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EAN : 9782825713020
150 pages
Georg (24/11/2022)
3/5   3 notes
Résumé :
Le livre porte sur la façon dont on chante la ville. Innombrables sont les chansons qui évoquent une ville ou un quartier urbain. Cet ouvrage collectif présente un large choix de ces chansons, très connues pour la plupart. Il montre ce qu’elles nous disent des villes : comment elle les décrive et les associent à des ambiances et des émotions. Le livre propose ainsi un voyage dont les étapes sont des villes européennes, asiatiques, américaines ou africaines. Ce périp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Merci à l'éditeur et à Babelio pour l'envoi de ce livre. Cela m'embête d'autant plus d'en donner une critique pas très bonne... mais je vais dire ce que je pouvais attendre de ce livre et ce que je lui reproche.
L'introduction développée explique bien le projet : il s'agit de parcourir en chansons les villes et les espaces urbains. Chacun a en tête une chanson qui parle de la ville... et on s'attend, forcément, à y retrouver nos références. Certains classiques figurent dans les morceaux choisis ("Syracuse", "Nantes", "San Francisco"). J'ai trouvé avec plaisir la chanson "Lyon presqu'île" de Benjamin Biolay, encore plus parce que les chanteurs français actuels (et de talent) ne sont pas beaucoup référencés. On trouve des titres complètement inconnus ou tirés par les cheveux pour les raccrocher au thème (certes, un des chroniqueurs aime la chanson "Cendrillon" de Téléphone pour des raisons personnelles, mais que vient-elle faire ici ? Pourquoi pas "Vancouver" de Véronique Sanson ? "California" de Mylène Farmer ? Il y a tant de chansons sur les villes et espaces urbains qu'on se demande pourquoi les auteurs suisses convoquent des textes de Nekfeu ou de Hugo TSR. "Milord", sur la ville...? Toutes les chansons pourraient donc se rattacher au thème.

Ce que j'ai trouvé détestable (vraiment), c'est l'esprit bien-pensant, je dirais woke, de cet ouvrage : "Je vais à Rio" de Claude François est raciste (!), "Place des Grands hommes" non inclusive et misogyne (re-!!!)... et le choix de l'écriture inclusive pour l'ouvrage appuie l'état d'esprit de la ligne éditoriale de ce livre. Quand j'ai lu que la chanson "Yerushalaim shel zahav" excluait les Palestiniens, j'ai compris mon malheur et l'idéologie de l'ouvrage... On va dénoncer que Patrick Bruel fasse une chanson totalement autobiographique (oui, il n'est pas allé à l'école avec Fatima ou Abdel, c'est comme ça...). En revanche, on va passer très vite sur des propos de rappeurs homophobes, en disant simplement que ce n'est pas très LGBT. Les offuscations sont à géométrie variable.
C'est dommage qu'un ouvrage qui devrait faire rêver sur la géographie urbaine en chansons sorte de son sujet et se montre politique. Les villes enchantées m'ont très vite désenchantée...
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J'ai reçu ce livre via une masse critique. J'étais contente d'être choisi pour ce livre. En effet, j'aime bien savoir pourquoi, dans quel but, une chanson a été écrite.
De prime a bord, je trouve la couverture pas top, je n'aime pas trop le style délavé. Ensuite quand on ouvre le livre on a l'impression de lire un livre édité dans les années 50/60 (les pages sont légèrement jaunies et la police de caractère date un peu), était-ce voulu ? pourtant le copyright date de 2022.

J'ai été déçu que ce ne soit pas les auteurs qui raconte leurs chansons. Ce sont des anonymes sur la base d'études qu'ils ont faits. Certaines études sont juste comme "Smoke on the water" de Deep Purple (je connaissait déjà l'histoire) pour d'autres on peu se demander si la personne qui à écrit le commentaire de la chanson en voulait au chanteur comme "Place des grands hommes" de Patrick Bruel.

Sinon j'aime bien le principe des flashcodes pour écouter les chansons, effectivement, je ne connaissais pas toutes les chansons et cela permet de se remémorer celle que l'on connais déjà.

J'aime aussi le faite de lire le livre dans l'ordre que l'on veut, cela permet aussi de pouvoir le laisser un temps sur la table de nuit et de le reprendre plus tard sans être perdu dans le livre.
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Hop ! Livré dans ma boîte aux lettres grâce à une Masse Critique ! Merci Babelio et Georg !

D'abord une surprise en découvrant un ouvrage de cette taille (A4) aux couleurs flashies (vert fluo et mauve). Double page avec une photo, les paroles et en vis à vis, une analyse d'une chanson évoquant une ville.

Ensuite un intérêt pour la préface détaillant le processus scientifique de mise sur pied de cet ouvrage.

Enfin, énormément de découvertes à la lecture des notices de toutes ces chansons évoquant des lieux. On se prend au jeu de flasher le code QR des morceaux inconnus, de fredonner les airs familiers et puis de plonger dans la notice pour apprendre une anecdote ou l'autre. Celles-ci ayant été rédigées par des personnes différentes, la tonalité n'en est pas toujours la même. Certains évoquent des souvenirs très personnels (les Enfants du Piree chanté par le personnel immigré d'un hôtel suisse), d'autres des aberrations géographiques (Mexico est bien loin de la mer contrairement à ce que laisse entendre Luis Mariano), d'autres encore des faits historiques (les émeutes liées à Dancing in the streets) ou urbanistiques (C'était un Petit Jardin)…

Bref, il y en a pour tous les goûts. du gai savoir avec une belle bande son !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
On peut se demander si Michel Sardou n'a pas raison: «La vie c'est plus marrant / C'est moins désespérant / En chantant » (1978).
Ce n'est pas que les chansons soient nécessairement joyeuses, mais elles suscitent et donnent à partager des émotions qui enrichissent nos expériences - notamment celles des lieux - et aident à leur conférer du sens.
Elles nous donnent un tout petit supplément d'âme, cette petite flamme. C'est pourquoi, à l'heure du monde désenchanté, même si on ne sait plus comment faire, « [on] aime toujours les chansons / Qui parlent d'amour et d'hirondelles / De chagrin, de vent, et de frissons »
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Les chansons n'ont sur nous que l'effet qu'on leur laisse avoir, ou plutôt que l'on contribue à leur donner: il faut accepter d'entendre et même d'écouter une chanson, suivre son rythme et plonger dans son ambiance, s'ouvrir aux sentiments qu'elle donne à partager, l'aimer ou tout du moins la mémoriser, l'intégrer à son imaginaire, ensuite s'en souvenir, la mettre dans sa playlist ou la fredonner dans sa tête, la mobiliser dans certaines circons-tances, l'infliger à ses proches, etc. Sans cela, les chansons ne font pas grand-chose. Les chansons ont la place qu'on leur donne. Encore que certaines montrent une agaçante capacité à vous entrer dans la tête et ne pas en sortir...
Cette capacité d'agir définit l'agentivité, qu'on a l'habitude de réserver à certains êtres vivants. Dans cette perspective, l'expression anglaise qui désigne ces airs obsédants prend tout son sens: earworm (ver d'oreille).
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« Le seul désir qui vous entraîne / Dès qu'on a quitté le bateau / C'est de goûter une semaine / L'aventure mexicaine / Au soleil de Mexico ».
Qui, en chantant ces quelques lignes, ne serait pas tenté de penser que le port de Mexico accueille des bateaux de croisière, avant de constater sur une carte que l'altitude moyenne de la ville, très loin des côtes pacifique et atlantique, est de 2240 mètres ?
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