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4,2

sur 733 notes
J'avais adoré le premier roman de l'auteur et son côté mythologique. Ici, on retrouve le duo de choc Mara et Eva dans une tout autre histoire !

Un vidéo intitulée « La loi, c'est toi » est envoyée à des milliers de personnes en Italie. On découvre un criminel qui demande au public de voter en ligne sur le sort de son prisonnier, ce dernier a été laissé impuni suite à une erreur judiciaire ou une justice corrompue.

La vindicte populaire est en route et c'est dans ce contexte que le duo se lance dans cette enquête avec un criminologue, Strega.

Que ferions- nous à la place des votants ? La haine est attisée par ce criminel qui montre que la Justice n'est pas infaillible et parfois, malheureusement, corrompue.

Véritable page-turner, les chapitres sont courts et on a envie de connaître la suite et qui est ce criminel qui est vu, par beaucoup, comme un justicier.

On découvre aussi un peu plus de la vie d'Eva… mais on ne sait pas encore ce que cachent ses blessures. Donc, je présume qu'il y aura une autre histoire mettant en scène ce duo.


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Je ne suis pas d'un naturel nostalgique mais quand on me parle des éditions Gallmeister, je vois encore une chasse au bison dans les Appalaches, une soirée autour d'un feu de camp au coeur de la forêt du Maine ou la somme de toutes les peurs qu'il faut affronter pour gravir cette montagne du Wyoming en pleine blizzard.

J'essaie, je vous assure, de me faire aux tarifs prohibitifs (en ça, l'éditeur a encore été précurseur, en cette rentrée tout le monde s'est aligné), à l'ouverture internationale, à l'abandon du nature writing, à ces couvertures des grands formats qui menacent à tout moment de déclencher une crise d'épilepsie. J'essaie, mais je peine à être convaincu.

Évidemment L'illusion du mal est un bon thriller, il en respecte tellement les codes que je suis quand-même allé vérifier que Piergiorgio Pulixi n'était pas un nouveau pseudonyme de Maxime Chattam : ça n'est pas le cas. Si j'ai été un peu surpris en comprenant qu'il s'agissait en quelque sorte d'une suite de son premier roman L'île des âmes, j'ai été un peu déçu que l'auteur le spoile ça et là puisque je ne l'ai pas encore lu.

Pour la recette du roman, vous mettez le film V for Vendetta, la série Criminal Minds et n'importe quel thriller de Maxime Chattam dans un blender, vous mélangez le tout vitesse 3 et vous obtenez 600 pages d'une tenace sensation de déjà-vu. Ce fut agréable, mais sans originalité.

📖 L'illusion du mal de Piergiorgio Pulixi a paru le 1er septembre 2022 aux éditions Gallmeister dans une traduction d'Anatole Pons:Reumaux. 608 pages, 25.90€.
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"En Italie,le meurtre vend plus que le cul" .Notre auteur P.Pulixi n 'a à mon sens, aucune inquiétude à se faire et je parie sur le succès de " l' illusion du mal "qui pourrait soit dit en passant aussi s 'appeler" l illusion de faire le bien" si on se place dans la tête du meurtrier... Une superbe intrigue donc entre la Sardaigne et Milan ,parfois un peu gore ,qui nous tient en haleine de bout en bout et où l' on retrouve les héros des 2 précédents romans : les inspectrices Eva Croce et Mara Rais d' une part et le flic criminologue Vito Strega d"autre part . Trio de choc aux caractères bien marqués pour un polar qui dénonce l 'inertie de la justice,sa lenteur,sa corruption et la television- spectacle,vorace de scandales et dénuée de toute déontologie quand l 'audimat est en jeu. Les téléspectateurs ne sont pas oubliés ,foules manipulées et bien décomplexées quant il sagit de juger voire de condamner à mort ,anonymement bien sur! ,alors que parallèlement la liberté d information est un droit fondamental qui garantit le caractère démocratique de la justice.
Un polar dense ,aux multiples références notamment cinéphiles,un peu de Marathon man( Ah les dents....mais je n 'en dit pas plus..).Joker et un peu de la série Dexter aussi.
Un regal de lecture " dans un monde où il n ' est aucun bien qui ne s accompagne d 'un mal à sa mesure"(Giacomo Leopardi).
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Thriller noir très efficace se déroulant en Italie, entre Sardaigne et Milan. C'est une réflexion sur l'envie de justice face à un système défaillant et sur la soif de vengeance quand le système n'est pas à la hauteur. J'ai trouvé le début très bon mais un peu d'essoufflement à la fin (trop long ?).
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Quel plaisir de retrouver le duo d'enquêtrices Mara Rais et Eva Croce pour une nouvelle enquête. Celles que tout oppose, qui se réfugient dans l'acrimonie pour mieux masquer leurs plaies intérieures et leur lourd passé. Nous les avions laissées en Sardaigne avec « L'île des âmes », on les retrouve à Milan pour une histoire qui n'a rien à voir avec la précédente.

