Lire un Radclyffe à l'hôpital, c'est presque comme regarder un Xena, on sait tout ce qu'il va se passer, mais c'est tellement efficace. du drame, des paillettes, de l'action, de la retenue, beaucoup de retenue face à beaucoup de désir (différents obstacles particulièrement durs à surmonter) ... recette infaillible.
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J'étais parti pour lire. Coeur perdu recommandé par Babelio quand il m'a été indiqué au début de l'extrait qu'il y aurait des personnages de Sax et Jude. Qu'à cela ne tienne, autant commencer par celui-ci du coup.
J'ai aimé, et une fois encore, même les personnages secondaires sont attachants et j'aimerais bien quelques spin off sur eux.
Plus qu'à lire coeur perdu du coup
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C’était inconfortable, déconcertant et très gênant d’être soudainement la proie d’une vague de terreur – ou plutôt d’être la proie du souvenir de cette terreur – au moment où elle s’y attendait le moins. Elle s’obligea à penser à autre chose, parce qu’y penser ne faisait que rendre cette expérience trop réelle.
Ce qui se passe dans ce service – pas toujours, mais souvent – durant ces quelques secondes où la vie est enjeu n’a pas à être exposé pour satisfaire la curiosité du public. Les patients ne sont pas simplement nus et sans défense, ils sont impuissants.
Le fameux argument journalistique « le public a le droit de savoir », la poursuite incessante d’une histoire au nom de la vérité – qui n’était en fait qu’une excuse facile pour justifier une invasion.
On ne peut rien prévoir aux urgences, il n’y a pas de programme. Sauf pendant les pleines lunes. Il y a du vrai dans cette histoire,à chaque pleine lune, nous sommes submergés.
Parce que vous et votre caméra n’avez rien à faire dans mon service. C’est une intrusion dans ce qui s’avère souvent être le moment le plus important de la vie de quelqu’un.