La face nord du coeur

Cette histoire reprend l'héroine de la trilogie de Batzan, Amaia Salazar, avant les événements de la trilogie. Elle a 25 ans, vient d'intégrer la police de Pampelune et suit un séminaire aux USA, qu'elle connait bien pour y avoir réaliser une grande partie de ses études.
La star du séminaire est Dupree, agent du FBI, spécialiste des tueurs en série.
Chargé des meurtres du mystérieux compositeur, il embauche Amaia qui a fait preuve de clairvoyance lors d'une enquête en Espagne, afin qu'elle apporte son regard sur cette affaire étrange. Ce qui les ménera à La Nouvelle Orléans au moment où Katrina arrive. Alternant l'enquête en cours avec les souvenirs d'enfance d'Amaia, jours terribles où à Elizando, sa tante cherche à la protéger de sa mère. Vaudou et mystères basques se mélent au réalisme d'une enquête difficile face à un meurtrier sans visage.
Histoire qui complète la trilogie, elle peut être lu sans avoir lu les précédents tomes (même si c'est mieux).
C'est un suspens sans faille, précis avec des personnages bien campés, solides. La tragédie de Katrina est implacablement décrite au travers de personnages émouvants comme Nana où comme les détectives de la ville qui découvrent leur ville au lendemain du passage de l'ouragan. Un peu du surnarturel complète un décor riche.
Une belle réussite.

Il faut reconnaitre que ce roman policier commence très fort !

Dans l'Oklaoma, un gamin de onze ans, Albert, à moitié écrasé par les poutres d'un poulailler dans lequel il s'est réfugié en plein milieu d'une tornade, va assister (sans être vu) à l'assassinat de toute la famille de son copain Tim Jones.

Le ton est immédiatement donné et on savoure par avance le plaisir de s'immerger au coeur d'une intrigue bien noire !

En août 2005, Amaia Salazar (vingt-cinq ans) policière basque-espagnole originaire d'Elizondo, est en stage au FBI aux US et va rencontrer un ténor du profilage, Aloisius Dupree (cajun de quarante-quatre ans) qui va s'intéresser à son talent intuitif et à son extraordinaire perspicacité. le duo de choc va – juste au moment de l'arrivée de l'ouragan Katrina, à la Nouvelle-Orléans – tenter de repérer et de stopper « le compositeur », un serial killer hors norme qui tue des familles entières lors de catastrophes naturelles (toujours le même nombre de membres, mêmes âges, mêmes sexes …)

Lecture haletante, style et écriture particulièrement efficaces et très « visuels, analyse psychologique brillante, on dévore les 676 pages de ce palpitant récit avec une immense gourmandise ! Un vrai travail de « pro », aucun détail n'est négligé ou laissé au hasard (sans que ce soit pour autant ennuyeux !) Une énigme parfaitement construite, très « cérébrale ». L'ambiance lors du passage de Katrina est sérieusement documentée …

À noter, en parallèle, le mystère commun (un peu angoissant) qui entoure l'enfance respective d'Amaia Salazar et d'Aloisius Dupree; Bref, pour moi il s'agit d'un sans faute : j'ai A-DO-RÉ !

J'aurai donc lu tout Dolores Redondo!
Et ce dernier opus, qui chronologiquement précède la fameuse trilogie ibérique , est bien meilleur encore.

Lecture addictive et pavé dévoré !

On y retrouve notre inspectrice en tout début de carrière, avant le retour au pays dont il avait fallu l exfiltrer pour cause de mère malfaisante, folle à lier, obsédée par l'infanticide de cette fille en particulier.

Encore une fois, l'écriture et les énigmes s'avèrent savoureuses. L' histoire des différents protagonistes, le passé et le présent, le vaudou et autres croyances impies, s'entremêlent intelligemment alors que Katrina dévaste tout sur son passage , favorisant même le monstrueux.

Sur la piste d'un tueur en série, le FBI et ses agents hétéroclites n'échappent ni au bayou ni à la folie des hommes.
Moiteur du climat et de celle du lecteur qui ne verra rien venir et découvrira au fil des pages l'ouragan de l'intérieur.