Plus question de tradition qui vient jouxter la modernité, on est dans un polar très contemporain. L'auteur s'empare de la réalité pour mettre en scène un thriller diabolique. Avec les réseaux sociaux et certaines chaînes de télévision nous avons affaire à une multiplication de la violence où chacun est son propre juge. Être derrière un écran nous rend intouchable et nous nous imaginons justiciers. Alors quand à travers toute l'Italie chaque personne reçoit un appel au vote pour éliminer un criminel, la toile s'enflamme. le système judiciaire est jugé inefficace et corrompu alors chacun rend son verdict.

Un thriller remarquable tant sur la forme que sur le fond, qui questionne sur la notion de bien et de mal, sur le jugement populaire et les changements apportés par l'ère du numérique. Il est absolument captivant et très réussi. Je recommande.
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J'attendais avec impatience la suite de « L'île des âmes » qui m'avait enthousiasmée. L'impatience se mêlait à la crainte d'être déçue. Heureusement, ce ne fut pas le cas.

En Italie, continentale et insulaire, les téléphones vibrent à l'unisson. Tout le monde ouvre le lien pour visionner une vidéo incroyable « La loi, c'est toi » : un homme, ensanglanté, est ligoté et son tortionnaire masqué demande aux gens de voter la mort ou la clémence pour son prisonnier, coupable d'actes odieux mais relâché par la justice faute de preuve ou suite à un vice de procédure.

Peu de temps auparavant une des victimes du criminel avait reçu des dents…celles de ce dernier.

Très vite, le justicier masqué, qui ne s'arrête pas en si bon chemin, est appelé « le dentiste » en raison des cadeaux particuliers déposés chez les victimes.

Le duo, de charme et de choc, formé par les inspectrices Mara Rais et Eva Croce entre dans la danse avec pour mission d'arrêter le justicier et faire cesser la mascarade judiciaire soumise au jugement populaire. Les deux jeunes femmes auront l'honneur de travailler aux côtés du meilleur profiler italien prénommé Vito, homme des plus séduisant, portant, lui aussi sa croix, la mort de son coéquipier au cours d'une opération de police. Au fil de l'enquête, il s'avère que « le dentiste » ne peut agir seul et n'est pas une seule et même personne. La traque est haletante, angoissante jusqu'au dénouement.

Dans « L'illusion du mal », Piergiorgio Pulixi, peint une Italie dont le système judiciaire au bord de l'implosion peut mener, dangereusement, à la jeter dans les bras des pires populismes. Il brosse le portrait d'une société tellement dépendante des réseaux sociaux ou des émissions télévisées n'hésitant pas à remuer la pire des boues, qu'un rien peut la faire basculer dans une toute puissance qu'un dément lui offre : « La loi, c'est toi » et le boîte de Pandore est ouverte. En un clic, après trois heures de réflexion, le public, attablé au restaurant, installé tranquillement chez lui ou démabulant dans les rues, peut décider du droit de vivre ou de mourir d'un autre individu. le jury populaire de la Cour d'assise est délocalisé dans la sphère de chaque citoyen.

Le roman, et son auteur, pose plusieurs questions fondamentales et philosophiques telles que qu'est-ce que le Bien et qu'est-ce que le Mal ? La frontière qui les séparent peut-elle se franchir, même de manière infinitésimale, sans corrompre la société ? Doit-on tout mettre à nu de manière obscène et intrusive dans certaines émissions télévisées, celles qui relèvent plus du racolage de bas étage que de la véritable information ? Quand le système judiciaire d'un pays part en déliquescence, est-ce le début du chaos ? le Bien et le Mal sont-ils si distincts que l'on veut bien croire ? Chaque étape de l'enquête des trois policiers apporte des éléments de réponse et autant de d'interrogations. Cependant plusieurs pistes de réflexions affleurent permettant ainsi une lecture qui ne soit pas, tout le temps, en apnée. C'est que le rythme du récit et les atrocités commises mettent les nerfs à rude épreuves car on ne peut s'empêcher de penser à la réaction que l'on aurait dans une telle situation, à savoir celle d'un membre de jury populaire à qui on ne demande aucune justification, à qui on ne donne absolument pas la possibilité de se forger une intime conviction puisque une seule version lui est donnée. L'immédiateté (trois heures de réflexion pour accorder la vie ou la mort à autrui, c'est très court) et l'émotion spontanée qu'elle engendre prend le pas sur le nécessaire recul apporté par les débats contradictoires au sein d'un tribunal.

