L'art c'est l'harmonie. L'harmonie c'est l'analogie des contraires, l'analogie des semblables, de ton, de teinte, de ligne, considérés par la dominante et sous l'influence d'un éclairage en combinaisons gaies, calme ou tristes.
Avec une minutie qui semble quelquefois excessive, il calcule tout dans les moindres détails, il étudie et organise l'espace, les lignes et les tons, les ombres et les lumières avec une rationalité systématique.
Seurat... c'est un chimiste du ton; c'est le poète le plus sensible au charme de l'enveloppe, à l'espèce de brume psychique doit il voit emmitouflés les vivants; enfin, c'est un styliste, il est inquiet de cette géométrie secrète de droites, de courbes, de spires et d'arabesque qui, imposant aux formes un rythme et une cadence, nous les font apparaître plus mystérieusement belles.
Il dira à Charles Angrand : Ils voient de la poésie dans ce que je fais. Non, j'applique ma méthode et c'est tout.
Il bien sûr intéressé par les recherches des impressionnistes. Mais il n'a aucune intention de suivre le style des autres. Il ne veut que suivre que sa propre méthode.