J'ai apprécié cette trilogie. J'ai aimé comment Bernadette Renaud aborde le thème de la communication au sein de la famille et du couple en particulier. Récit plutôt triste, mais qui finit bien tout de même.
Ce roman permet de suivre l'évolution de la société québécoise sur une période d'une cinquantaine d'années (transport, communications, moeurs, etc.)
Le tome 2 est un peu long, mais le tome 3 est bien écrit et conclut bien la série.
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Une de mes premières séries. J'avais aux alentours de 14 ans. L'histoire m'échappe, mais je me souviens des émotions ressenties. J'avais adoré ! Peut-être lui trouverais-je plein de clichés aujourd'hui, mais ça fait partie des oeuvres qui ont façonné ma passion pour la lecture. Alors, tout mon respect et merci !
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La vapeur, ça a fait son temps. On est en 1939 : on choisit entre l’électricité ou le diesel. C’est tout. C’est l’un ou l’autre. La vapeur, c’est fini, ça!
Il n’avait même plus la force de s’emporter, d’effrayer les autres de son autorité. Il était accablé par un sentiment d’impuissance qui le paralysait. Rien ne pourrait lui redonner sa fille. Rien ne pourrait effacer les dernières heures, le ramener en arrière dans le temps, avant que tout cela n’arrive.
Les enfants, c’est bien du souci, mais c’est les seules vraies joies pour une femme mariée. Heureusement qu’on a ça.
Une fille qui sait se tenir, ça peut aller n’importe où. Mais une dévergondée, ça profite de toutes les occasions.
On a jamais été habitués dans le facile. Ça veut pas dire que c’est pas faisable.