Le premier tome était une romance qui faisait du bien avec un contexte de départ tout simple, celui de présenter un groupe de nanas réunies chaque mardi pour leur soirée tricot. Cela peut paraître assez vieillot de nos jours je vous l'accorde, mais si on y regarde de plus près, c'est surtout une excuse pour se retrouver et papoter de problèmes de coeur autour d'une bonne bouteille de vin.
L'auteur malgré ça ne parvient pas très bien à présenter ses personnages secondaires, il faut l'avouer, il y a beaucoup de nanas et leur personnalité n'est jamais vraiment développée. Juste une esquisse très scolaire et enfantin : la gentille, la sage, la loufoque, etc. Il faut attendre en réalité le tome qui leur aient consacrées pour voir leur véritable consistance. Si Janie n'était pas un personnage hyper attachant dans le premier tome (elle a un trouble de la personnalité un peu trop gonflant pour moi), l'histoire d'A d'Elisabeth rattrape de beaucoup le niveau. Elle est drôle, elle a des phrases tellement excellentes qui nous font sourire et rire.
Et en face (soupire), Niccolò Manganiello. Dois-je en dire plus ?
Si
Penny Reid réussit bien quelque chose, c'est ses personnages masculins. Ils sont charismatiques, magnétiques et c'est impossible de ne pas craquer. L'histoire d'A s'annonce torride, intense avec tellement de regrets et de rancoeurs que pour les fans d'échanges jet'aime-jetedéteste c'est parfait. Elisabeth résiste, elle tient bon car elle ne veut plus jamais souffrir. Aimer c'est accepter de souffrir en perdant l'autre, alors elle préfère ne pas s'attacher aux hommes et ne rien construire. Quant à Nico, on comprend assez vite ses réels sentiments envers elle même si on se demande comment une star de l'écran peut encore en avoir pour elle ?
Il y a beaucoup d'humour dans ce tome, mais ce n'est pas que cela. Il y a aussi une palette émotionnelle amoureuse large : la tendresse, la séduction, les doutes, les peurs, la passion et l'amour. Il y a ces phases où on se pose des questions, où on ne fait que penser à l'autre et notre esprit est ommnibulé par l'autre du matin au soir.
Penny Reid parvient tout au long de son tome à nous maintenir accro, on ne lâche pas ce roman. Il n'y a pas de longueurs et même avec ses évènements rocambolesques (comme dans le tome 1), on ne décroche pas. J'accepte son dénouement prévisible, j'accepte ces petits suspens abracadabrent parce qu'au final ce qui compte vraiment, c'est les émotions que nous arrivons à avoir avec cette jolie romance contemporaine.
J'ai beau ne pas être une midinette, de temps en temps, j'aime couiner avec une bonne romance bien romantique. Une lecture qui raviera les fleurs bleues, les fans de chick-lit (ça se dit encore ?), les romantiques et celles qui adorent glousser. Une saga à ne pas rater et une nouvelle collection qui mérite d'être connue !