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EAN : 9782330048327
362 pages
Actes Sud (04/03/2015)
3.5/5   7 notes
Résumé :
Elle flanquerait le contenu de sa vie dans une boîte à chaussures. L’heureux et le subi, les tentatives, marottes, loupés, hontes passagères et courtes gloires, le tout en vrac sans arrangement. La boîte à bout de bras, elle la présenterait au monde.”

Un livre jubilatoire où défile la génération des années 1970, alors que Mastroianni aimait encore Catherine Deneuve. Où s’affiche un amour profond pour Paris, les rues, les places, les recoins et les st... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un roman autobiographique atypique, dont l'écriture, étrange et juste, l'est tout autant que l'auteure, que j'ai également trouvée très touchante. En effet, elle nous fait évoluer dans sa sphère familiale proche (parents, soeur et compagnons), tout en nous entraînant dans sa vie parisienne, aspect que j'ai beaucoup apprécié. Au fil des pages, l'héroïne / auteure se dévoile, se dérobe, nous offre ses réflexions sur sa famille, sur les relations familiales et humaines plus généralement. J'ai passé un bon moment avec ce roman acheté au hasard des stands lors de mon premier passage au Salon de Paris.
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Née à la fin des années 60, Cécile nous raconte sa vie, celle d'une fille souriante (cela exaspère certains), joyeuse, pleine de vie et d'entrain. Il y a les parents, hauts en couleurs, issus de milieux sociaux différents leur union chaotique, la grande soeur Catherine, admirée par Cécile mais qui va progressivement s'éloigner de sa cadette au grand désarroi de celle-ci. Les rôles que nous imposent insensiblement la famille, la société, mais toujours cette volonté de rompre, de faire un écart pour mieux se retrouver.
Cécile Reyboz nous livre ici une autobiographie voilée (au sens où un roue peut l'être), jamais ennuyeuse, toujours savoureuse (la description de sa remise du prix de la Closerie des Lilas est hilarante!), qui évite tous les écueils du genre et nous entraîne à sa suite entre émotion et pudeur dans une lecture effrénée ! Dévoré d'une traite !
Vient de sortir en poche.
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Radiographie d'une époque et portrait doux-amer d'une famille.

Il y a Juliane et François, les parents. Cécile est la cadette, Catherine L aînée.

Petite bourgeoisie tranquille de proche banlieue parisienne.

Rien que de très banal. Mais non.

Par le prisme de l'oeil de Cécile, la vie prend une toute autre allure. Tout est plus, plus vif, plus fort, plus dense, plus trouble.

Entière, elle sent confusément que les choses ne sont pas forcément telles qu'elles paraissent alors elle réorganise, elle redessine.

Cécile tente plein de choses dans son émouvante quête de l'inaccessible étoile.

On la suit avec plaisir et empathie dans ses aventures, glissant des rues de Paris à la maison familiale de Belledonne dans les Alpes.

Et puis il y a Catherine, l'ainée fuyante, la blessure secrète de Cécile.

De regards furtifs en conversations loupées, d'évitements en sourires crispés, la petite cherche la grande.

Essaie d'en saisir le mode d'emploi.

Tout cela est si intelligemment écrit que l'on s'interroge à notre tour : qu'est-ce donc qu'une famille ? Doit-on nécessairement s'aimer parce que l'on partage des gènes communs ?

S'asseoir autour de la même table pour le rôti / pommes de terre dominical fait-il le lit de la tendresse ?

L'envie, l'indifférence, la jalousie, l'incompréhension. La rencontre improbable de deux mondes et une volonté farouche de toujours y croire.

Un roman touchant, en creux et bosses, une vraie sincérité, à ne pas manquer !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il y aura encore les bouffées d'angoisse, d'agoraphobie, les vertiges et les bouffées de chaleur, au gré des époques. Invisibles sur les radios et les photos de vacances, impalpables, invérifiables ; omniprésents.
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La moindre parole de Cécile déclenche l'absence de Catherine. Lui parler revient à l'éloigner, la statufier, la perdre. Cécile s'adressant à Catherine est aussitôt gommée en pleine phrase, bouche ouverte.
Elle encaisse le même constat à chacune de leurs entrevues : Catherine ne lui parle pas, ne lui répond pas, pas réellement. C'est une façon de la réduire à son tour en une chose muette, invisible, inaudible. Un rien, une pincée de poudre, à peine, à laisser s'éparpiller dans la couture d'une poche.
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Ce n'est pas tout à fait de la modestie, plutôt une interdiction de savourer quoi que ce soit, même sa petite part de mérite.
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Ce qui n'apparaît pas sur les photos, ce sont ces choses vues et entendues chaque jour, qui n'impriment aucune pellicule mais pénètrent le fond de l'âme et s'y déposent, la tapissent.
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