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EAN : 9782840585794
150 pages
Souffle d'Or (30/05/2017)
4/5   2 notes
Résumé :
Nous sommes toutes guerrière, chasseuse, avec notre dose de sexualité, d'amour, notre attachement au foyer, à la fécondité, à la Terre... En chacune de nous respirent les déesses. A nous de découvrir la composition de notre identité féminine...

Chaque déesse vit en nous pour le pire ou le meilleur, mais les (re)connaissons-nous ?

Et au-delà, pouvons-nous dialoguer avec nos déesses, Artémis, Athéna, Hestia, Héra, Déméter, Perséphone, Aph... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Présenté comme outil d'auto-coaching, je définirai ce livre comme un outil pratique d'exercices de méditation guidée sur la thématique des déesses grecques.
Rédigé par une psychanalyste d'approche jungienne (si je ne me trompe pas), les analyses ne sont pas toujours suffisamment dévelopées à mon goût pour être accessibles facilement dans leur entièreté. le livre aurait mérité plus de développement. Un chouia de vulgarisation en plus et j'aurais mis 5 étoiles.

Cela dit, les notions spécifiques sont définies et commentées en notes de bas de page. Libre au lecteur de s'y attarder.

Pour qui est intéressé.e par ce genre d'exercices, j'ai trouvé cela original, et l'analyse des archétypes des figures choisies du Panthéon très enrichissante !
On découvre donc sous un nouvel angle les figures d'Artémis, Athéna, Hestia, Héra, Déméter, Perséphone et Aphrodite et leur dynamique par rapport au patriarcat.

Je conseille cette lecture pour qui n'est pas rebuté.e par la partie exercices de visualisation (qui reste très sympa à faire).
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l'auteure Muriel ROJAS ZAMUDIO vit et exerce comme psychanalyste . L'accompagnement qu'elle propose s'appuie sur le rêve éveillé, l'expression artistique spontanée et les jeux/outils ludiques de connaissance de soi.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Dans ces deux livres, Bolen étudie les caractéristiques du panthéon olympien - soit une quinzaine de divinités - et ses variations humaines en termes de motivations, conduites positives et négatives, relations amoureuses, etc. Ces personnalités types universelles sont ce que l'on appelle en psychologie jungienne des «archétypes». Comme le suggère leur étymologie, elles sont les modèles primitifs à l'origine de nos comportements et croyances, avant même que l'éducation ne nous amène à les individualiser. En thérapie, nous pouvons les considérer comme des «subpersonnalités», c'est-à-dire un ensemble de personnages intérieurs se partageant l'expression de nos désirs, nos besoins, nos manques, etc.
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D'aussi loin que je m'en souvienne, je n'ai jamais souffert d'être une femme. En revanche, je me suis demandé très jeune ce qui motivait la misogynie de certains frères et soeurs d'humanité, que celle-ci soit revendiquée ou tapie dans l'ombre d'un discours égalitaire voire pro-féminin : qu'est-ce qui faisait que les femelles de l'espèce humaine se sentaient femmes ? Qu'est-ce qui les reliait entre elles ? Qu'est-ce qui, dans cet état d'être biologique, pouvait les rendre si fascinantes et/ou effrayantes, y compris pour elles-mêmes ? Existait-il une voie d'expression et d'affirmation personnelle de la femme qui ne reposerait, ni sur la soumission, ni sur le renoncement à l'autre ?
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C'est en suivant cette règle dynamique du «hasard signifiant» - ou de l'association d'idées guidée par l'invisible - que j'ai découvert les travaux de la psychiatre et psychanalyste Jean Shinoda Bolen sur les dieux intérieurs, Godesses in everywoman et Gods in everyman.
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