En 1982,
Dominique Rollin imagine sa propre mort, le 5 août 2000. son agonie commencera. Cette agonie, si elle atteint par instant à l'insupportable, n'est nullement un lamento. L'auteur passe outre à tous les tabous qui tendent à nous voiler notre propre mort. Face à la mort, la romancière développe toute sa pugnacité. Mourante, elle s'écrit sans cesse, se recréant par le pouvoir des mots. Ce récit de mort est aussi une histoire d'amour, l'amour de Jim, le compagnon de toujours. le style, mouvant, agile, heurté ou méthodique fait de cette longue méditation sur la mort une aventure exaltante.