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EAN : 9782359622690
180 pages
Ex Aequo (10/04/2012)
3.25/5   2 notes
Résumé :
Mois de décembre. Melinda, jeune inspectrice à la brigade criminelle de Melbourne découvre par hasard chez son père Peter, flic alcoolique à la retraite, des messages énigmatiques adressés à Barbara sa mère française partie depuis vingt ans sans laisser d'adresse.

Étrange coïncidence, son chef lui propose peu après un déplacement à Lyon, ville natale de Barbara, sous prétexte d'un congrès d'Interpol. Elle finit par accepter de s'y rendre à condition d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est un peu par hasard que je suis tombé sur ce petit polar. C'est aussi le premier polar que je lis de Mary Play-Parlange et ma première rencontre aussi avec Melinda Fields
Mais alors que raconte cet « Accents graves »
Mélinda, inspectrice à la brigade criminelle de Melbourne, découvre chez son père Peter, un ancien policier à la retraite, de mystérieux messages adressés à Barbara, sa mère française partie depuis vingt ans. Elle est justement envoyée à Lyon, ville natale de Barbara, pour un congrès d'Interpol. Elle décide de partir avec son père pour affronter leur douloureux passé.
Voici donc un thriller qui nous trimballe sur deux continents. Un thriller écrit à quatre mains. Une intrigue qui souffle le chaud et le froid. Tantôt sanglant, tantôt tendre, la dualité doit être le maître-mot de cette enquête à tiroirs.
Un court polar qui me laisse moi aussi partagé. J'ai aimé les personnages mais je regrette qu'ils ne soient pas plus fouillés. Si j'ai aimé le suspense, j'ai malheureusement trouvé assez mièvre l'histoire de coeur qui ponctue et affaibli celui-ci. Je comprends les auteurs qui tentent par ce moyen d'adoucir la dureté et l'horreur des meurtres.
Le bon coté c'est que la lecture est plaisante et les chapitre court donne du rythme à l'enquête que l'on lit d'une traite sans lâché le bouquin. Aussi au final on a un sympathique premier roman policier. Et pour sûr je retrouverai avec plaisir notre enquêtrice australienne. Et j'espère que celle-ci ce dévoilera un peu plus à nous dans ses futures aventures

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Dix messages, juste dix, pas un de plus, pas un de moins, adressés à Barbara Fields entre le 23 décembre 1984 et le 05 mars 1985.

Neuf enveloppes, une manquante. Adresses et textes, tous tapés à la machine, sans ponctuation et avec la même faute de frappe sur les accents.

Un seul intitulé, une seule formule d'introduction, une seule signature en gros caractères.

Melinda reste un instant figée sur place puis elle cherche où se poser dans ce capharnaüm qui sent le vieux, la poussière, mais pas vraiment le moisi : il fait au bas mot 40° sous le toit de tôle en ce dimanche 16 décembre. Elle finit par repérer un fauteuil bancal, à moitié défoncé, et s'assied prudemment juste au bord. Elle a entre les mains une série de messages adressés à sa mère, juste avant que celle-ci ne reparte en France au mois de mars 1985 et n'en revienne jamais...
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Melinda est venue passer le week-end chez son père, Peter Fields, pour tenter de faire un tri dans tout le bric-à-brac entassé depuis des années dans ce garage. Tout ce qui s'y trouve, hormis la vieille Bentley, a appartenu à Barbara, sa mère, et son père n'a jamais voulu y toucher.
Ce tri nécessaire est pour elle une torture. À presque trente-sept ans, la blessure n'est pas refermée et la douleur encore vive.
Elle avait à peine dix ans quand sa mère adorée était partie pour Lyon, appelée au chevet de son père mourant qui la réclamait. À Lyon où elle n'était jamais arrivée.
Et aujourd'hui qu’elle veut repartir du bon pied en chassant les vieux démons du passé, un foutu hasard lui livre ces feuillets jaunis, classés par dates, tous postés de Paris... Elle vient de les découvrir sous une pile de pulls, au fond d'un tiroir de la commode qu'elle est en train de vider dans l'intention de la restaurer.
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Melinda monte les quatre marches qui conduisent à la maison. Dans le salon, son père somnole dans son rocking-chair. Elle le regarde avec une grande tendresse. À soixante-douze ans, il a conservé, malgré quelques rondeurs, sa stature d'athlète et les mains puissantes qui la rassuraient quand elle était petite. Une abondante chevelure argentée encadre un visage aux contours affaissés par l’âge, et surtout par l'alcool. Melinda se désole que la sympathie naturelle qui s’en dégageait se soit muée en une palpable indifférence à l’égard de tout et de tous.
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Melinda tourne et retourne les bouts de papier auxquels elle ne comprend rien. Qui était ce Gaby ? Que voulait-il ? Son instinct de flic la persuade qu'il y avait là une lourde menace que sa mère avait ressentie tout comme elle.
Elle étouffe bien que vêtue d'un simple short et d'une tunique légère grise à pois blancs, ses cheveux blonds relevés en queue de cheval. Elle sort en hâte de la fournaise après avoir glissé les messages à l'intérieur d'une veste en cachemire gris que Babe - c'est ainsi que son mari l'appelait - affectionnait particulièrement. Une fois à l'air libre, elle se sent un peu moins oppressée malgré le spectacle désolant qui s'offre à sa vue : dans le jardin, tout est calciné par l'ardent soleil d’été. Son père n’arrose jamais, trop occupé à boire des bières à longueur de journée !
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Il entrouvre ses yeux très bleus lorsqu'il l'entend traverser la pièce. Elle s'affaire dans la cuisine ; elle a rempli le frigo la veille. Son père se nourrissant n'importe comment, elle s'astreint à parcourir les 374 kms qui séparent Melbourne de Nhill au moins une fois par mois pour qu'il mange de temps en temps des produits frais, des légumes et des fruits.
Elle fait griller deux steaks de kangourou qu'elle sert accompagnés d'une salade de tomates. Pour le dessert, elle a acheté la glace à l'eucalyptus dont il raffole.
Elle l'appelle et il se lève péniblement. À table, il semble retrouver un brin de vitalité et lui pose quelques questions sur ses enquêtes en cours. Elle se prête volontiers au jeu (...)
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