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17 ème opus des enquêtes d'Aloysius Pendergast … mais une première pour moi !
Le duo Preston & Child sait y faire, c'est évident tant l'intrigue coule avec fluidité, sans temps mort, avec de multiples fausses pistes de qualité.
Là où ce polar se distingue des autres, c'est par la présence de son enquêteur vedette : l'agent spécial du FBI, ledit Aloysius Pendergats. Très spécial en effet, quasi anachronique entre Sherlock Holmes et Rouletabille. Charismatique, cérébral, érudit, faisant montre d'une culture du discernement par déduction et fulgurance. Excentrique à l'anglaise par dessus cela puisqu'il circule dans une Rolls conduite par son mystérieux acolyte Proctor.
Cette personnalité atypique fonctionne parfaitement avec son ami D'Agosta, archétype du lieutenant du NYPD, homme d'action pragmatique très terre-à-terre. J'ai tellement apprécié Aloysius que j'ai regretté de le voir survoler la première partie de l'enquête, comme si elle ne l'intéressait pas … alors que tout de même, des cadavres de riches New-Yorkais sont retrouvés décapités après une mise à mort et une traque des proies à chaque fois fort spectaculaires !
Mais ouf, on le retrouve pleinement dans le final haletant en mode course-poursuite, au prise avec un serial-killer à l'intelligence aiguisée et à la personnalité complexe, un adversaire à sa hauteur. J'avoue m'être faite bien balader quant à la révélation de son identité.
Un autre petit plus du roman est son décor new-yorkais, comme un huis-clos dans une ambiance pré-apocalyptique sur fonds de lutte des classes, une façon de dénoncer les inégalités qui se creusent dans Big Apple. Autant de crimes horribles en si peu de temps mettent la ville en effervescence. Et si ces riches et pourris tués exterminés sonnés le glas de notre société non moins corrompue ? Comme un signal. Comme Si New-Yok devenait la Florence de 1498, le personnage du néo Savonarole , prêchant pour la purification par le feu expiatoire de tous les objets qui nous aliènent dans notre société moderne, est réussi mais aurait pu être plus exploré et exploité pour encore plus de saveur.
Bref, un polar de facture conventionnelle, très efficace, difficile à lâcher avec un enquêteur qui sort du lot.

Livre offert par la maison d'éditions Archipel suspense
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Une série de crimes avec décapitation des victimes dans la ville de New York et ses environs. Pour ceux connaissant la ville et sa région, c'est toujours sympa de retrouver des quartiers connus, les Hamptons et Long Island. C'est le cadre de la plupart des romans du duo Preston & Child. Cette fois le thème est principalement la richesse insolente d'une partie des Newyorkais, et, en particulier un milliardaire abjecte qui rappelle assez bien le portrait psychologique du détraqué Trump. Les 3/4 de l'histoire tourne autour de ce personnage et le suspense ne manque pas. La fin est décevante car un duel avec Pendergast semble plus rallonger la sauce dans un manque de réalisme.
La toute dernière fin est plus optimiste avec l'espoir de revoir Constance de retour pour renouer des liens intimes, à définir, avec Aloysius.
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Malgré le nombre, prolifique, d'enquêtes d'Aloysius Pendergast, c'est bien avec la 17ème que je découvre les aventures de ces personnages récurrents du duo Preston & Child.

Pour autant, j'ai été heureuse de pénétrer dans cette intrigue fluide, sans temps morts où les fausses pistes apportent de bons rebondissements.

Deux personnages principaux dont l'agent spécial du FBI, Aloysius Pendergats, d'ailleurs le terme spécial lui va comme un gant. Un côté sherlock Homles couplé à Simon Baker dans «le mentaliste», doté de capacités de discernement hors norme, une excentricité à l'anglaise, avec son majordome et sa Rolls. D'Agosta est un flic plus commun, homme d'action par excellent et terre-à-terre.

Une bonne partie du livre, on a l'impression que Pendergats survole cette enquête assez particulière, puisque de riches New-Yorkais sont retrouvés décapités après avoir été l'objet d'une mise à mort assez étrange et spectaculaire… Mais ce n'est que pour accentuer le flegme de cet homme atypique, puisqu'au final il apparaît dans toute son efficacité dans cette course-poursuite aux prises avec un serial-killer d'une rare intelligence.

Le final est très intéressant, bien amené et les auteurs baladent le lecteur jusqu'à la toute fin, quand à l'identité du tueur.

Une enquête avec en toile de fond une réalité sociale prégnante avec cette lutte des classes et les inégalités qui se creusent. Ces meurtres sont le révélateur d'un mal qui ronge nos sociétés, même si le but recherché était différent.

Malgré le côté fantasque de Pendergast, j'ai trouvé que les auteurs tentaient de lui donner un visage plus humain, où ses capacités, ne seraient pas mises en avant, mais bien sa haute moralité. Une introspection très intéressante quand on sait qu'il est difficile, parfois, pour les personnes aux capacités élevées de prendre du recul.