Dolores Redondo est bel est bien un auteur qui compte dans ce genre. J'avais peur de me lasser.. Raté !

Coup de coeur ! Tout comme pour sa trilogie .
Mais comme j'aime ce personnage d'Amaia…
L'ambiance dans laquelle se déroule le roman rajoute une couche anxiogène au déroulement de l'enquête… la lutte contre le temps à la fois pour arrêter le tueur en série et à la fois la peur de l'ouragan Katrina qui fonce sur la ville. En plus de l'enquête qui est menée de main de maître, il y a les rapports humains, les personnages avec leurs secrets et leur part d'ombre, une ambiance en clair-obscur, des non-dits et des rivalités, des intuitions, de l'émotionnel…
Ce roman parle de légendes, de sectes, de crimes rituels, de mythologie basque, de vaudou, de guérisseurs, de sorciers, de sorcières, de magie.
Ce roman touche au passé des personnages, à la transmission, aux origines, aux peurs et aux blessures de l'enfance. En plus d'etre un thriller psycho-psychologique, c'est une investigation poussée, dans des circonstances difficiles et des conditions extrêmes.
Et pour qui a lu la trilogie (ce n'est pas nécessaire) , on retrouve par moments atmosphère si particulière de Batzan. Même s'il est difficile de comparer Louisiane et Pays basque, les croyances se rejoignent, les mythologies aussi.
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Attention chef d' oeuvre !
Voilà pour l accroche et pour vous inciter à lire ce merveilleux polar de Dolores Redondo ,autrice que j ai découvert à la faveur de cette lecture.
Au delà de la recherche d'un tueur en série psychopathe qui élimine des familles entières toujours à la faveur de catastrophes naturelles(ouragans, tornades.déluges en tous genre) Dolores Redondo nous entraîne à la Nouvelle Orléans dans les coulisses de l' ouragan Kathrina et des rites vaudous des bayous. C 'est l occasion d 'une description précise et remarquable de ce terrible évènement : ça sent, ça pue, ça crie et ça pleure comme si on y était ! le travail de la police et des secours est également honoré sans oublier évidemment la détresse humaine des sinistrés .décrite avec détails et émotions.
Enfin, les 2 enquêteurs Amaia ,,la profileuse - quand même un peu surdouée!- d' origine Basque espagnole,et le flic américain du FBI Dupree ont tous 2 de lourds passés chargés de douleurs et de sorcellerie qui se font écho .Ils nous éloignent d "ailleurs parfois un peu loin de l 'enquête initiale.
Un roman intense qui nous retient et nous envoûte . Au delà de la seule énigme policière,il nous conduit à la frontière du surnaturel là où se trouve peut être la face nord du coeur. ?

J'ai lu tous les livres de Dolorès Redondo.
J'avais eu un coup de coeur pour sa trilogie du Baztan. région du nord de l'Espagne où l'inspectrice Amaia Salazar mène une enquête dans son village natal où elle n'a pas mis les pieds depuis des années à cause d'un drame familial

Dans ce roman ci, nous sommes en Louisiane pendant l'ouragan Katrina : Amaia a été sélectionnée par le FBI pour une enquête sur un serial killer.
il semblerait que cela se situe avant la trilogie du Baztan . on y parle de nouveau de son enfance, des mythologies de sa région et un parallèle est établi avec les croyances vaudou.
le livre est très bon, on tourne les pages à toute allure tant on veut connaître la suite.
une tension, un récit circonstancié des dommages à la nouvelle Orléans et de la détresse des personnes, nous brossent un tableau convaincant
bluffant.
a lire absolument

Pendant un séminaire un Quantico, la sous-inspectrice Amaia Salazar, de Pampelune, est remarquée par le célèbre agent du FBI Aloysius Dupree. Son génie logique et ses déductions intuitives vont devenir les outils affutés dans la recherche et la traque d'un exterminateur de familles qui sévit pendant les terribles ouragans que subit régulièrement l'Amérique. Un roman très documenté sur le fonctionnement et l'organisation de la police, du profilage, des sérials killers, mais également sur les terribles épreuves de la population de la Nouvelle-Orléans durant l'Ouragan Katrina en 2005. C'est un savoureux mélange de réalisme et de folklore fantastique autour des mythes
et croyances religieuses Euro-Américaines dont les deux protagonistes ont été marqués pendant leurs jeunes années et qui font d'eux des enquêteurs pugnaces et sensibles aux malheurs des autres. Une ambiance à la 'James Lee Burke", très américanisée pour cette auteure espagnole à découvrir.

