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sur 128 notes
La nuit se lève est un livre tout en sensibilité et délicatesse, à l'image de son auteur, Elisabeth Quin.
Elle y décrit son combat contre le glaucome qui risque de lui faire progressivement perdre la vue : l'aspect médical mais aussi psychologique, du choc de l'annonce au non moins impressionnant apprentissage de la vie avec cette maladie insidieuse. Une maladie difficile à admettre pour cette femme d'image, et qui a toujours eu un rapport difficile à l'image.
Face à une angoisse visiblement effrayante Elisabeth Quin oppose une énergie folle, l'humour, et convoque tous les autres sens pour voir autrement mais aussi l'art, le cinéma, et la littérature dont nombre d'auteurs ont abordé le sujet de la mal-voyance. Bravo pour le titre : un très joli clin d'oeil !
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Tous les soirs je regarde 28 minutes sur Arte présenté par la rayonnante Élisabeth Quin. Elle est professionnelle, mène bien les débats et connaît bien ses sujets. Elle porte de beaux pulls et à une coiffure poivre et sel qui lui sied à merveille. Comment imaginer alors que derrière ce sourire télégénique, elle cache un drame qu'elle a décidé de dévoiler dans ce récit ?
En effet, elle souffre d'un glaucome aux deux yeux qui risque de lui faire perdre la vue si la recherche n'avance pas.
Le livre n'a pas vocation à provoquer de la pitié. Quin prend son mal à bras le corps, le met en perspective et l'illustre en expliquant comment d'autres artistes, personnalités et gens lambda atteints du même mal (ou de cécités d'autres origines) ont vécu la chose. C'est truffé de références et bien écrit.
Pas croyante, mais perdu pour perdu, elle explique aussi pourquoi et comment elle a fait appel à des médecines alternatives voire même jusqu'aller deux fois à Lys?yeux -)
On souhaite évidemment qu'Elisabeth s'en sorte. En tout cas, chapeau à elle car elle n'en laisse rien transparaître dans son émission quotidienne.

Lecture le 10.02.2019
Grasset, Kindle Edition, 137 pages.
note : 4.5/5
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A l'annonce (brutale) d'un double glaucome, Élisabeth Quin prend la plume pour retracer son parcours médical et partager ses lectures et découvertes sur la cécité.
Un récit lumineux empreint de chaleur humaine, un style doux et vif à la fois.
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Elisabeth Quin, animatrice emblématique d'Arte, se livre dans un récit autobiographique touchant où sa peur de perdre la vue se mêle à un patchwork de momentanés de vie.

L'auteure découvre qu'elle a un glaucome - trouble dégénératif du nerf optique, une maladie héréditaire liée à l'accumulation de débris entre la cornée et l'iris non évacués de l'oeil – et débute pour elle les tests, analyses, les rencontres médicales parfois humaines, parfois dépourvues de compassion mais c'est aussi ça qui lui permet d'avancer, de manière digne, toujours avec un brin d'humour, sarcasmes pour dédramatiser.
Elle partage avec ses lecteurs ses références littéraires, musicales, cinématographiques – beaucoup sont consacrées à la vision et à sa perte. Elle s'interroge sur son avenir professionnel et personnel, sa vie de couple avec son mari François, son rapport à l'autre et à soi. Des réflexions profondes et nécessaires pour être en accord avec ses sens, retrouver la nature riche de sensations et vivre avant tout.

Il s'agit d'un écrit court, percutant et qui appelle à la sagesse, celle de profiter de chaque instant et de chérir chacun de nos membres et chacune de nos cellules en bonne santé tant qu'il est encore temps.
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ce livre ne m'a pas plu et heureusement qu'il est court sinon je crois que je l'aurais abandonné, je pensais qu'il s'agissait du récit quotidien d'une femme qui lutte contre la perte de sa vision à cause d'un glaucome et au final je me suis retrouvée dans un monologue bourré de références culturelles qui m'échappent et qui m'ont éloignée de la narratrice

J'avais ce sentiment qu'elle étalait sa science en permanence, avec ses rencontres de personnalités, ses voyages que je ne ferais jamais et ces citations toutes plus ennuyeuses les unes que les autres.

