A lire à voix haute ,c'est déchirant ,avec des fulgurances ,des trivialités ,c'est l'émotion de la peau ,la peur ,l'amour ce n'est pas la vie ,la possession par le diable,pas par l'autre mais par le diable.Etre autre que ce que l'on a été jusque là.Etre rien de connu.Et la personne aimée ne sait que me faire de l'ombre ,donc je suis une ombre qui coule ,qui file ,qui se métamorphose en permanence ,donc rien de permanent que la transmutation de l'or qui plombe et du plomb qui brille .Beau livre ,non mais transperçant comme Saint Sébastien .
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Je perds souvent, comprenant mal la société. Je reste un animal de lisière. En exil, en asile, dans le meilleur des mondes. (p.11)
Je l'aime plus fort pour ça, nous avons en commun l'amour dément de nos mamans. Mon Dieu qu'il ne se brise pas. Je ne veux pas que cet homme ait mal. Je suis du verre fragile. Je ne vois pas la vie sans lui. Ne me tue pas, mon amour. (p.17)
Nous avons cent ans à nous deux et devrions être sages. Mais il n'y a pas d'amour sans risque. (p.14)
Avec Jacques Bonnaffé, Sylvie Péju, Olivier & Jean Rolin, Philippe Vieux, Ariane Dionyssopoulos, Philippe Richard & Michel Gautier
Le vendredi 20 avril 2018 à la Maison de la Poésie - Scène littéraire
Retrouvez toute la programmation de la Maison de la Poésie sur www.maisondelapoesieparis.com