Ayant lu et adoré la trilogie du Baztan, j'avais envie de découvrir le nouveau Dolorès REDONDO, dans lequel la jeune sous-inspectrice Amaia SALAZAR est stagiaire au siège du FBI. Cette histoire précède donc la trilogie et nous donne des explications supplémentaires sur la jeunesse très tourmentée de l'héroïne, qui est très attachante et dont on ne peut que saluer le courage et l'engagement.
Au-delà de l'histoire personnelle d'Amaia, ce qui frappe le plus dans ce livre, c'est la description des ravages provoqués par l'ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans. L'auteure réussit à nous faire revivre l'enfer subi par ses habitants et c'est très poignant.
Le côté "découverte des croyances" et corrélation avec celles du Pays Basque espagnol est également très intéressant, et comme le dit Amaia, même si l'on n'y croit pas, il faut respecter ceux qui y croient.
L'enquête par elle-même avec la recherche de ce tueur de familles est assez captivante pour obliger le lecteur à ne pas abandonner facilement le livre en fin de soirée !
" La face nord du coeur " est donc pour moi un vrai coup de coeur et je le recommande vivement en souhaitant que ceux qui n'ont pas lu la trilogie du Baztan auront, après cette lecture, envie de la découvrir, car le voyage au coeur du Pays Basque espagnol vaut le détour !

Quel bonheur que ce polar! D. Redondo nous ballade du pays basque à la Louisiane, d'un folklore à un autre, hésite, en équilibre entre le fantastique et le réalisme, le rationnel et l'inexplicable, sans jamais entamer le plaisir du suspens. Même si Amaia a parfois de faux airs de Clarice Starling, D. Redondo a su lui donner une personnalité propre, et un surtout un passé...
L'auteur s'offre même le luxe d'abandonner une enquête au trois quart du roman pour en commencer une autre, qui nous passionne tout autant...
C'est aussi une incroyable chronique documentaire de l'ouragan Katrina en 2005, de sa gestion catastrophique et de ses conséquences sur la population, heure par heure; mais qui n'est jamais démonstrative ou didactique, elle s'intègre harmonieusement dans le récit.
C'était ma première rencontre avec Amaia Salazar, ce ne sera certainement pas la dernière...

On retrouve ici l'enquêtrice Amaia Salazar, déjà présente dans une trilogie  précédente, mais ce récit est indépendant.
Août 2005, en stage au FBI, elle attire l'attention de certains enquêteurs de par ses capacités de déduction très intuitives.
Lors d'un exercice,  elle  aborde sous un autre angle  une affaire non résolue sur un exterminateur familial.
Celui-ci sévit après le passage de catastrophes naturelles...et une tempête,  Katrina, étant signalée aux abords de la Nouvelle-Orléans, un détachement auquel est adjointe Amaia se rend dans l'oeil du cyclone..
La plongée dans le désastre de la catastrophe est immersive, la traque est passionnante, alimentée par le récit du travail de plusieurs équipes,  aux personnages variés et très bien construits. On se promène dans un Quartier Français  dévasté,  ou dans l'hostile bayou, berceau du Vaudou...
On découvre également les blessures d'enfance d' Amaia, qui nous livrent les clefs pour comprendre ce personnage, au travers de son histoire familiale,  et cela constitue quasiment un roman dans le roman.

Dense, bien construit, ce polar a le souffle de romans sur traque de serial-killers comme "le Silence des Agneau" ou "L'âme du mal".
Le seul bémol,  qui n'est peut-être pas du fait de l'auteure mais de la traduction : les personnages "sussurent" beaucoup de phrases, et ce tic d'écriture bloque parfois la fluidité.

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