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EAN : 9782755663105
253 pages
Hugo Poche (06/10/2022)
3.49/5   107 notes
Résumé :
Trois jours avant Noël. Deux retraitées loufoques. Un cadavre dans une forêt sarthoise. Et un auteur de polar qui, comme par hasard, habite juste à côté...
À trois jours de Noël, Suzanne et Odette, deux retraitées qui vouent leur vie au club de lecture de la paisible ville de Château-du-Loir, découvrent un cadavre dans la forêt de Bercé toute proche. Excitées par cette trouvaille qui va certainement booster la fréquentation de leur club, elles conduisent fièr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,49

sur 107 notes
Un livre "sympa et attirant " avec une jolie couverture , une quatrième assez alléchante et , surtout , surtout , un titre à se demander qui seront ces " deux morts de plus " auxquels il est fait allusion .Non , la mort ne respecte pas les fêtes mais on aimerait bien savoir qui seront les "heureux élus "et combien de "collègues" les auront précédés puisqu'il semblerait que ...
Ceci dit , autre intérêt de ce livre , son nombre de pages qui devrait nous valoir une certaine rapidité , aussi bien dans l'action que dans la durée de lecture .
Oserai-je , sans vexer personne , dire que l'évènement va se dérouler dans un endroit où l'habitude de défrayer la chronique n'est pas du tout " tendance ", tant mieux , du reste , pour les personnages qui vont se trouver au premier plan et aux gens qui y vivent .Il y a tout d'abord deux copines , Suzanne et Odette , qui , par un curieux fait du destin , trouvent ....un cadavre ! Bon , ça , ça arrive , même s'il faut bien avouer que , d'habitude , on trouve plutôt des champignons ! Odette et Suzanne gèrent aussi la bibliothèque du village et , prés de leur lieu de découverte habite un trés célèbre écrivain , gloire du village .Non , son nom ne vous apprendrait rien , je n'en parle plus ....Par contre , il faut vous dire qu'en plus, l'âne de la crèche et des boules de sapin se sont volatilisés ....
Vous voyez le lien ? Non ? Et ben dites -donc , vous l'avez fêté le " Père Noël " , vous .Moi non plus . Remarquez , le lieutenant Marchal prend l'affaire en mains , tenez - vous bien , suivez bien , c'est un peu nébuleux mais ça se tient et c'est pas mal écrit et , puis , il faut bien le dire , c'est assez amusant , comme quoi , même s'il y a des morts , on ne sent jamais trop l'angoisse nous envahir .
Bref , vous l'aurez compris , ce petit roman m'a fait passer un trés bon moment avec des personnages que l'on pourrait qualifier " d'originaux "s'ils ne montraient pas , pour certains , des caractères particuliers , belliqueux , rancuniers , hypocrites ....Un esprit campagnard ? Un peu peut être avec tout le respect que je porte au monde rural .Un de ces livres qui , malgré le tragique des faits font du bien au moral quand la grisaille et la pluie vous condamnent au canapé .
Aprés , ce serait tout de même bien si on retrouvait l'âne de la crèche et les boules du sapin ...Un petit jeu de piste à énigmes , ça vous dit ? Oui ? Et bien en route , mais couvrez-vous bien , il fait un froid glacial à Château du Loir. Mais comptez sur Odette et Suzanne pour vous réchauffer , pas froid aux yeux les " Vamp's ", c'est moi qui vous le dis .A bientôt , amis et amies et , plus que jamais , "prenez bien soin ......."
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L'action se passe dans la Sarthe, un département que je connais parce que ma tante y a vécu plusieurs années, et nous sommes allées lui rendre visite, dans le petit village où elle habitait. Donc, le calme de la Sarthe, je peux en témoigner. Seulement, là, le calme ne durera pas, et les gendarmes qui y exercent et qui étaient ma foi relativement contents de n'avoir à traité que des affaires sans gravité, ne se réjouiront pas de cette enquête.
L'âne de la crèche et les boules rouges du sapin de Noël ont été volés ! Cela met d'autant plus le maire de Château-du-Loir dans tous ses états que le lieutenant Marchand et ses hommes n'en font pas une priorité, sous prétexte qu'un cadavre a été trouvé dans la forêt.
Ce que j'ai apprécié, c'est que chaque gendarme soit fortement caractérisé. Chacun a sa personnalité, et si tous exercent leur métier avec professionnalisme, ils ont chacun ce quelque chose en plus qui fait que l'on ne peut confondre l'un avec l'autre. Tous se montreront fortement impliqués dans l'enquête, tous, ou presque, paieront de leur personne pour mener à bien cette enquête, qu'ils pensaient tous assez complexe, et qui s'avèrera l'être encore plus.

