jusqu'à se perdre dans les redondances des aventures de Gus et de ses comparses d'infortune, à l'image des élucubrations improbables de Günther dans la cuisine de Charlotte. Une chute en chaîne de dominos jusqu'à la fin.

"Mamie Luger" m'avait surprise et amusée sans me convaincre tout à fait par sa répétition des faits. "Petiote" m'a semblé lourd malgré quelques passages plus frais. Cette lecture m'a tout de même rendu service, car je sais maintenant que je passerai mon tour lors du prochain Philippon.
Commenter  J’apprécie          20
La vie de Gus est un naufrage…
il perd sa femme, il perd son job et il perd même la garde de sa fille de 14 ans, Émilie, la petiote.

Il se retrouve donc à vivre du RSA au Love Hôtel. Il y côtoie dans ce lieu des personnages atypiques, mais il ne se laisse pas abattre et décide de faire une prise d'otages pour se faire entendre.
Il séquestre les clients de l'hôtel, son propriétaire, le livreur de pizza… et réclame un avion pour partir au Venezuela avec sa fille.

Je découvre l'auteur avec ce livre. N'ayant lu que du bien sur ce qu'il écrit, je pars confiante.
Trop sans doute…
Et là ! Patatrac ! La chute n'en fût que plus rude, je crus dévaler un escalier sans fin… rien de ce que je lisais ne me plaisait.

Ce second degré sur un tel sujet m'a totalement déplu. Trop de facilités, une certaine lenteur, une fin banale, des personnages tous plus loufoques les uns que les autres et en plus aucun attachement pour Gus et pas plus pour Émilie, la petiote.

Dommage ! Vraiment dommage, car sur un tel sujet, ça aurait pu être extra, je l'ai terminé grâce au soutien de mes copines de lectures et surtout, j'espérais un trop plein d'émotions en fin de livre sur un tel thème.
Mais rien, rien de rien, aucune pointe d'émotions… même cette fin est décevante.

Et comment peut-on classifier ce roman de polar, thriller ou noir ? C'est tout sauf ça…
C'est trop caricatural, on frôle le burlesque…

Je m'excuse sincèrement d'une telle critique, je sais que beaucoup l'ont apprécié, mais chez moi il m'est vraiment resté en travers de la gorge.

Néanmoins, je ne me contente pas d'un échec de lecture et je vais passer outre celui-ci et foncer tête baissée dans la découverte de « Mamie Luger »
Commenter  J’apprécie          23
Mon envie originale était de mettre d'abord 3 étoiles à cette lecture c'est la première fois que les 30 dernières pages me font totalement changer d'avis, car ce sont bien ces dernières pages qui m'ont fait totalement changer d'avis sur ma lecture globale de ce livre.

C'est mon premier de Benoît Philippon, connu pour son humour décalé je savais à peu prêt dans quoi je m'enbarquais. Et la couverture du grand format est tout simplement magnifique. Prise en main de la 4eme couverture. Un père qui fait une prise d'otages pour faire entendre sa voie auprès de la justice pour la garde de sa fille m'a de suite emballée.

Les personnages sont certes très caricaturaux mais cela n'a en rien gêné ma lecture et fait que l'on s'identifie facilement des histoires banales et simple me direz-vous ? N'est-ce malheureusement pas le cas pour la majorité d'entre nous?

Bon on peut y voir la volonté de l'auteur de se caler un peu sur la moovance de Tarantino de part justement les personnages (où je vois dailleurs bien Cerise en Mia Wallace) et le côté burlesque des situations, tout en surfant un peu par moment sur la vibe Casa de Papel. Cela aurait pu donner un super cocktail encore plus détonnant en agitant un peu plus le shaker.

Malgré beaucoup de mises en scène que j'ai trouvé vraiment amusantes voire même certains dialogues franchement hilarants, je trouve que le côté comique reste mal maîtrisé à certains moments et en fait des passages très lourds, invraisemblables, en voulant aller peut être trop loin dans ce registre l'auteur en fait trop à certains moments ce qui a perdu mon attention et délayé mon attrait souvent.

J'ai trouvé le roman assez inégal tout au long de sa lecture, alternance de longueurs où je me suis vraiment ennuyée mais en parallèle des chapitres que j'ai dévoré.

Je mets un gros plus pour sa vision éclairée du journalisme et des merdias, comme j'aime le dire souvent, un grand merci pour ça rien de plus juste que ce tableau d'insectes!

La fin du roman est quant à elle totalement folle, je ne m'attendais pas du tout à cela et j'ai finalement eu le coeur serré en quittant tous ces écorchés de la vie du Love Hôtel. La morale est belle et saisissante, le dénouement renverse tout le reste du livre ce qui m'a fait oublier toutes les anicroches que j'ai pu ressentir parfois à la lecture.

Finalement ce livre est à l'image de Gus, loin d'être parfait à mes yeux et parfois ennuyant mais en même temps magnifique et fort. In Gus We Trust !
Commenter  J’apprécie          20
C'est toujours un plaisir de retrouver Benoit Philippon, même si j'ai un peu moins apprécié Petiote que Mamie Luger. L'histoire de Gus est certes originale, mais elle nous transporte moins loin que la Mamie armée qui fait tourner les policiers en bourrique. le style reste très agréable, les sujets abordés sont touchants, et on passe un très non moment avec ces personnages.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (907) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20362 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}