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EAN : 9782362240461
61 pages
ATELIER (17/10/2013)
3.33/5   12 notes
Résumé :
Vincent apprend qu’il hérite de Matilda Rosken, excentrique américaine installée en France. Il pense d'abord à une farce, mais les boîtes de pellicule que lui lègue la mamie le renvoient à sa jeunesse de cinéphile adepte des films expérimentaux. La flamme se rallume. Des noms de réalisateurs oubliés dansent la sarabande sous ses yeux : Gérard Malanga, Tony Conrad, Michaël Snow, Bruce Conner, Paul Sharitz. Quand des malfaisants cherchent à s’emparer de son héritage, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Une petite heure a suffi pour dévorer ce roman policier sur fond de bobines et de films expérimentaux. Une trame efficace, un humour décalé, des personnages hauts en couleur et des essais cinématographiques qu'on rêve de découvrir dans une cave enfumée en bonne compagnie.
Jean-Bernard Pouy, en une ou deux phrases, est capable de donner corps à un paysage, une action, un personnage précis. Sous ses mots se dévoilent des images, des couleurs, des émotions vives ! Comme une toile qui défile sous nos yeux... Comme un court métrage qui révèle ses mystères et nous capte instantanément.
C'était ma première lecture de cet auteur. Ca me donne envie de découvrir son oeuvre !
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Ce court roman,je l'ai apprécié comme j'apprécie les spectacles donnés par les chansonniers.Il colle à l'actualité en dénonçant d'une façon très humoristique la part d'ombre de certains politiques et les libertés qu'ils prennent pour arriver à leurs fins.Les erreurs de jeunesse peuvent être effacées si elles risquent de stopper une carrière.On peut faire tuer sans risque quand on est sous la protection,non officielle mais efficace,du gouvernement.On y perd son travail,son identité,si on tente d'entraver le cours de l'injustice.
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"Une gueule de notaire, va décrire, tiens, bon courage. Généralement ça sent le moisi". Vincent, prof retraité, est convoqué chez le notaire car une certaine Maatilda Rosken l'a choisi comme légataire. En effet il se souvient d'elle pendant sa jeunesse étudiante quand il était passionné de cinéma. Elle lui lègue une centaine de boîtes de films 16 mm, d'auteurs d'avant-garde, oubliés aujourd'hui. Il les visionne un par un, ravi de retrouver ses passions d'étudiant. Mais il s'avère qu'un de ces films (lequel ?) a de l'imortance pour quelqu'un car il il est menacé, puis gravement blessé. Qui peut vouloir récupérer un de ces vieux films ?

C'est toujours un plaisir de retrouver le style de Pouy, plein d'humour, d'esprit et aussi de franche rigolade et les clins d'oeil au cinéma d'avant-garde des années 60 ou 70 sont irrésistibles !
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Quand on aime JB Pouy, on ne s'en lasse pas. D'abord, il a la bonne idée d'écrire des textes courts qui ne font pas dans le superflu. Dans cette collection Polaroïd de In8, on est plutôt dans la nouvelle ou le court roman (62 pages). Ensuite, son langage est direct, franc, imagé et souvent teinté ou nimbé d'humour et d'ironie. Quelques piques ça et là aux politiques (pas forcément ceux de droite) Dans Calibre 16 mm, bienvenus dans le monde du cinéma expérimental, déjanté dont JB Pouy est amateur (d'après la 4ème de couverture qui précise également que lui-même s'y est essayé). Un monde qui m'est totalement étranger, même si Madame Yv me dit parfois que ce que je regarde est bizarre. Sortent du chapeau de l'auteur des noms de cinéastes et des titres de films totalement inconnus : Piero Heliczer, Gerard Malanga ou James Whitney et son film Lapis. Ces personnes que JB Pouy cite existent ou ont existé, et il transmet sa passion pour cet art et nous donne envie de les découvrir, au moins de connaître un peu le parcours de ces artistes qui ont beaucoup gravité autour de Andy Warhol.
Et l'intrigue, me direz-vous ? Eh bien, elle monte, elle monte, tranquillement, Vincent se fera tabasser par des mastards, résidera à l'hosto et renouera avec son fils, Gilbert, perdu de vue depuis le décès de sa femme et qui évolue dans le foot, un domaine que Vincent ne connaît ni n'apprécie et vice -versa en ce qui concerne le cinéma expérimental et Gilbert. Bon, perso, je vous ai mis un lien vers le cinéma, vers le foot, débrouillez-vous, je n'y connais rien et ces multimillionnaires en short ne me font pas vibrer. Tout juste réussissent-ils à me dégoûter... Je crois que même un polar dans ce milieu, je ne le lirai pas, à moins que JB Pouy ne s'y colle ?

Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Mais me manquait surtout ce qui, à Paris, me rapprochait en fait de tous ces films que j'avais aimés et que je redécouvrais. Cet incessant papillonnement d'images, souvent floues, mal cadrées, ces scènes et séquences qui se succèdent à toute vitesse, ces lumières toujours changeantes et différentes, ce manque absolu de sens, cette bande-son radicalement bordélique, ça c'était Paris. Ici, tout était doux, vallonné, sans aspérité, calme, d'un vert épuisant, pas celui de l'espérance, mais plutôt la teinte de la moisissure qui borde les pots de crème fraîche avariée.
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Ma femme, Solange, est décédée il y a cinq ans, cancer du sein, et je n'ai pas d'enfants.
Si. J'en ai un. Gilbert. Mais pourquoi on l'a appelé comme ça ? L'erreur. Car c'est un vrai Gilbert. Je ne le vois presque plus. Il doit être préparateur physique de footballeurs, un truc du genre, du côté de Bordeaux. C'est dur à dire, mais il ne m'intéresse pas beaucoup.
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James Whitney avait mis un temps infini pour exciter chimiquement des centaines de points, de sels minéraux, sur chaque photogramme vierge, vingt-quatre par seconde, donc il faut imaginer les heures et les jours, les mois et les années passées pour organiser un magma et un chaos pointillistes en, petit à petit, un magnifique mandala. (p.28)
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- C'est qui ce Malanga ?
- Un poète, un cinéaste, un ami d'Andy Warhol.
- Ah ouais d'accord... Une tarlouze, si je comprends bien.

J'étais en plein dedans. Les flics... Dire qu'il y a plein de romans policiers où on les fait passer pour des intellectuels...
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Deux jours que j'étais à "Praline Land" et je m'emmerdais déjà. C'était maintenant certain, je n'étais pas fait pour la campagne, pour la province, ou pour, comme on dit maintenant pour ne pas vexer la plouquerie dominante, les "régions".
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