Un album qui allait me permettre de faire la connaissance de la fée des bonbons, voilà une perspective qui d'avance me ravissait. C'est donc en plein état d'enfantude (je sais que le mot n'existe pas, mais je sais aussi que vous avez deviné ce qu'il signifie) que je me suis plongée dans cet album signé
Anique Poitras et illustré par
Marie Lafrance. C'est dans ce même état que j'ai parcouru les aventures de sire Lancelot-Félix, le jeune héros de l'histoire à qui la mère interdit les bonbons pour les remplacer par des crudités malgré toutes les ruses qu'il emploie (des mots d'amour sucrés notamment) pour qu'elle autorise quelques écarts. Mais rien n'y fait. Mais du jour où il entre en rêve dans l'univers de la fée des bonbons où tout n'est que sucreries, sa vie se voit transformée. Il peut nuit après nuit respirer l'odeur de la vanille, se délecter des nuages faits de barbe à papa et oublier les brocolis.
Mais par une nuit différente des autres, alors qu'il s'apprêtait à entrer dans le royaume de la fée, il est poursuivi par une adulte qui s'avérera être sa mère devenue une grande petite fille avide de chocolat. Nuit après nuit c'est donc ensemble qu'ils s'envoleront vers le pays de la fée des bonbons afin de se régaler… Mais justement, c'est là que j'ai décroché. On ne mange des bonbons qu'en rêve, jamais dans la vie ici-bas. Ne peut-on pas manger de temps en temps un jujube plutôt que de croquer une carotte? La vie quotidienne ne pourrait-elle pas avoir quelques douceurs elle aussi? C'est donc désappointée que j'ai fermé l'album qui m'avait plu jusque là.
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