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EAN : 9782879232768
173 pages
Editions A. Barthlémy (01/10/2017)
5/5   1 notes
Résumé :
10 et 11 octobre 2014, XXXIes journées internationales de Lourmarin organisées par les Rencontres Méditerranéennes Albert Camus : cette année, nous avons choisi de ne pas proposer de thématique aux intervenants à ces journées. Besoin de prendre un autre souffle après l'intense année 2013 et nécessité d'aller toujours plus avant dans la lecture et l'approche de l'actualité de l'oeuvre de Camus : si "Carte blanche" est un clin d’œil à Cocteau, il n'est pas question de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cet ouvrage est issu des 9 communications présentées lors des journées d'octobre 2014, organisées à l'Espace Albert Camus à Lourmarin (Vaucluse) par l'Association Rencontres Méditerranéennes Albert Camus :
- Entre violence et non -violence ; retour sur l'Homme révolté (Rémi Larue)
- Conscience et résistance : Camus et les républicains espagnols (Evelyn Mesquida)
- « Les avocats de Camus » : faire le point sur les tentatives de christianiser sa vie et sa pensée (Giovanni Gaetani)
- L'enfant, la mère et le savoir dans le Premier Homme d'Albert Camus et dans le Tramway de Claude Simon (Cécil Yapudjian-Labat)
- Albert Camus, un étranger au Brésil (Samara Geske)
- « La mer au plus près » : le poème du sujet (Alexis Lager)
- Camus et l'esprit coopératif (Alessandro Bresolin)
- le temps des hommes et la monstruosité chez Camus (Laurent Bove)
- Albert Camus : le don de l'oeuvre (Franck Planeille)
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La vie d'un lecteur peut ainsi se passer dans un dialogue perpétuel avec une oeuvre sans être pour autant un enfermement dans cette oeuvre. Car les rencontres sont nombreuses, les connexions multiples avec d'autres oeuvres qui l'ont précédée ou qui l'ont suivie. Une espèce de couronne solaire se constitue alors, éclairant notre temps comme les temps anciens, qui ajoute au sentiment de fraternité dans le présent celui d'une fraternité universelle à l'échelle des siècles. N'est-ce pas là la vraie fécondité d'une oeuvre d'art qui nous fait entrer dans le mouvement de ce que Malraux appelait "le fleuve mouvant des formes"?
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Dans son discours de Suède, Camus mentionne l'Espagne qui souffre, arborant sur le revers de son veston de cérémonie la seule décoration qu'il a accepté de recevoir et de porter, celle de l'ordre de la Libération de la République espagnole en exil. Au retour de Stockholm, il accepte aussi une invitation des républicains espagnols. Il leur dira : Dans la vie d'un écrivain de combat, il faut des sources chaleureuses pour venir combattre l'assombrissement dont j'ai parlé et le dessèchement qu'on trouve dans la lutte. Vous avez été et vous êtes pour moi une de ces sources et j'ai toujours trouvé sur mon chemin votre amitié active et généreuse.
Quand il recevra l'argent du Nobel, une partie ira aux réfugiés politiques espagnols en France. Avec la même discrétion que toute l'aide qu'il n'avait cessé de leur apporter auparavant.
Fidèle à ce peuple espagnol "qui n'a jamais démérité à la face du monde depuis l'heure désespérée de sa défaite" en 1954 encore il lui dira son amitié et sa reconnaissance:
C'est de vous, c'est de l'Espagne en partie, que quelques uns d'entre nous ont appris à se tenir debout et à accepter sans défaillance le dur devoir de la liberté. Pour l'Europe et pour nous, souvent sans le savoir, vous avez été et vous êtes des maîtres de liberté.
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Sans cesse labourée, retournée, par les lectures critiques, explicatives, interprétatives, l'oeuvre camusienne reste cependant à la fois ouverte et fermée. Bien trop souvent peut-être, les habitudes universitaires, les règles du genre dans la conférence ou la communication, "recouvrent" l'expression authentique d'une lecture personnelle et régulière, d'une vie avec l'oeuvre qui sont l'expérience de nombre de ses lecteurs. En effet, chacun d'entre nous a une relation personnelle à l'oeuvre autant qu'à l'homme. Nous pouvons ainsi témoigner de la rencontre avec Albert Camus comme d'une expérience unique et personnelle. Mais comment exprimer cela? Ce mystère se noue peut-être dans l'idée souvent perçue mais rarement analysée, et en apparence toute simple, du don.
Ce mot dit aussi bien ce que l'on donne que ce que l'on reçoit. Il dit aussi une sorte de capacité presque innée à faire quelque chose. (...) Pour recevoir, il faut savoir donner, et réciproquement. Pour cela, il faut avoir un don et le cultiver. Dans la préface à l'Envers et l'Endroit, Albert Camus dit le premier don qu'il a reçu : Par son seul silence, sa réserve, sa fierté naturelle et sobre, cette famille, qui ne savait même pas lire, m'a donné alors mes plus hautes leçons, qui durent toujours (OCI,33)
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