Le voyage, les pensées et l’impertinente affaire épuisent Sophie. Elle aime l’espace, la lenteur, la paix, la douceur. Une bouffée de nicotine, l’œil par-dessus les toits, Sophie cherche à suspendre ses rêves au-dessus du zinc et des ardoises, histoire de dérouiller ses idées, d’enterrer la gêne de ces cadavres dansant le jour dans son boulot, hantant de cauchemars ses nuits agitées.
Toujours, les accidents de la vie d'autrui passent inaperçus. Quand on y est personnellement confronté à plusieurs reprises, l'impondérable incongru change le cours de la Destinée, arrache à l'amour la flamme unique allumée au hasard d'une rencontre, d'une naissance. Parfois, ces imprévus s'assemblent de concert et sonnent à la porte de votre intérieur...
On a le droit de ne pas se laisser faire (…) L’humiliation avant l’humilité, c’est pas ma tasse