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EAN : 9791093500096
186 pages
Racine et Icare (29/02/2020)
4/5   1 notes
Résumé :
Avec ce premier roman, l'auteur nous mène autant dans les méandres de l'histoire ouvrière que dans les rues du Havre , reflet de l'âme du personnage en quête d'identité dans une enquête à rebondissements mené non pas par un policier, mais par le fils de Delange, syndicaliste retrouvé mort dans les années 1980. Ce pourrait être vrai, d'autres sombres histoires y résonnent, de Jules Durand à LVMH, en passant par les LIP. Le plaisir de l'enquête et la psychologie des p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Nous partons à la recherche des racines de Guillaume. Celui ci va devenir papa, mais que sait il de son père, décédé lorsqu'il avait 3 ans ?
Guillaume souhaite découvrir qui était vraiment son père, mais ses recherches s'avèrent dangereuses.
Il ira jusqu'au bout tout de même, au péril de sa vie et de celle de sa famille.
Romain Rebulet nous offre un romain policier très bien construit, mélangeant secrets de famille, magouilles politiques, et suspens.
J'ai été surprise par la fin à laquelle je ne m'attendais pas!
Petit plus, l'histoire se déroule au Havre, ma ville et j' ai adoré pouvoir imaginer cette histoire là où je vis.
Je vous invite à découvrir la plume de cet auteur !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
28 juin 1981

« Vous avez du feu ? »
Le parking du stade était désert, ne s’y trouvaient que la voiture de Patrick et celles de ses collègues. Il n’entendit pas tout de suite la voix qui l’interpellait, et ne se retourna qu’au second appel.
Il ne baissa les yeux que brièvement, le temps de sortir son zippo de sa poche intérieure. Lorsqu’il les releva, il était encerclé par quatre hommes taillés comme des rugbymen, sans aucune issue possible. Il tourna sur lui-même et leva les mains en signe d’apaisement.
— D’accord les gars, vous voulez quoi ? J’ai cent balles sur moi, et je veux juste rentrer voir ma femme et mes fils.
Patrick Delange venait de sortir des vestiaires. Lui et les gars avaient fait un bon entraînement. De l’avis général, ils auraient toutes leurs chances face à l’équipe de la raffinerie voisine, le dimanche suivant. Comme chaque semaine, les autres étaient allés vider quelques bières au bistrot voisin, histoire de refaire le monde entre collègues, coéquipiers et camarades. Mais cette fois, Patrick avait décliné l’invitation. Au cours de la semaine, il avait passé de nombreuses soirées en réunions syndicales, aussi avait-il promis à Lili qu’il rentrerait tôt ce soir. Il remonta le col de son blouson.
— Nous on veut rien, Patrick.
C’était l’homme qui l’avait abordé qui parlait. À la mention de son prénom, Patrick sentit un frisson parcourir sa colonne vertébrale.
— On a juste un message pour toi.
Il reçut le premier coup à l’estomac et se plia en deux. Le second l’atteignit à la mâchoire et le projeta à terre.
— Faut que t’arrêtes tes conneries, Patrick. Tu rendras service à personne en continuant à fouiner.
Les yeux rivés au sol, il vit trois paires de pieds s’éloigner. Il releva la tête. L’homme devait mesurer près de deux mètres. Solidement charpenté, il portait le cheveu ras. Patrick n’eut pas le temps de protéger son visage avant que ne l’atteigne la chaussure de sécurité. Il retomba immédiatement et, avant de sombrer, entendit très nettement :
— Patrick ? Embrasse Max et Guillaume pour nous.
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L’aiguille atteignait péniblement les cent-vingt kilomètres à l’heure, et la voiture faisait autant de bruit qu’un marteau-piqueur. Guillaume
et Sophie n’étaient partis que depuis une heure, et déjà la route leur semblait interminable. Assise côté passager, Sophie avait reculé son siège au maximum et posé ses pieds nus sur le tableau de bord. Elle pianotait sur l’autoradio pour trouver une station acceptable quand, comme elle levait la tête, son regard croisa un poste de gendarmerie sur une aire d’autoroute. Elle dressa un doigt rageur, machinalement, presque sans s’en rendre compte. C’était elle qui avait convaincu Guillaume de se rendre à Port-en-Bessin. « Au mieux, lui avait-elle dit, tu en sauras plus sur la mort de ton père. Au pire, on passera un week-end sympa au bord de la mer ». Elle avait alors réservé une chambre dans un hôtel de charme de la région. Une fois n’est pas coutume, elle avait opté pour un endroit romantique, avec dîner aux chandelles, champagne et compagnie. Une petite folie, mais ils ne partiraient pas en vacances cette année. Le lendemain de sa visite à la maison de retraite, Guillaume avait entrepris de retrouver la veuve de Serge Gastel. Elle accepterait peut-être
de lui parler du rôle joué par son mari dans les magouilles de l’entreprise,
et dans la mort de Patrick Delange. Il avait donc appelé un certain nombre
de Gastel relevés dans l’annuaire, avant de tomber sur un certain Bernard Gastel, cousin de l’ancien cadre de Basile, qui avait refusé de lui parler
de Serge mais avait fini par lui dire que sa veuve, Catherine, s’était installée « dans un patelin paumé au fin fond de la Manche ».
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