Même si j'ai découvert cette série avec cette 17ème enquête, cela ne m'a pas gêné puisque les intrigues sont différentes à chaque fois, avec la présence de personnages récurrents.
Un thriller classique, mais efficace porté par un personnage haut en couleur, que j'ai été ravie de découvrir et que je ne manquerais d'apprendre à connaître, en lisant les prémices de ses aventures.

Je remercie Mylène des Éditions l'Archipel pour cette découverte.

https://julitlesmots.com/2018/09/26/nuit-sans-fin-de-douglas-preston-et-lincoln-child/
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17ème lecture commune mensuelle avec Laehb80, j'ai pourtant l'impression qu'on a commencé il y a peu ! Tome plus intéressant que le précédent, que je n'avais pas fini d'ailleurs, mais il manque la magie propre à Pendergast des tomes d'avant, même avec la présence de D'Agosta, aussi insipide qu'un chewing-gum mâchouillé !

Pourtant tous les ingrédients sont là mais c'est comme si les auteurs avaient passé la main à des clones sans talent ! Il est temps de faire une pause dans les aventures de Pendergast pour ne pas s'en dégouter tout à fait !
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Amusant de voir le nombre d'avis qui disent "je commence la série avec ce tome"...
Ceci dit, j'ai fait pareil, mais avec la chambre des curiosités.
Et j'ai tout repris du début.
Bien m'en a pris.
Il y a peu d'aussi bonnes séries "thriller fantastique" que celle-ci, avec celle des "Charlie Parker" de John Connolly.

Une qualité qui, bon an mal an, dure depuis 17 tomes ! Un exploit en soi !

Je le répète, c'est une erreur de ne pas lire l'ensemble des tomes dans l'ordre. Car les révélations sont légion dans les tomes précédents (sur le très mystérieux Pendergast) et la vie de l'ensemble des personnages (récurrents pour la plupart, comme d'Agosta et Laura) évolue.

Dommage de se priver d'une saga aussi bonne quand on aime les thrillers.
Ce n'est pas mon cas, et nous continuons à suivre (avec mon homme) les aventures de tout ce petit monde avec intérêt. :)

Ici on retrouve un thriller plus classique dans sa construction. Mais toujours un bon page-turner, avec fausses pistes et méandres journalistiques, qu'affectionnent les auteurs (et les lecteurs !).
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Son chef demande à l'agent spécial Aloysius Pendergast, du FBI, de suivre une enquête menée par le NYPD sur les circonstances d'une jeune femme décapitée, dont la tête n'a pas été retrouvée. Pendergast s'intéresse mollement aux investigations, pourtant menées par une connaissance : le lieutenant D'Agosta. Il s'avère que le corps est celui de la fille d'un milliardaire ayant fait fortune dans les nouvelles technologies. Pendergast bouscule un peu tout le monde, avec son manque de tact, à commencer par le père de la défunte, puis laisse d'Agosta gérer ses outrances.
Mais ce cadavre n'était que le premier d'une série. Suivent un avocat lié à la mafia et un milliardaire russe, pourtant surprotégé. le chef de la police subit la pression du maire : un tueur en série sévit à New-York. Toutes les victimes semblent avoir quelque chose à reprocher. S'agit-il d'un psychopathe vengeant l'ordre social ?

Les auteurs savent tenir une intrigue et entretenir le suspense. C'est un fait. Ils savent aussi trousser quelques scènes marquantes bien menées. Mais globalement j'avoue être resté sur ma faim. Je ne connaissais pas Pendergast, ses excentricités, son train de vie, son chauffeur, sa Rolls… Ce que j'en devinais n'était présent que dans les quatrièmes de couverture de cette longue série policière, qui vantent un enquêteur à l'esprit de déduction exceptionnel. J'imaginais déjà Sherlock Holmes au vingt et unième siècle. L'homme a un certain look, des vêtements sombres, des flacons pour analyse plein les poches, un caractère bien arrêté, mais dans l'ensemble il ne m'a pas impressionné. Quant à son attitude dans un final totalement impensable, elle est incompréhensible. A trop chercher l'exceptionnel, le récit sombre dans le ridicule.
Beaucoup d'attentes, en grande partie déçues.
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17ème enquête de Pendergast et j'ai la mauvaise impression que le cycle s'essouffle.
Heureusement cette lecture commune avec Zazaboum n'aura pas été aussi catastrophique que le tome précédent qui était tout simplement un énorme navet !
Celui-ci est agréable à lire, distrayant, sympathique mais sans plus en somme. Je suis certainement encore un peu échaudée de cette grosse déception qu'a été Noir Sanctuaire.
Un nouveau tome bien en-deçà de ce à quoi nous étions habituées, il est sûrement temps de faire une pause pour retrouver plus tard notre cher Aloysius avec un regard peut-être moins critique.
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Je n'avais jamais lu ces auteurs, ce n'est pas le premier tome mais cela ne nuit pas à la compréhension du livre. le livre est bien écrit sans temps mort et le suspense monte peu à peu. Les héros récurrents sont bien décrits et l'histoire est originale. Je n'avais pas deviné la fin !
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Tout d'abord un grand merci aux éditions de L'Archipel qui m'ont permis de découvrir le dernier volet des aventures de l'inspecteur Pendergast, mon héros de polar préféré, à tel point qu'un de mes chats a reçu son prénom.

