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EAN : 9782356600363
64 pages
Pimientos (Editions) (01/02/2013)
5/5   1 notes
Résumé :
Voyage en Andalousie, en Alsace ou en Auvergne, Voyage en Bourgogne, en Bretagne ou à Compostelle, sur la Côte d'Azur, ou sur les côtes atlantiques, en Languedoc, en Lorraine, en Alsace, en Normandie, vers le Mont Blanc ou au Pays Basque, en Provence comme aux Pyrénées, à Venise, à Jérusalem, ou ailleurs...

Depuis 1997, nous publions les récits de voyage des grands auteurs de la littérature du XIXe siècle. Ce sont des voyages dans le temps, dans la pr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Récits et témoignages d'écrivains voyageurs au XIXe siècle", anthologie d'extraits écrits par les grands écrivains suivants : Chateaubriand, Balzac, Mérimée, Flaubert, Alexandre Dumas, Maupassant, Théophile Gautier, Victor Hugo, George Sand, Jules Michelet, Hippolyte Taine et tant d'autres...
Le tout édité sur du très beau papier, doux au toucher, "bouffant Munken Print Cream 90 grammes" par les Éditions Pimientos (inconnues au bataillon), qui sont spécialisées dans la littérature de voyage.
L'illustration de couverture est une belle aquarelle du 19e, "Vue de Villafranca près de Nice" par Karl Ernst Morgenstern, paisible vue du bord de mer bien avant son urbanisation à outrance.
Andalousie, Bourgogne, Venise, le Mont Blanc, Jérusalem, Provence... en toutes saisons, et dans le plus grand inconfort.
En diligence, à dos de mulet, "cahin-caha, va, trottine, va, chemine", en malle-poste, en gondole et même à pied, tous ces voyageurs-écrivains bourrés de talent racontent, décrivent, ont peur, s'extasient, ou dénigrent cent routes et mille lieux qu'il était, à l'époque, plutôt épuisant d'atteindre.
Tout cela pour le bonheur de lecteurs de leur siècle, et du nôtre !
Lien : https://www.amazon.fr/LArtil..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
En approchant de l'hôtel, j'aperçus, sur le banc placé devant la porte, un vieillard de soixante-dix ans, à peu près, qui se leva et vint à ma rencontre sur un signe que lui fit le garçon d'auberge qui causait avec lui. Je devinai que c'était mon convive, et j'allai au devant de lui en lui tendant la main.
Je ne m'étais pas trompé : c'était Jacques Balmat, ce guide intrépide qui, au milieu de mille dangers, atteignant le premier la sommité la plus élevée du mont Blanc, avait frayé le chemin à de Saussure. Le courage avait précédé la science.
Je le remerciai de m'avoir fait l'honneur d'accepter mon invitation. Le brave homme crut que je me moquais de lui : il ne comprenait pas qu'il fût un être tout aussi extraordinaire que Colomb, qui trouva un monde ignoré, ou que Vasco, qui retrouva un monde perdu.
J'invitai mon guide à dîner(...) il accepta avec autant de simplicité qu'il en avait mis à refuser mon argent ; nous prîmes place à table. J'avais commandé la carte au garçon : mes convives parurent contents.

page 34 (Alexandre Dumas, Voyage au Mont Blanc, dans Impressions de voyage en Suisse, 1832)
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Le Grand Canal est une prairie liquide, aux Champs Elysées de Neptune, une jonchée d'hyacinthes et de roses, de myosotis, d'émeraudes et de bleuets : et parfois, une des fées, touchant les fleurs, les habille toutes de nacre. Les façades ne sont que drapeaux tendus, pavillons de soie, tapis persans, dentelles déployées pour la procession diurne du Soleil Roi ; et, la nuit, pour la Reine Lune. Ville de la féerie, rien n'y est sûr et rien n'y semble solide. La terre y est un prestige. Le plus doux mensonge règne sur les palais de l'eau. Toutes les fées sourient et n'obéissent qu'à la volupté du moment.

page 58 (André Suarès, Voyage du condottiere, 1910)
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Grâce à la dame qui m'avait empêché de mourir de faim dans la diligence, et qui nous présenta chez plusieurs de ses amis, nous fûmes bientôt très répandus dans Grenade, et nous y menâmes une vie charmante. Il est impossible de recevoir un accueil plus cordial, plus franc et plus aimable ; au bout de cinq ou six jours, nous étions tout à fait intimes, et, suivant l'usage espagnol, l'on nous désignait par nos nom de baptême : j'étais à Grenade don Teofilo, mon camarade s'intitulait don Eugenio, et nous avions la liberté d'appeler par leur petit nom, Carmen, Teresa, Gala, etc., les femmes et les filles des maisons où nous étions reçus. Cette familiarité s'accorde très-bien avec les manières les plus polies et les attentions les plus respectueuses.

page 7 (extrait de "Voyage en Espagne" de Théophile Gautier, 1840
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