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Voilà, la JAF a décidé de retirer ses droits à Gus. Il ne verra plus, ou presque sa fille, jeune ado matrixée au smartphone et aux réseaux sociaux qui trouve son père waouh trop relou t'façon. Et quelle bonne idée germe dans l'esprit de ce loser autoproclamé (avis partagé par son ex femme, la justice etc…)? Et bah, une prise d'otages tiens! Avec sa fille, bah oui, quelle bonne idée!!!! Dans le Love Hotel. Pas un love hotel (quoique), mais comme le gérant trouvait que c'est beau l'amour…Bref, on a un Gus, une Cerise péripatéticienne à perruque, un gang des pays de l'est, un vieux sdf, des amants, une sans papier enceinte et une négociatrice remontée comme un coucou suisse, forcément, c'est explosif!

Malgré tout la clique de personnages bien sympathiques, des rebondissements et évènements totalement invraisemblables, donc assez comiques, je ressors un peu déçue par cette lecture. J'avais adoré Mamie Luger du même auteur mais ici Gus le désespéré et sa prise d'otages qui n'a ni queue ni tête n'ont déclenché ni sourire ni empathie ni compassion. Je les ai trouvés tous un peu pathétiques ou au contraire trop survoltés et pas mal cliché. L'histoire en elle-même se résume au déroulé de la prise d'otages et à quelques évènements annexes. Rien de bien folichon ou qui donne envie de dévorer les pages. L'écriture sauve le tout car c'est fluide et comique tout de même : comique de situation s'entend, pas de gros gags ou de bons mots.

Je lirai tout de même “cabossé” du même auteur car les personnages font une petite apparition dans “Mamie Luger” et je voudrais en savoir plus!
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MAIS QUE QUELQU'UN ADAPTE LES LIVRES DE BENOIT PHILIPPON EN FILM SVP !!!!
Cet homme a le pouvoir de créer des personnages tous plus attachants les uns que les autres.
Si on peut le trouver parfois un peu tendre avec les personnages et très protecteur ( je veux dire par la qu'il leur arrive souvent d'être sauvés miraculeusement…) moi ça me fait un bien fou de lire un livre dans lequel on ne court pas toujours vers la catastrophe.
Enfin …
Presque 👀
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L'histoire que nous raconte ici @benoit.philippon est d'abord celle d'un père. Un père désespéré pour avoir la garde de sa fille, un père prêt à tout et même au pire.
Un père qui aime sa fille de manière inconditionnelle.
Il décide de frapper fort en organisant une prise d'otages dans l'hôtel miteux où il vit.
Autant vous dire que les otages forment un groupe éclectique, d'exclus de la société. Ils vont apprendre à se connaître et s'entraider.
Évidemment, qui dit prise d'otages dit négociateur. C'est une flic expérimenté qui affronte Gus. Au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, Mia découvre ce profil atypique de forcené et ses revendications plus qu'originales.

Clairement, @benoit.philippon m'a une nouvelle fois conquise. Malgré l'esprit loufoque et improbable de la tournure ce cette histoire, ce père de famille m'a ému. Je me suis attachée à lui et à ces otages aux histoires si fortes.
De l'humour à toutes les pages, du rythme dans chaque chapitre, on ne s'ennuie pas en lisant ce roman si original et si incroyable.
J'aime énormément la plume de cet auteur et ses scénarios si recherchés.
Un auteur coup de coeur pour moi.
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Ne connaissant ni l'auteur ni son best seller Mamie Luger, c'est sans attentes ni aucun a priori que je me suis lancé aléatoirement dans Petiote.

L'espace des premières 100 pages, on ne sait pas exactement ou on va mais on sait qu'on y va et j'ai bien aimé cette sensation. le ton ironique, sarcastique, parfois brutal ou doux mais quasi toujours de manière excessive, surprend, fait tourner les pages, et fait sourire régulièrement.

Le "problème" de mon ressenti est qu'une fois -parfaitement, donc - emmenés par la main de Philippon dans le coeur du sujet, j'ai trouvé que le tout se tassait un peu. Les personnages ne me déplaisent pas mais leur aspect caricatural finit par ne plus surprendre beaucoup et, par définition freine un poil l'identification du lecteur à eux.

Le style d'écriture aussi m'a perturbé. Brillant à mes yeux lors de la mise en place initiale, ça m'a paru beaucoup moins fonctionner par la suite. Il y a comme un paradoxe entre le fait que les personnages soient caricaturaux au possible, et l'écriture de l'auteur qui nous rapelle à chaque évocation de l'un d'eux ses (seules) 2 ou 3 caractéristiques. Oui on sait que Gus est con et que Cerise en a chié, le rappeller toutes les 2 pages n'est pas un guidage nécessaire, au contraire.
Idem pour ce qui est des scènes d'actions que j'ai trouvé un peu trop nombreuses et à la fois absolument invraisemblables (un peu comme dans un dessin animé des Looney toons comme le signalait très justement une autre critique) sans pour autant être amusantes ou décisives.

