Dans ce joli livre, l'auteur nous plonge dans la vie de nos paysans français depuis les 150 dernières années, entre innovations techniques, transformations de la société et nécessité de nourrir une population toujours de plus en plus nombreuse avec des agriculteurs de moins en moins nombreux.
Parce que oui les femmes qui vivent aujourd'hui dans le monde rural n'ont plus rien à voir avec leurs arrière-grands-mères qui en 1914 ont dû prendre la place des hommes partis combattre.
Parce que les agriculteurs d'aujourd'hui utilisent du matériel et des technologies qui pourraient presque paraître « extraterrestre » à leurs grands-pères qui ont connu le début de la mécanisation et vu arriver les premières machines les soulageant d'une partie de leur dur labeur.
Bien documenté, accompagné de coupures de presse, de réclames devenues publicité, on retrace décennie après décennie, cette vie rurale et ses soubresauts ayant bien souvent pour cause des décisions politiques plus ou moins bien pensées.
Un grand merci à Babelio pour ce beau livre reçu dans la cadre de la masse critique, et surtout un très grand merci aux éditions de Borée de nous faire revivre la vie dans nos campagnes françaises depuis la fin du 19èmes siècle dont certains aspects ont aujourd'hui et pour toujours définitivement disparu.
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Dans une tribune du Monde daté du 5 mars 2022, l’agronome Claude Aubert et l’écologiste Nadia El-Hage Scialabba vont à contre-courant de ce qui se dit sur les vaches. On lit dans cette tribune : « L’élevage des ruminants joue un rôle-clé pour la sécurité alimentaire , la fertilité des prairies, la régulation du système hydrique, le cycle des nutriments et la séquestration du carbone dans le sol ». Les deux chercheurs précisent également : « Le bilan carbone des ruminants peut être nul, voir négatif, lorsqu’ils sont élevés en prairie. »