La Caravane de Venise était le roman que j'avais choisi pour terminer le challenge Plumes féminines 2018, un voyage fictif ou réel. J'en ai démarré la lecture assez enthousiaste, j'aime les romans historiques, certes ils ne sont pas toujours fouillés comme pourrait l'être un ouvrage universitaire, mais c'est justement la mise en contexte avec un décor, une époque et des personnages bien campés qui m'entraînent dans l'aventure et me permettent d'apprendre des choses. Malheureusement je n'ai pas ressenti ce plaisir en lisant La Caravane de Venise , la mise en place est assez lente, le style de Muriel Romana est baroque et ampoulé c'est à dire avec beaucoup de superlatifs - "Une fraction d'instant, le ciel illumine d'éclairs fulgurants la mer en furie. La nuit devient alors si blanche, qu'elle prend des allures fantomatiques d'hallucinations" - des métaphores vues et revues qui ont dilué mon attention et m'ont plongée dans un certain ennui...
Inutile donc de souffrir d'avantage...
Commenter  J’apprécie         264