Il s'agit d'un tout petit livre édité pour le musée des confluences à Lyon. Comme poiur les autres de sa collection, un auteur a été convié à raconter une jhistoire autour d'un objet, ici le téléphone typique des années 80 (et bien plus).
J'aimais beaucoup l'idée, celle d'une fiction librement inspirée par un objet, et c'est une des principales raisons de ma déception. Le fameux téléphone ici n'a droit qu'à un rôle de figuration et ce n'est ni son aspect ni sa fonctionnalité ni - et c'était ce qui m'attirait - les aspects sociologiques qui y sont liés qui importent.
J'ai détesté le style, décrit comme incisif et que je dirait juste vulgaire. Quelques phrases sont bien trouvés et isolées je peux en sourire, mais les unes à la suite des autres j'ai trouvé ça très indigeste. Et surtout, pas beau, gratuitement cru dans toute situation. Pas le style que j'apprécie.
L'histoire ne m'a pas convaincue non plus. Une fois les choses introduite, j'ai cru à une petite enquête bien ficelée mais non, tout tombe à plat.
La peinture est le thème principal du roman, avec pas mal de références culturelles que je n'ai pas saisi (je suis très inculte en la matière).
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Si je fréquente, même pas assidûment, ces étals sauvages, c'st que j'ai une passion, hérité d'un grand-oncle qui, officier de marine, avait fait le tour du monde, et, à terre, un cabinet de curiosités. Plein de merdes disparates, mais toujours étonnantes ou tape-à-l'oeil. De temps en temps, j'augmentais cette folle collection, en rajoutant aux vielles merdes des étrons plus récents.
Tout ça à cause d'une vadrouille innocente dans un vide-grenier de Bretagne profonde, un matin d'août pas vraiment pluvieux, mais normalement maussade.
Marc Villard nous raconte les différents procédés d'écriture pour les livres écrits avec Jean-Bernard Pouy.