Deux gamins décident de faire une mauvaise farce à un méchant voisin le soir du 14 décembre. le vieil homme acariâtre n'est pas aussi impotent qu'ils se l'imaginent et ils doivent se réfugier dans un garage désaffecté pour lui échapper. Dans ce local, les enfants tombent sur un cadavre décapité et voici le lieutenant d'Agosta lancé dans une nouvelle enquête. En examinant la scène de crime, il trouve son ami Pendergast caché derrière une haie. Ce dernier explique à Vincent que son chef l'a envoyé enquêter sur ce crime en guise de punition après les évènements survenus un mois auparavant sur Halcyon (Cf Noir sanctuaire des mêmes auteurs).

Pendergast est en mauvaise forme, plus préoccupé de Constance que de ce crime qui ne semble vraiment pas relever de la police fédérale. le père de la victime est un magnat du net particulièrement irascible qui reçoit très agressivement les policiers venus lui demander de reconnaître le corps de sa fille.

Le lendemain, un avocat véreux au service de la mafia est également décapité, puis un oligarque russe quelques jours après. L'enquête piétine, la police ne trouve aucune piste. La presse s'en mêle, en particulier Bryce Harriman, dont les fidèles de la série se souviennent sans doute, un journaliste de la presse populaire particulièrement hargneux.

Mis sous pression par sa hiérarchie, d'Agosta va de fausses pistes en impasses, Pendergast manque aussi d'inspiration pour arrêter ce criminel de génie qui multiplie les méfaits audacieux, jusqu'à ce que tout s'emballe pour un dénouement surprenant.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui fait penser aux premiers opus de la série (Relic, le grenier des enfers, La chambre des curiosités). Tout se passe à New York et dans les environs. Pendergast arrive vite à se plonger dans l'enquête, même s'il doit le faire comme une punition et n'est pas perturbé par sa famille, bien que le lecteur fidèle se demande longtemps si Diogène n'est pas vite retombé dans ses mauvais travers.

Ce livre a aussi une dimension nouvelle dans la critique de la fracture sociale, il se passe dans le New York réel et non dans l'univers un peu fantastique de Pendergast. Il y a une réflexion sur le clivage toujours plus marqué entre riches et pauvres, sur notre société de consommation et sur la violence sociale.

On a tout les ingrédients qui font le succès de la série. Dans le dernier chapitre et l'épilogue, Pendergast se rapproche du commun des mortels par ses réflexions et ses choix. D'ailleurs tout au long du livre Pendergast dévoile son humanité par ses difficultés et ses faiblesses il est toujours un homme hors du commun, mais un peu moins surhomme que dans d'autres aventures. Pour moi c'est un des meilleurs livres de la série et on se réjouit déjà de voir ce nouveau Pendergast évoluer dans le prochain épisode, sans doute dans un an. Mon seul regret est que ces livres se lisent très vite (moins de 400 pages).

Les amis de Pendergast et d'Agosta ne peuvent qu'aimer ce polar et les autres découvrir ces héros à travers cet opus qui ne s'inscrit pas dans une série ou une trilogie comme c'est souvent le cas. Un livre à dévorer avec le plus grand plaisir.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Eh bien, eh bien, nous revoici avec le dernier-né de la saga Pendergast.
Ce dernier roman remonte-t-il la pente? Si vous vous souvenez bien, je n'avais pas été tendre avec les derniers romans de Preston et Child.

Nuit sans fin renoue avec ce qui a fait le succès de la saga Pendargast : une enquête criminelle. Des crimes en apparence insoluble. Un tueur sans pitié. Et notre très bon ami l'inspecteur D'Agosta. Je ne sais pas pour vous, mais moi, il m'a vraiment manqué. Son côté bourru, sa façon de secouer les miches de Pendergast...Ouais, mon petit Vincent m'a beaucoup manqué.

Je disais donc, enquête criminelle. New York est la proie d'un cavalier sans tête des temps modernes. On retrouve les corps mais pas la tête.
En outre, certaines des victimes disposaient d'un système de protection tellement élevé qu'il était littéralement impossible de les tuer. Et pourtant...elles sont mortes.
Très vite, un lien s'établit entre les victimes : elles étaient toutes très riches et toutes très détestées.

Avec Nuit sans fin, Douglas Preston et Lincoln Child renoue avec le duo Pendergast/D'Agosta. Pourtant, les étincelles ne prennent pas.
L'histoire n'est pas à blâmer. Seulement, l'alchimie entre les deux amis n'existe plus. Même Pendergast n'est plus que l'ombre de lui-même. Moins flamboyant, moins percutant, moins arrogant.

En revanche, la fin de l'histoire m'a profondément déçue. le dénouement arrive trop brutalement. Et les motivations du meurtrier sont vraiment pitoyables. du réchauffé, indigne du suspense mis en place tout au long du roman.

Bref, Nuit sans fin est d'un meilleur niveau que les derniers Pendergast, sans pour autant être à la hauteur de la trilogie Diogène.
Et vous savez ce que j'ai préféré dans le roman? L'absence de Constance Greene.
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