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EAN : 9782749300979
55 pages
Vents d'Ouest (27/08/2003)
3.54/5   14 notes
Résumé :
*************************** MARDI 11 SEPTEMBRE ***************************
"NOUS HABITONS À UN BLOC ET DEMI DU WORLD TRADE CENTER DANS UN ENSEMBLE D'APPARTEMENTS NOMMÉ LE GATEWAY PLAZA.
A 8H48, LE PREMIER AVION A FRAPPÉ."
INSTALLÉ À NEW YORK DEPUIS QUELQUES ANNÉES, LE DESSINATEUR DANOIS HENRIK REHR EST AUX PREMIÈRES LOGES, LE 11 SEPTEMBRE 2001.
ÉVACUÉ D'URGENCE, SANS NOUVELLES DE SA FEMME ET DE SON FILS, IL TRAVERSE UNE LONGUE JOURNÉE DE... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Jusqu'à ce jour, aucune lecture concernant les évènements du 11 Septembre 2001 m'avait réellement satisfait. le 11e Jour avait été catastrophique. A l'ombre des tours mortes de Spiegelman était décevant...

Dans ce témoignage d'un père de famille qui vivait juste à côté des buildings du World Trade Center, j'ai senti toute l'horreur de cet acte de terrorisme sans pareil dans l'histoire du monde. Il s'inquiète pour l'un de ses fils resté coincé à l'école qu'il a peur de ne pas pouvoir protéger contre quelque chose qui le dépasse. Peut-être que j'ai ressenti tout simplement l'émotion d'un père pour un jeune enfant qui ignore le monde dans lequel il vit. L'insouciance des enfants est un bienfait dans des moments tragiques.

J'ai bien aimé également les réflexions de l'auteur ici et là notamment quand il dit que ceux qui ont fait cela ressentaient certainement de l'amour pour leurs propres enfants. Cela rend une certaine gravité au récit tout en le mêlant à la réflexion. le XXIème siècle a bien mal commencé avec ces années Bush...

Il est vrai qu'il y a un côté bourgeois new-yorkais qui vit dans le traumatisme à chaque coup de tonnerre qui pourra énerver le lecteur peu indulgent. J'arrive toutefois à comprendre même lorsque le sentiment dominant chez l'auteur est la colère contre les terroristes et la manière de les torturer à mort. Il n'a pas été qu'un témoin de la catastrophe mais tout son monde s'est écroulé. Plus jamais une telle infamie ! Tout conflit peut se régler autrement qu'en s'en prenant à des innocents. Un récit poignant et intelligent.
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J'ai lu « Mardi 11 septembre » le 11 septembre 2019 pour le devoir de mémoire de l'horreur qu'a été la destruction du World Trade Center. J'aime me remémorer les faits, en général par le biais de la lecture.

Ici c'est avec l'oeil d'un dessinateur que nous vivons l'horreur, en dehors des tours mais dans le même quartier.

Nous sommes sur un récit qui parle surtout de la famille, femme, enfants, comment joindre ses proches, l'inquiétude, est ce que l'école du fils aîné a mis les enfants en sécurité, ce parce que tout est bloqué, on ne peut pas se déplacer dans les rues. L'incompréhension est totale.

J'ai beaucoup aimé les dessins en noir et blanc, bien que simples ils sont faciles à appréhender.

Cette lecture est une piqûre de rappel importante à mes yeux. Et dire qu'au collège de mon fils, ils n'ont pas abordé le sujet en classe, c'est aberrant car l'événement est si dur et grave que chaque 11 septembre, pour ma part, l'horreur refait surface, et qu'il ne faut surtout pas oublier.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Une petite BD découverte dans le cadre d'une exposition sur la Bande Dessinée historique, lue d'une traite. J'étais "curieuse" de lire un témoignage de l'effondrement des tours jumelles, un point de vue intérieur.
L'auteur nous raconte son onze septembre, sans vision de l'horreur, mais de son point de vue à lui, surtout l'inquiétude de retrouver son fils et sa femme qui venaient de quitter leur appartement à deux pas du drame. C'est un mari et un papa que l'on suit, avec en toile de fond son amour incommensurable pour ses enfants et pour sa femme.
Quelque temps après l'attentat, il est déplacé avec tous les habitants de l'immeuble vers un endroit plus sûr et il attend des nouvelles de son fils. Quand on apprend qu'il est vivant, l'émotion est intense, mais racontée là avec beaucoup de pudeur.
Cette BD est finalement une petite histoire dans L Histoire, un petit bout de vie. Il m'a manqué cependant pour la compréhension quelques petits éléments temporels, car finalement on ne sait pas exactement combien de temps se passe avant qu'il retrouve sa femme et son fils aîné.
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- "LA BD" : MARDI 11 SEPTEMBRE, 2003, HENRIK REHR, ÉDITION VENTS D'OUEST, 55 PAGES.
******************************************************
- "LA CITATION" :
Pour commencer, je trouve que ce livre comporte une certaine forme de remise en question. Et donc, j'aimerais donner en guise de citations ces phrases à la fin de la BD.
P. 48 : "Les murs et le plafond de notre appartement avaient l'habitude de nous offrir le confort et nous protéger du monde extérieur. Maintenant, ils peuvent s'effondrer et tuer. Et les avions qui traversent le ciel ne sont pas que des synonymes de vacances ou d'aventures, mais aussi des armes potentielles".
P. 55 : "Ce n'est pas une petite chose que de trouver sa place dans le monde...".