L'on peut parler d'intertextualité, puisque ce polar, que nous lisons, renvoie à des polars qui ont été écrits par un auteur qui entretient sa légende en restant cloîtré dans son château, en ne donnant aucune interview. Certes, ce n'est pas la première fois que des personnages, dans un polar, s'inspirent d'oeuvres pour commettre des crimes, mais c'est la première fois que l'auteur semble participer autant, même si ses problèmes de santé rendent impossibles le fait qu'il ait commis le crime.
Je me suis interrogé sur l'abondance de ces noms à particules que l'on croise dans le roman : René d'Ambricourt, Christine et Christian de Magne, Charles de Valois – sachant que cette particule ne leur a pas apporté le bonheur, elle leur a plutôt fait côtoyé la violence. Je me serai presque cru au temps jadis, celui des chevaliers, des châteaux que l'on espérait imprenable, et qui, assiégé, voyait un déchaînement de brutalité. Je pense d'ailleurs, que, quand on commence à lire ce livre, on n'imagine pas du tout jusqu'où l'autrice nous mènera.
Pour terminer, je voudrai parler du sort qui est réservé à un chien, qui n'a été qu'un outil pour ses maîtres, et qui se retrouve victime collatérale. Alors, tant pis pour le spoile, mais j'ai apprécié que le lecteur sache ce qu'il était advenu de lui après ses blessures : il a été un personnage à part entière.
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Un polar à la fois sympathique et trop tiré en longueur. Il me fallait un certain temps pour me mettre dans le bain et pour accrocher à cette histoire. Malgré tout, j'ai persévéré et en fin de compte, cela en valait la peine, mais je le recommanderai plutôt aux lectrices et lecteurs qui lisent vite. J'y ai pris trop de temps, et il y a encore tant d'autres livres dans ma PAL.
Les amateurs d'énigmes et d'une pointe d'humour y trouvent aussi leur compte. L'histoire tourne beaucoup autour d'énigmes. D'ailleurs l'identité de l'auteure reste floue et on peut se poser la question si derrière ce « premier roman » ne se cache pas quelqu'un de chevronné en la matière…J'ai une petite idée sur la question, mais je n'ose pas trop la formuler dans cette critique. A vous de vous faire votre propre idée sur cette autre énigme.
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Bonjour amis lecteurs,
Aujourd'hui je vous propose le livre de Claire Plantevin: « Plus que deux morts et c'est Noël ». Ce polar un peu déjanté nous invite à une lecture très agréable en cette période de fête. L'histoire se déroule dans la Sarthe dans le cadre d'une enquête complexe mettant en scène énigmes, agressions et meurtres. Les rebondissements sont nombreux et la fin imprévisible. le rythme soutenu tient le lecteur en haleine avec des personnages loufoques et assez attachants. Un auteur ou une auteure connue se cache sous le pseudo de Claire Plantevin et entretient le suspense dans une ambiance sombre et assez glauque allégée par une touche d'humour.
Un très bon moment de lecture !
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Le club de lecture

Château du Loir, petite bourgade tranquille de la Sarthe : il ne s'y passe jamais rien de très excitant, la ville est à équi-distance du Mans et de Tours, et à part la très belle forêt de Bercé, le tourisme est relativement réduit. Bref, on s'ennuie un peu… Au point que les gendarmes n'ont pas grand-chose à faire à trois jours de Noël, sauf évidemment à rechercher l'âne et les boules, disparus de la crèche… Aussi quand Colette et Suzanne, les deux retraitées à la tête du club de lecture de la ville, viennent à la brigade déclarer qu'elles ont trouvé un cadavre dans la forêt, le lieutenant Marchand et son équipe sont immédiatement sur le pont ! Et lorsqu'elles expliquent qu'elles ont trouvé l'emplacement du mort grâce à une énigme dissimulée dans le dernier best-seller de René d'Ambricourt, le célèbre romancier vivant dans un immense domaine dans la dite forêt, l'incrédulité puis la tension est bientôt à son comble !
Ce polar m'avait fait de l'oeil lorsqu'il est sorti : le titre, accrocheur vous en conviendrez, avait attisé ma curiosité ! Je n'en attendais toutefois pas grand-chose, un polar se déroulant dans la Sarthe, on a fait plus sexy ! Et pourtant, c'est une bonne surprise !
L'intrigue est sympathique, l'ambiance d'une petite ville de province est très bien retranscrite, et il se trouve que je connais un peu Château du Loir où résidait ma marraine. Les personnages sont également bien campés, il y a bien quelques stéréotypes évidemment, mais dans l'ensemble, tout cela « tient la route ».
J'ai bien aimé le contexte du milieu littéraire : l'écrivain reclus, les « mémés » groupies – qui sont tout de même les personnages principaux du roman -, les énigmes à la Da Vinci Code dans les bouquins… C'est astucieux et la fin est bien trouvée.
Un bon polar pour attendre le père Noël !
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critiques presse (1)
LePoint
29 décembre 2022
Un polar décapant à la langue plus prodigieuse que tout ce qu'on a pu lire de longue date. C'est ça, le miracle de Noël.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
L'index pointé vers les piles de romans policiers, sur les étals enrubannés de guirlandes de Noël, je lui avais posé la question pour connattre son avis, de son point de vue de commercial de la littérature policière.
Par quoi commencent toutes ces histoires? Il ne s 'était pas laissé impressionner. Il était bien décidé à m 'offrir une réponse limpide pour s'assurer de me voir disparaître de son rayon au plus vite.
- Par un cadavre.
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Elle avait cru se retrouver enfermée dans le pays de la rillette, des courses automobiles, alors qu'elle n'aimait ni l'un ni l'autre, elle avait finalement découvert une population discrète, agréable et bienveillante.
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Comment pouvait-on aussi mal tenir l'alcool ? Une Sarthoise en plus, née à Château-du-Loir, une vraie Castélorienne... Il fallait qu'il lui manque des gènes, ou alors elle avait le foie pas terminé.
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L'attente du malheur est pire que le malheur lui-même, car l'humain a une capacité d'imagination plus forte que la réalité. Ce "mal" était particulièrement ressenti et malvenu parce qu'il avait plombé l'esprit de Noël. La trêve n'avait pas été respectée. Cette période de l'année où on pardonne, on oublie, on met de côté... le cessez-le-feu n'avait pas eu lieu et les bonnets sur la tête des commerçants ne suffisaient pas.
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Au fait des hiérarchies de la justice, Pierre Loutrel s’adressa directement au procureur. Il fallait souvent moins d’années de prison que d’études de droit pour maîtriser les méandres sinueux du système judiciaire.
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