Etant journaliste, elle a certainement du bénéficier de facilités pour trouver un éditeur, je ne suis pas sûre que le citoyen lambda, qui aurait voulu raconter la même histoire aurait été publié.
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Je l'avoue, je ne sais pas qui est Elisabeth Quin. Je ne regarde pas son émission sur Arte. Je n'ai pas lu ses précédents livres. En tapant son nom sur Google, je m'aperçois que même son visage ne me dit rien.
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Pourquoi ai-je décidé de lire La nuit se lève, son dernier livre? Je me souviens d'un entrefilet dans un magazine, une vague hésitation chez le libraire, et un “au fond, pourquoi pas !”, quand je me suis approchée du comptoir pour payer. Peut-être ai-je été touchée par son histoire, intriguée par la forme fragmentaire que prend son récit.
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“La vue va de soi, jusqu'au jour où quelque chose se détraque dans ce petit cosmos conjonctif et moléculaire de sept grammes, objet parfait et miraculeux, nécessitant si peu d'entretien qu'on le néglige”
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Elisabeth Quin est en train de perdre la vue. le glaucome qui attaque son nerf optique réduit peu à peu son champ de vision, et rend son avenir incertain. Elle raconte son combat contre l'angoisse et la maladie, les traitements et leurs échecs, la brutalité du corps médical. Elle me touche quand elle révèle sa fragilité à être malade sous l'oeil des caméras, son angoisse à envisager un avenir hors télévision.
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“Combien de temps mes yeux malades tiendront-ils sous les projecteurs ? Dévoiler le secret, écrire sur le glaucome, c'est prendre le risque de faire pitié ou de déclencher une réunion en haut lieu pour me trouver une remplaçante aux yeux en béton armés. Me voilà forcée à imaginer la suite, si lire devenait impossible”.
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Enchâssée dans le récit thérapeutique, La nuit se lève est également une expérience métaphysique. A travers nombre d'associations d'idées, d'expériences lues ou vécues, de tableaux, elle essaye de cerner ce que c'est d'être aveugle, ce que cela change au rapport au monde, aux autres, à soi-même. Elle se familiarise avec la maladie, se force à s'en amuser, pour mieux la conjurer et la mettre à distance. “Il faut tenir la malédiction en respect”.
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J'ai été parfois fatiguée de l'effet de listing encyclopédique, parfois perdue dans la masse de fragments. Mais toujours admirative de la démarche de la journaliste qui touche, instruit et interroge tout à la fois. Avec brio.
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Au delà du témoignage sur la maladie et ses angoisses, Elisabeth Quint explore avec humour et culture le thème des yeux. le récit est truffé de citations, de références à des écrivains, des peintres touchés par la cécité et des films évoquant ce sujet. La dimension médicale est également explorée avec une vision très lucide du corps médical. La linguistique est également convoquée, avec beaucoup de justesse.
La journaliste crève la carapace et nous livre toutes ses élucubrations face à ce qui lui est annoncé comme inéluctable.µLe sujet s'avère philosophique et nous concerne tous.
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A travers ce récit très intime, E.Quin pointe majestueusement du doigt des questionnements et des situations auxquelles nous ferions face si un jour on apprenait que notre vue nous file entre les doigts.
C'est un récit très touchant. Les mots s'enchainent d'une façon très poétique. Si l'on traverse cette épreuve avec l'autrice, on prend conscience de ce sens à chérir, mais aussi comment la vie prendrait une forme nouvelle sans lui.
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Livre plutôt agréable a lire, un peu fouillis et quelques redondances.
Le chemin vers la cécité, ou pas...
Que ferait on dans son cas, tout laisser tomber ou avancer comme quelques cas décrit
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Elisabeth Quin livre ici ses réflexions après avoir compris que son glaucome la condamnait fatalement à une nuit imminente. Humour grinçant, réalisme, effort d'acceptation : la journaliste se met à nu et montre sa peur.
Suite de digressions, citations et références à de célèbres personnalités aveugles.
Je n'ai pas réussi à m'y intéresser et j'avoue avoir lu la seconde moitié en diagonale.
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