Les enquêteurs sont pris entre les attaques médiatiques et l'avancement de l'enquête. On découvre le nouveau supérieur de Mara et d'Eva, un sicilien un brin colérique. Cependant, il soutient ses inspectrices et les respecte.. Au-delà de l'intrigue policière, très bien ficelée au demeurant, l'auteur avance dans la construction d'Eva, peu à peu des éléments sont donnés au lecteur qui comprend pourquoi le malaise de la jeune femme est si grand. On espère qu'elle surmontera ce qui la mine pour avancer et se reconstruire.

Et la Sardaigne dans tout cela ? Ce n'est plus l'aspect sauvage, poétique et immémorial de l'île qui est mis en avant, ce sont plutôt les relations avec le continent qui prennent le pas, avec un florilège d'expressions sardes et siciliennes. Cependant, au détour d'une péripétie, un bout de plage idyllique est aperçu. le surf est devenu pour Eva un exutoire à son mal être. La symbiose de ses émotions avec la mer sarde pouvant passer du bleu paradisiaque au gris le plus sauvage, est très bien décrite apportant une présence de la nature belle et surprenante dans la traque aux justiciers monstrueux.

Ah, j'allais oublier le prologue qui m'a tout de suite plongée dans le vif du sujet et montre d'entrée de jeu le crescendo angoissant mis en place.

« L'illusion du mal » est une vraie réussite et me conforte dans l'idée que Piergiorgio Pulixi fait partie des grands auteurs de polars.

Traduit de l'italien par Anatole Pons-Reumaux
Lien : https://chatperlitpopette.wo..
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Le système judiciaire italien laisse souvent à désirer. Criminels libérés pour des vices supposés, faux coupables, ou autres... le peuple en a marre de ces erreurs judiciaires. Lorsque les téléphones sonnent et qu'un lien s'affiche, c'est tout un système qui est mis à mal. Un criminel ligoté ayant eu les dents arrachées, un homme déguisé qui prend la parole et propose au peuple de voter et de décider du sort du criminel. La justice sera désormais celle du peuple. Mara Rais et Eva Croce vont se retrouver sur l'affaire, épaulées par Vito Strega.


Après avoir été transportée par le précédent roman de l'auteur, je ne pouvais faire autrement que de lire celui-ci, surtout avec les personnages Mara et Eva qui sont de retour. Je n'ai pas été déçue. Les personnages sont toujours aussi bien travaillés et on poursuit leur histoire. Vito amène un peu de nouveautés, du chamboulement et promet des changements pour une éventuelle suite. le trio fonctionne vraiment bien.
Concernant l'enquête, une nouvelle fois, l'histoire est prenante. le sujet pose quand même question à tous les niveaux. L'histoire a beau se dérouler en Italie, le système judiciaire n'est pas irréprochable ici non plus. Et vous, que feriez-vous si vous aviez la possibilité de voter pour décider du sort d'un individu ? Quand justice n'a pas été rendue, quand la victime continue de souffrir ou n'est plus et que le coupable se la coule douce, faut-il la rendre soi-même ?

J'ai adoré cette enquête et je continue de suivre cet auteur...
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Après l'île des âmes, que j'avais adoré, voici le second opus de la série Mara Rais & Eva Croce, et c'est encore un régal à parcourir. On est à la fois dans le roman noir et Thriller, et j'en redemande. Ce duo d'enquêteur est rejoint par un 3ème personnage, tout aussi attachant et remarquable, Vito Strega. Les thèmes abordés sont très intéressants et m'ont captivés. Les chapitres courts, l'écriture rythmée, les situations prenanteset variées, je n'ai pas vu défiler les 600 pages.
Faisant face à l'impuissance révoltante du système judiciaire, on est ferré dès le premier chapitre, les vices de procédures et autres abbérations, un justicier d'un nouvel ordre accompagné d'un tribunal populaire, une justice immédiate simple comme un clic de souris, apparaît et captive les masses. Nos enquêteurs devront faire la lumière et arrêter cet emballement populaire. Un excellent roman qui soulève des thèmes actuels, et fait réfléchir.
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Je retrouve ici le duo de choc des deux inspectrices Eva Croce et Mara Rais. L'une, originaire de Milan, est rousse – sa mère est irlandaise – et porte Perfecto et Doc Martens, l'autre, sarde, ne sort que drapée dans des vêtements griffés mais jure comme un sapeur, en dialecte de préférence.
Elles vont faire désormais équipe avec un cador de la police : Vito Strega, ténébreux et mystérieux expert criminologue, un mètre quatre-vingt-dix-huit, beau comme un Adonis et particulièrement bien élevé.

