Cette très belle couverture m'a tapé dans l'oeil, luxueuse, avec vernis sélectif, couleurs acidulées, la finesse du trait, les effets de palimpseste. Mais le plaisir n'est pas allé plus loin. On est dans la frime totale, le grand spectacle sans profondeur, l'esthétisation de la violence, un défilé de mode pour la NRA, l'apologie de la vengeance. de plus, la lourdeur du scénario tombe dans le ridicule : une pirate enceinte veut se venger d'un officier anglais péruqué. Attention, c'est pas seulement une pirate, c'est surtout une “Pyrate”, c'est un peu comme celle qui te dis, moi c'est Nathali sans “e”, le truc pour pas faire comme les autres, pour faire croire qu'on a quelque chose de plus, mais c'est juste de la frime gratuite et au final on s'en fout. Et cette pirate pose dans des positions sensuelles de défilé de mode, mais avec un perfecto ringard et parfois la tête coupée de sa victime tenue par les cheveux. Bref, c'est du gore bien kitch, un érotisme sans intérêt, pas d'humour, des dialogues grossiers sans finesse, mais avec une fascination de la violence bien suspecte, et le scénario est tellement creux (ben oui, elle va se venger et c'est à peu près tout) que le second degré passe à la trappe.
Ce n'est pas trop long, alors je suis allé jusqu'au bout, mais ça m'a franchement agacé.
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Abordages, une pointe de fantastique, un trésor, du classique mais bien revu et enrichi. On l’aime bien la Pyrate, un petit côté Pratt par moment, bon découpage et rebondissement final garanti. Une histoire qui tient bien le cap et la mer sur un très bon dessin.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Je suis née pour être une pyrate, et être une pyrate, c'est vivre une vie courte et joyeuse, et la vivre librement.
Et c'est ainsi que cela se termine pour la plupart d'entre nous : une longueur de corde et une chute d'un mètre dans l'éternité.