Editée par Le1, l'hebdo, cette somme de textes sur l'école et l'éducation provient d'articles publiés dans les différents numéros: beaucoup d'idées, de mises en perspectives et de pistes pour une autre façon de "faire école", bien loin des revendications stéréotypées des syndicats et du discours ambiant.
Un phrase résume cela: "La réussite scolaire est une question de liens, pas que de moyens".
Commenter  J’apprécie         20
Le 7 avril 1994 débutait le génocide des Tutsi au Rwanda. Trente ans plus tard, Augustin Trapenard accueille cinq auteurs qui, tous, publient des ouvrages consacrés à ce génocide. C'est le cas de Dominique Celis pour "Ainsi pleurent nos hommes", paru chez Philippe Rey et au Livre de Poche.
Au coeur des mille collines du Rwanda, Dominique Celis peint une toile émouvante de la post-tragédie du génocide des Tutsis. Son premier roman révèle les cicatrices invisibles qui persistent malgré la rhétorique d'unité nationale. Dans ce récit poignant, les personnages d'Erika et Vincent portent le poids des souvenirs douloureux de leurs proches perdus lors des massacres de 1994. Les rues paisibles et les stations-service cachent les visages des bourreaux d'hier, rappelant constamment la tragédie passée.
À travers la voix envoûtante d'Erika, Dominique Celis explore un amour en lutte contre le poids du passé. Même séparés, leur passion reste palpable, alors qu'Erika exprime ses regrets et ses désirs à travers des lettres intenses, marquées par l'empreinte indélébile de ses souffrances.
Un premier roman on ne peut plus puissant qui révèle la quête de résilience dans un pays marqué par la douleur collective, et qui pose des questions sur la nature humaine et la possibilité de trouver l'espoir même dans les moments les plus sombres de l'histoire.
+ Lire la suite