Le dénouement et la "morale de l'histoire" sont néanmoins d'une finesse que j'ai beaucoup apprécié.

Dans l'ensemble je garderai un souvenir agréable et original de la lecture de Petiote, bien qu'un peu mitigé par la sensation que l'auteur s'est fait un petit délire très à lui qui ne m'a pas toujours atteint.
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J'ai adoré adoré adoré!!!!
J'ai lu d'une traite !!!
C'est mon premier 🌟🌟🌟🌟🌟 de cette année 😍 !
Un polar truculent !!!
Tu as raison, gus, de nos jours il faut gueuler pour se faire entendre !!!!!!
Tu peux être fier de toi !!!
Cette bataille est tout à ton honneur !!!!!
C'etait drôle, émouvant et complètement loufoque...
J'ai tout aimé !
Mamie luger était au top pour moi... C'était un plaisir de de vous rencontrer au @salondulivredenemours !!!
J'ai ramené cabossé ce jour là...
Jamais 2 sans 3.. Pour le coup de ❤️ !
Je recommande vivement...

📖Pour récupérer la garde de sa fille, Gus, un père au bout du rouleau, se lance dans une prise d'otages dans l'hôtel de naufragés où il vit. Sa revendication ? Un Boeing pour fuir au Venezuela avec Émilie, sa petiote. Pour ce plan foireux, Gus s'allie à Cerise, une prostituée à perruque mauve. À eux deux, ils séquestrent les occupants déglingués et folkloriques du lieu : George, le tenancier, Boudu, un SDF sauvé des eaux, Fatou, une migrante enceinte, Gwen et Dany, un couple illégitime enregistré incognito, Hubert, un livreur Uber jamaïcain, mais aussi Sergueï, un marchand d'armes serbe. Et bien sûr, Émilie, son ado rebelle de quatorze ans. La capitaine de police Mia Balcerzak est la négociatrice de cette cellule de crise. Crises familiale, sociale, de la quarantaine ou de nerfs... quoi qu'il arrive, crise explosive !
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Ceci n'est pas un roman, mais un film d'action déjanté !

Après avoir dévoré Mamie Luger, j'étais curieuse de plonger à nouveau dans l'univers si particulier de Benoit Philippon. On retrouve ici son humour et ses prises de position sociales. Encore une fois, ses personnages sont des petites gens qui se voient embarqués dans une histoire plus grande qu'eux. Mais cette fois, le récit est bien ancré dans le présent, dans notre monde actuel peu reluisant.

Dans un style très cinématographique, l'auteur nous happe dans une histoire folle au rythme effréné. Il nous offre des personnages attachants, chacun tentant de survivre face à la dureté du monde. Là encore, la première couche de lecture, tellement drôle et décalée, laisse place à une seconde beaucoup plus profonde et engagée.
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Aujourd'hui je vais vous présenter Gus, un aimant à poisse, un papa qui cumule les déboires mais qui tente le tout pour le tout devant le JAF pour sauver sa relation avec sa fille. Malgré un plaidoyer touchant la juge ne lui accorde aucun crédit ni aucun droit de visite à sa "petiote". Il en peut plus de cette situation, il en peut plus de ne pas être entendu, alors il décide de prendre en otage le Love Hôtel son lieu de résidence avec tous les locataires et sa fille. Commence alors une négociation avec les autorités qui ne laissera personne indifférent.
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Ce livre est l'image d'un père aux abois qui ne souhaite qu'une chose c'est voir sa fille et partager des moments avec elle, car pour lui rien est plus important que l'amour, l'amour d'un père, l'amour des autres. Car oui il prend tout ce petit monde en otage mais pas un once d'égoïsme ne vient entacher son combat. Il souhaite être entendu mais il souhaite également porter le combat de toutes ces personnes qui crient mais que l'on entend pas.
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Il va nous présenter le gérant de l'hôtel, Georges, qui accueille toutes ces âmes égarées, Bondu le sdf, Fatou qui a échappée aux violences de son pays, Gwen et Dany 2 amants qui se retrouvent régulièrement et Cerise la prostituée. Tous ont une histoire et tous vont nous la raconter au fil des pages, même la négociatrice aura son rôle.
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La plume de @benoit.philippon est remplie d'humour, humour incisif, mais qui vous touche et vous transperce, il passe votre coeur à la moulinette sans que vous ayez vu quoique ce soit arriver, il vient faire passer ses messages tout en finesse à travers des personnages que l'on ne peut pas oublier à l'image de Mamie Luger. Gus restera longtemps dans mon coeur, son combat contre l'injustice résonnera longtemps dans mon esprit et me rappellera que quelque soit la forme, la communication est le plus importante. C'est subtil et fort à la fois. Je ne peux que vous recommander cette lecture.
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Gus, ce braqueur un peu branque mais plein d'amour pour son Émilie, qui choisit pour ses revendications un peu folles le love hôtel et sa clientèle haute en couleur.