Car cette nouvelle équipe fait face à un criminel médiatique, inventif et coriace : non seulement il kidnappe ses victimes, les torture de façon atroce, les filme et diffuse leur image sur les réseaux sociaux, mais en plus, il demande au public de les condamner (ou pas) à mort.
Car l'assassin, affublé d'un masque d'Arlequin, choisit soigneusement ses cibles comme symboliques et représentatives du dysfonctionnement de l'institution judiciaire italienne. Ses « victimes » sont des criminels qui ont échappé à la rigueur du châtiment qui leur était destiné, soit par vices de procédures, soit par dépassement des délais, ou par carence de juges corrompus.

Relayé par une émission trash de téléréalité, il dénonce la compromission du pouvoir judiciaire et du pouvoir politique. le criminel délivre ici une « master class » de manipulation et d'orchestration de la crédulité du peuple. Avec pour objectif de déclencher le chaos.

Cela se passe en Italie, entre Milan et Cagliari, mais cela pourrait tout aussi bien se dérouler en France. L'enquête sera rude, et, comme le veut la loi du genre, pleine de rebondissements – mais pas si inattendus – et elle va mettre en péril les policiers qui traquent le – ou les – assassins.

L'auteur manie avec brio la construction de son récit, avec des chapitres ultra courts, des références un peu lourdes à d'autres écrivains célèbres comme Andréa Camilleri ou Donna Leon ou encore Georges Simenon – l'utilisation ad nauseam des dialectes transalpins : sarde, vénitien, sicilien, la mise en valeur de jeunes femmes inspecteurs de police hors pair, comme c'est devenu la mode ces derniers temps dans les séries policières en France comme aux Etats-Unis.

La réflexion sur l'absurdité de la vindicte populaire, la nécessité de barrer la route à une pseudo justice expéditive et personnelle, la mise en danger des principes républicains et la montée du populisme via les réseaux sociaux, la manipulation des données sont en revanche tout à fait d'actualité chez notre voisin comme dans notre pays.

En espérant naturellement que le scénario dantesque de ce thriller ne donne pas des idées à des tarés de chez nous !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Cela commence par un rendu de jugement auquel peu de monde s'attendait ; pour cause de vive de procédure puis de prescription, madame la Juge,la mort dans l'âme acquitte le violeur. Dans la salle, un homme n'a pas perdu une miette de cet instant.
L'homme acquitté ne va pas tarder à se retrouver, édenté, sur les réseaux sociaux, étant l'objet d'une étrange justice parallèle invitant des millions d'italiens à voter pour ou contre la condamnation du violeur. Les dents seront retrouvées plus tard, le pédophile également mort….
Le dentiste ne va pas s'arrêter là. L'Italie, qui à l'instar d'autres nations ne croient plus vraiment dans sa justice, est prise en otage pas un justicier masqué que rien n'arrête.
L'enquête est confiée à Mara et Eva, basée en Sardaigne, à qui l'on adjoint un criminologue réputé, perspicace, Strega, qui plus est beau garçon.
Entre Milan et la Sardaigne, nos trois protagonistes vont mener une enquête tambour battant ; une véritable course contre la montre, car non seulement le dentiste continue à se substituer à la justice, et entre en scène une journaliste, davantage vautour que journaliste, prête à tout pour doper son émission de téléréalité, alors qu'elle était plutôt en perte de vitesse.
Piergiorgio Pulixi, dont ‘est ici le second roman, nous offre davantage qu'une enquête de police. Il pointe du doigt l'institution de la Justice dans toute sa complexité à défendre à la fois la victime et assurer au bourreau les droits élémentaires base de nos démocraties, la perception que chaque citoyen a de la Justice. En outre, l'auteur nous interroge sur notre rapport aux réseaux sociaux, notre vulnérabilité devant la cybercriminalité.
J'ai beaucoup apprécié ce second opus de l'auteur. Son tandem féminin est toujours aussi attachant, mais surtout davantage creusé. S'il est moins question, ici, d'atmosphère et de coutumes locales, le lecteur gagne en intensité et en complexité dans ce roman noir pleinement actuel Les six cent pages s'enchainent sans temps mort ; le style y est alerte, fluide et tout en élégance !
Vivement le prochain !

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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