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EAN : 9782020061803
Seuil (01/05/1982)
4.17/5   3 notes
Résumé :

Avec une surprenante unanimité, les femmes de l’Évangile témoignent devant leurs contemporains, et souvent contre eux, de la divinité de Jésus.

Elles collaborent ainsi à l'annonce de la bonne Nouvelle. L'adhésion est la même, mais son intensité varie selon les femmes mises en scène. Au moins, une présence simple et modeste.

Mieux, une ardente affection, qu'exprime le dévouement à la personne de Jésus. Plus encore, liée à la dé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
A peine terminé de lire : Vie de Jude, frère de Jésus de Françoise Chandernagor que je n'arrive pas à lire le suivant que j'ai programmé car j'ai beaucoup de peine à l'obtenir en interbibliothèques. Il y a une dizaine de jours, il allait arriver et puis, il m'est annoncé que je devrai encore attendre une semaine.

Pour ne pas marquer un temps d'arrêt en lecture, j'ai relu : Les femmes de l'Evangile de France Quéré. Avant d'en parler, je voudrais revenir sur : Vie de Jude, frère de Jésus qui m'a appris que Jacques, frère de Jésus était le premier évêque de la chrétienté avant que Pierre soit en mission à Rome. Parmi les disciples de Jésus, il y avait deux Jacques. le frère de Jésus était-il celui qui est parti en mission en Espagne et qui serait enterré à Compostelle ? Toujours est-il que l'épitre de Jacques est celui du frère de Jésus. Dans cette épitre, il est écrit : « … si quelqu'un prétend avoir la foi, alors qu'il n'agit pas, à quoi cela sert-il ? Cet homme-là, peut-il être sauvé par sa foi ? […]. Celui qui n'agit pas, sa foi est bel et bien morte.

L'interprétation de cet épitre divise catholiques et protestants.

France Quéré est hélas disparue à l'âge de cinquante-neuf ans. C'était une théologienne, exégète protestante, oecuménique. le monde de la chrétienté, lui doit beaucoup. Hélas, pratiquement tous ses livres sont épuisés.

Elle développe et enracine sa réflexion dans des préoccupations contemporaines, la famille, la place de la femme dans la société, les drames du handicap, notamment, qui vont la mener vers la sociologie et la philosophie. de toute évidence, il s'agit d'une grosse tête à qui nous devons beaucoup. Elle a également été conférencière.

Les femmes dans les Evangiles occupent peu de place. Elles étaient sans pouvoir dans le monde juif à l'époque de Jésus. Elles devaient accomplir les tâches ménagères, pleurer les morts, embaumer les morts. Elles étaient en retrait du pouvoir. Les témoignages des femmes étaient sans valeur juridique.

Dans les femmes de l'Evangile, il convient avant tout de penser à Marie, mère de Jésus. Seul, Mathieu et Luc en parle lors de la nativité. Jean en parle lorsque Jésus était mis en croix. La vie publique de Jésus, c'est-à-dire les trois années où il marche beaucoup pour annoncer le Royaume, commence par le miracle de l'eau changée en vin aux noces de Cana. Là, Marie pleine de foi en son fils Sauveur dit aux servants : « Faites ce qu'il vous dira ».

Les femmes témoignent activement de Jésus. Elles expriment leur foi dans un service. Elles l'exécutent, souvent par gratitude à la suite d'une guérison. Probablement aiment-elles Jésus d'ardente affection. Leur dévouement est total. Ce zèle les caractérise toutes. Les accompagnatrices ont tout abandonné pour le suivre. Après la mort de Jésus, les femmes, dès l'aurore, viennent au tombeau accomplir les rites funéraires.
Jésus avait dit : « Si quelqu'un me sert, qu'il me suive. Les femmes accomplissent cette exhortation. de leur bonté et de leurs biens, elles pourvoient à l'assistance physique. Elles se dévouent corps et bien, mais un seul Evangile leur décerne le titre de disciples et il n'est pas canonique.

Les femmes approchent, Jésus dans diverses circonstances : elles souffrent physiquement ou moralement, elles sont dans l'épreuve, une va être lapidée car prise en flagrant délit d'adultère, elles ont perdu un être cher, l'onction de Jésus par une femme à Béthanie, la samaritaine qui a donné à boire à Jésus, … toutes ces femmes qui ont approchés Jésus dans diverses circonstances, Jésus à répondu à leur attente parfois même par un miracle.

Les femmes de l'évangile ont joué un rôle de témoin dans un Eglise chrétienne naissante. Elles ont donné du poids à la mission du Christ au sein d'un peuple où même les disciples de Jésus se montraient incrédules.

Il vaut mieux lire des parties de ce livre de temps à autres. La lecture d'une traite se révèle indigeste sur le plan de la compréhension. C'est un texte à partager, moyen de s'enrichir, comme le font les protestants lors de leurs études bibliques.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Qui faut-il servir ? La Loi ou l’homme pour qui elle est faite ? L’Evangile présente les pharisiens comme des gens qui ont absolutisé et pour ainsi dire déifié la Loi. Sous aucun prétexte, ils n’en violent les règles, même si une urgence humaine implore une dérogation. Pour le Christ, cette obéissance mécanique est incompatible avec la charité. Trop rigide, la Loi réintroduit la violence qu’elle était censée abolir. L’esprit doit donc gouverner la lettre, la Loi se subordonner à la misère humaine, à la volonté de guérir et de pardonner.
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Dans cette multitude, Jésus ne voit que la solitude : la mère. Parmi toutes les femmes qu’Il a rencontrées, celle-ci est la plus éloignée de l’espérance, de la foi, et de la prière. […].
Jésus a besoin de la foi. N’importe lequel de ses miracles est un combat contre l’incrédulité ; or ici Jésus est en train de gagner. Car Il a stoppé la progression de la foule qui cheminait vers la tombe. Lui continue à avancer avec sa troupe. Les autres s’immobilisent. […]. « L’enfant se dressa sur son séant, et Jésus le rendit à sa mère. » Et la foule ira proclamer la nouvelle.
Le contact du cercueil a arrêté les porteurs. Contact impur entre tous que celui de la mort ; Jésus frôle la transgression. Mais y a-t-il transgression quand la mort cesse d’être la mort ? L’arrêt des porteurs amorce le revirement. Ils se sont arrêtés parce qu’ils ont cru. Ces obscurs servants du deuil ont été les premiers à comprendre, avant que jésus ait appelé l’enfant.
« Et jésus le rendit à sa mère. » la revoilà mère avec ce fils qui lui est rendu. Il lui est rendu une infinité de biens qui sont la paix, l’avenir, l’amour, la relation, la dignité de l’être, sa persévérance et le sens de la vie. La mère ressuscite avec le fils.
La femme est à peine évoquée. Mais elle demeure le pivot du récit, sobre combat où la foi vivante l’emporte sur l’incrédulité du deuil.
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Video de France Quéré (1) Voir plusAjouter une vidéo

Gène féminin
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