- "LA CRITIQUE / LE COMMENTAIRE" :
BD très passionnante. On nous donne un angle de vue différent de ce que l'on a pu entendre, ou lire sur les attentats de 2001.
En effet, nous sommes plongés au coeur de cette attaque de grande ampleur, dévastant un quartier entier de New York.
J'ai remarqué, à ma grande surprise, que cette bande-dessinée ne contient aucune vengeance ou remord envers les terroristes. Elle reste très sobre d'où la phrase de fin du résumé de l'éditeur : "un récit poignant et intelligent".
Ensuite, j'ai trouvé que l'histoire racontée était très complète, à l'inverse de certains romans, cette BD "nous raconte" une fin digne de ce nom, car on y apprend la vie de l'auteur après les attentats, comment il a vécu les jours voire les mois suivants le drame.
Selon moi, ce récit a donc pour but, d'apaiser la douleur des victimes directes ou indirectes (livre sorti 2 ans après les attaques).
Enfin, attention, à ne pas se perdre, pour de petits lecteurs, comme moi, ce livre comporte quelques flash-back (retour dans le passé) pouvant être déroutants !

Je conseille la lecture de cette BD très courte et très simple à lire, alors que l'événement à raconter quant à lui l'est moins et a marqué l'histoire à jamais.
Bonne lecture au calme ...

LU PAR #MAËL P. / 2NDE 4
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J'en ai pensé quoi, de l'histoire ? le 11 septembre, tout le monde s'en souvient. Tout le monde est capable de dire ce qu'il faisait quand il a "appris".... Henrik Rehr n'a pas appris la nouvelle, il a vécu le drame en direct. Il était chez lui, sa femme venait de partir travailler, son fils ainé était en route pour l'école. Il a du réagir, s'occuper de son fils de deux ans, fuir le centre de Manhattan pour trouver refuge de l'autre côté du fleuve, sans savoir ce qu'il était advenu des siens... L'auteur raconte ce moment avec beaucoup de pudeur. Il raconte ces heures d'attente et d'angoisse, et les semaines qui ont suivies, sans juger, sans accuser, comme un journal qu'il aurait écrit au fil des évènements. Une vision de l'intérieur de ce qui c'est passé, très posée, mais glaçante malgré tout.

L'album ? Chez Vent d'Ouest, moyen format couverture cartonnée, 55 pages

Le dessin ? Les traits sont clairs, précis, les personnages très réalistes, le tout en noir et blanc. Sans être vraiment beau, le dessin est très détaillé et contribue à l'ambiance de la BD.

Donc j'en retiens... comme tout le monde, j'ai un souvenir très précis du 11 septembre, et lorsque j'ai découvert cette BD au détour d'un rayonnage de la médiathèque, j'ai été curieuse de lire ce témoignage. Sans m'émouvoir vraiment, car à aucun moment l'auteur n'essaie de nous tirer les larmes, l'histoire de cet homme et de sa famille remue le souvenir de toutes les images dont les médias nous ont abreuvés durant cette période, et rappelle des choses qui ont marquées. C'est un très beau témoignage, une forme originale, qui m'a beaucoup plu.

Et je l'ai lu grâce à... à ma médiathèque, comme souvent !
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Comme 1914 a marqué l'entrée dans le XXe siècle, le 11 septembre 2001 marque l'entrée dans le XXIe siècle.
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