Autant dire que la prise d'otages part déjà sur de mauvaises bases et que les rebondissements vont aller crescendo...

Beaucoup d'humour et d'amour dans ce livre dont le final qui m'aura volé quelques larmes.
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Après avoir lu Mamie Luger et cabossé (dans cet ordre), voici mon troisième voyage avec l'auteur. Enfin voyage mouais, saut de puce plutôt, direction un dépaysement total pour la banlieue de Chalon et son love hôtel ! Oui bon ok je vous vois sourire : avec un nom pareil, vous vous dites que ce rade penche plus vers le lieu de passes que vers le Crillon mais là vous faites erreur. le proprio voulait en faire un lieu respectable mais les années et le peu de rentabilité ont plongé cet endroit vers la pente descendante. Et pourtant c'est là que Gus décide de mettre son geste fou à exécution : une prise d'otages. Sa revendication ? Un Boeing direction le Venezuela en compagnie de sa fille Emilie, sa petiote et un peu d'oseilles quand même.


Benoît Philippon dépeint comme héros un loser magnifique, conscient de l'être, et qui ne trouve d'autre solution que cette rétention pour solutionner le problème de la garde de son adolescente. La demoiselle faisant d'ailleurs aussi partie du lot. Evidemment rien ne va se passer comme prévu, entre des captifs qui ne le sont pas tous réellement, même sans souffrir du syndrome du Stockholm ; de vrais méchants ; une négociatrice compréhensive. Un grand n'importe quoi fruit d'une improvisation et d'un manque total d'expérience. le tout tantôt sous les quolibets ou tantôt sous les vivats de la foule spectatrice de cette agitation. On est quand même dans le domaine du thriller même si certaines morts prêtent à sourire au vu des circonstances burlesques.


L'auteur propose un tableau social à travers l'évocation d'une galerie de personnages dont le lecteur apprend au fur et à mesure qu'ils ont tous des soucis. On peut avoir une double lecture de ce roman. Tout d'abord linéaire avec une histoire de pieds nickelés dressée avec l'humour caractérisant Philippon. Mais aussi y voir une critique de notre société et des laissés pour compte qu'elle fabrique. L'écrivain compare sa galerie hétéroclite avec la clique de Freaks. « Ou comment appartenir à un clan de par son exclusion de la normalité. Quand la différence sociale vous repousse avec les rebus au point d'engendrer l'union dans la monstruosité. Gwen s'est trouvé une famille. Une famille de bêtes de foire, certes, mais soudée. One of us, one of us [été scandé] dans le film mythique ». le romancier en profite au passage pour égratigner les médias et la soif incessante du scoop et du buzz et donner une image positive de la police par le biais de la négociatrice, mère de famille, qui certes, connaît les lois mais n'en a pas moins un coeur et des soucis domestiques.


Mais ce qui domine ici c'est surtout l'amour, celui de son prochain, celui protecteur du bon samaritain, celui qui fait des papillons dans le ventre mais qui se termine souvent comme un éphémère, et surtout l'amour filial, celui d'un père pour sa fille qu'il n'a pas su lui montrer jusque là. le coup de folie qui vire au coup de génie : « Tu veux un héros ? Regarde. Ils étaient venus le clouer au pilori. Maintenant ils débarquent par bus entiers pour le soutenir. Ce qu'a fait ton père, c'est le plus grand n'importe quoi de l'histoire de la paternité. Mais c'est la plus belle démonstration d'amour que j'ai jamais vue ». Ce livre répond à une question qui revient souvent dans les conversations : et vous qu'avez-vous fait de plus fort par amour ? Une prise d'otages !


Roman drôle, émouvant, acerbe parfois mais tellement empli d'humanité. Un bon cru pour Benoît Philippon qui sait se renouveler tout en conservant la recette qui a fait son succès.
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Gus lutte pour obtenir la garde de sa fille mais sa situation précaire et son caractère ne plaident pas en sa faveur. Il décide alors de passer la vitesse supérieure pour mettre la pression à la juge qu'il ne porte pas dans son coeur. Il est bien décidé à passer plus de temps avec sa fille même si la principale concernée n'est pas non plus enchantée par l'idée. C'est là qu'une idée lumineuse lui vient, prendre en otage les occupants d'un petit hôtel avec sa fille dans le lot, pour exiger des autorités un avion et pouvoir se tailler à l'autre bout du monde. Vaste projet. Ni une ni deux il met son plan en marche et ce qui est certain c'est que cela ne va pas se passer comme prévu, de la commandante de police qui dirige les opérations aux différents otages sous les ordres de Gus, le lecteur n'est pas au bout de ses surprises. Benoît Philippon avec son ton enlevé et ses personnages marginaux est doué pour faire apparaître des bouts d'humanité au détour d'une page. L'action est savamment dosée dans ce roman noir plein de bons mots. La nouvelle fournée d'un auteur toujours aussi recommandable.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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