Mardi 18 juillet 1961.
Hôtel Au Bon Repos/chambre 16 à P....
L'inspecteur Michel envoie une lettre à Madame la Procureur de le République de M...
Michel est l'inspecteur que cette dernière a envoyé à P..pour mener une enquête suite à la découverte du cadavre de Joël réparti en 8 grands sacs des Galeries Lafayette !
Les lignes téléphoniques ayant été coupées suite à un gros orage : ils vont être contraints de communiquer par voie épistolaire et, à cette époque la police n'avait pas de grands moyens d'instigation ! Mais, l'inspecteur est parisien et il va découvrir
la police des fleurs, des arbres et des forêts et le décalage entre ces méthodes désuètes et les procédures habituelles du code de procédure pénale ! C'est le garde champêtre Jean-Charles Provincio qui l'accueille à la gare et va l'aider dans son enquête au volant de sa 4 CV Renault !
L'autopsie a été faite par le docteur/vétérinaire Bonnin, le corps a été déja enterré et, Basile Boniteau, le maire/patron d'une petite usine de confiture est en train de faire construire un monument avec une statue à l'effigie de Joël ! Michel va visiter l'usine et voir ce qui reste des quelques preuves du meurtre qui a été perpétré devant la cuve des confitures et, qui se résume à des traces d'une fleur rouge " la Gaillarde " mais il doit rendre visite à Félicien Nazarian qui était le tuteur non déclaré du gamin de 16 ans et, par la même occasion : il va rendre visite à sa voisine qui serait " folle " d'après Provincio : Martine Moinard qui, elle-même accuse Nazarian de maltraitance envers Joël ! Michel doit s'adapter à la désinvolture des habitants de P.., à leurs accusations réciproques et surtout à leurs mensonges !
Un maire corrompu...
Un tuteur sauvage..
Une folle qui avait eu secrètement un amant puis plusieurs avant de s'intéresser aux chiens !
Une belle fleuriste : Elvire qui fera chavirer son coeur !
Des suspects qui vont donner des cauchemars à ce parisien naïf qui va découvrir lors de l'inauguration de la statue de Joël que c'est lui : l'animal !
Romain Puértolas nous plonge dans un polar écologique, une sorte de farce jubilatoire, insolite menée de main de maître par celui, qui en prologue nous a annoncé une fin inoubliable !