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Adèle d'Aiguebrune tome 1 sur 2
EAN : 9782266103862
533 pages
Pocket (16/01/2003)
4.24/5   21 notes
Résumé :

1797, en pays d'Horte, avec pour bourg Mareuil, pour villes voisines Angoulême au nord, Périgueux au sud. Adèle, réfugiée dans la solitude de son château croulant d'Aiguebrune, entourée de ses fidèles, se souvient et écrit, pour sauver la mémoire des êtres chers.

Rude enfance pour Adèle, qui a coûté la vie à sa mère, et tout de suite, le combat : celui d'une petite fille marquée par l'infirmité. Mais la boiteuse ne manque pas de ressource... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je remercie très sincèrement l'amie qui m'a fait connaître ce livre dont je ne soupçonnais même pas l'existence. La quatrième de couverture est suffisamment explicite pour que je n'en fasse pas un résumé. J'ai adoré ce bouquin et le tome 2, "L'heure d'Elise", me tend les (bras) pages ! Pourtant, cette période n'est pas forcément celle que je préfère. Mais lorsque c'est aussi bien écrit, de façon aussi fluide, me tenant en haleine à chaque page, je ne peux que dire bravo ! On ne peut qu'avoir de la compassion pour cette pauvre Adèle qui, bien qu'ayant démarré, dans la vie, avec un handicap, a une force de caractère qui force le respect et un coeur qui, à plusieurs reprises, a failli la perdre. le fait qu'elle soit la narratrice du roman ne fait que renforcer les sentiments que l'on peut avoir à son égard.

De plus, ce texte permet également de se rendre compte de l'atmosphère - ô combien étouffante ! - régnant à cette période. Les rapports étaient complexes et ne se bornaient pas à cette dualité peuple / nobles. Ceci est bien mis en relief et permet ainsi de faire tomber des clichés tenaces.

J'aime ces romans historiques qui associent réalité et fiction. Ils permettent d'apprendre des choses tout en s'évadant. Je ne connaissais pas Pascale Rey mais je peux vous assurer que je vais lire ses autres ouvrages ! Ouvrez Adèle d'Aiguebrune, vous ne pourrez plus vous arrêter !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Je dois reconnaître que j'avais un certain nombre d'a priori en entamant la lecture de ce roman qui s'est retrouvé entre mes mains un peu par hasard, mais cela a été une excellente surprise !

Ce roman est d'une grande qualité, très bien écrit, avec une intrigue captivante, une héroïne attachante, des personnages bien travaillés et dont la mentalité est parfaitement restituée et nuancée (des familles nobles aux révolutionnaires). Loin d'être un énième livre se déroulant sous la Révolution française, Adèle d'Aiguebrune nous propose un récit original avec des thèmes forts comme le handicap ou la relation parents / enfants. le contexte historique est aussi bien rendu et on sent que l'autrice a mené des recherches poussées.

J'ai hâte de lire le second tome !
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À la veille de la Révolution, la très ancienne famille d'Aiguebrune se meurt, comme son château, perdu dans les collines de l'Angoumois. le plus triste des destins attend Adèle d'Aiguebrune, née boiteuse, pauvre et ignorée de tous. Chez ses voisins Champlaurier, où une société provinciale s'étourdit de fêtes et de bals, elle sert de gouvernante à la jeune Elise, une enfant fragile et délicate qui lui ressemble beaucoup.
Et c'est 1789. Les menaces s'accumulent autour du grand château et de ces nobles insouciants. La Terreur condamne les Champlaurier. Marsaud, ancien cocher et ami d'enfance d'Adèle, s'est rangé auprès de l'accusateur public. Il a voté sa mort en même temps que celle d'Elise. Par quelle inimaginable cruauté pourra-t-il envoyer ces deux innocentes à l'échafaud ?
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le soir tombe lentement. Un reste de lumière vient mourir sur l’eau, s’enfonçant comme une lame dans la surface calme que rien ne peut déchirer. Comme j’aime cet étang, sa sauvagerie paisible et son indifférence. Aux heures les plus cruelles, c’est ici que je suis venue chercher un peu d’apaisement. J’y viens encore ce soir, malgré le froid. Il n’est de souffrance que l’étang ne puisse partager avec moi. Depuis si longtemps que nous sommes ensemble. Depuis toute ma vie.
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