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EAN : 9782809701753
50 pages
Editions Picquier (10/09/2010)
4.22/5   18 notes
Résumé :
La plus jeune des trois reines devint enceinte et promena, tel un vase sacré, son ventre rond à travers le palais.

Le roi du pays de l'Ouest a épousé les trois filles du roi de l'Est mais lorsque la cadette tombe enceinte, les deux sœurs aînées sont rongées par la haine. Elles remplacent les nouveaux nés par des chiots et jettent les enfants à la rivière dans des pots en terre. Ils sont heureusement recueuillis par un lama ermite mais la jeune reine e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
J'ai totalement craqué pour la couverture de cet album pour enfants quand je l'ai vu à la médiathèque, du coup, je n'avais pas d'autre choix que de l'embarquer et de le lire. Et ce fut chose rapidement faite puisque, comme tous les albums, il ne fait que quelques pages, si peu ... Honnêtement, je n'en avais jamais entendu parler de cet album, donc, je n'en attendais rien de précis, une chose est sûre à présent, il m'a apporté beaucoup !

Tout d'abord, je vais vous parler un peu de l'histoire. Il s'agit d'un conte tibétain qui nous emmène vers ce merveilleux pays où le roi de l'Ouest, veuf, cherche à se remarier. Pour cela, il décide de demander en mariage les trois filles du roi de l'Est. Bon, dès le début, il est évident que cette cohabitation va poser problème, la polygamie n'est pas la solution ! Donc, les trois jeunes filles arrivent chez le roi de l'Ouest et, très vite, la plus jeune d'entre elles tombent enceinte de triplés. Évidemment, le roi est fou de joie et la traite encore plus comme une reine, délaissant un peu les deux autres soeurs. le coup classique. Les soeurs aînées, aigries, jalouses, vont tout faire pour gâcher le bonheur du roi et de leur jeune soeur. Alors que le roi part au loin, la jeune reine accouche. Alors qu'elle dort avec ses trois bébés, ses grandes soeurs s'emparent de ces derniers et les remplacent par des chiens ... avant de les enfermer dans des pots en terre et de les balancer dans la rivière. La suite de l'histoire appartient à la légende, comme il n'est pas possible qu'un conte n'est pas un happy end, les enfants ne meurent pas mais sont recueillis par un moine qui les élèvent jusqu'à ce qu'ils soient adultes, s'en suit une aventure un peu magique qui leur permettra de retourner sur les traces de leur passé. Tout y est, les gentils, les méchants, les enfants, la magie, un pays enchanteur, le pardon, la joie et la douleur, c'est un conte enchanteur, très complet, très bien écrit aussi, qui vous emporte facilement vers un univers imaginaire (pas tant que ça finalement ^^) foisonnant et passionnant. Ce que j'ai aimé c'est qu'on est vite entraîné dans l'histoire, on s'offusque du sort réservé à la jeune reine par le roi, on a envie de frapper les deux méchantes soeurs, on a envie de galoper dans la montagne auprès des jeunes enfants ... bref, on s'identifie facilement à ce que vivent ces personnages, les émotions sont palpables. C'est un récit palpitant, les évènements se succèdent rapidement, du coup, on ne s'ennuie pas une seconde à la lecture, d'autant que celle-ci est envoûtante, enchanteresse. J'ai adoré me plonger dans ce conte tibétain, retrouver les thèmes habituels du conte et la morale qui en découle. Même si les ficelles sont toujours identiques, le rendu ici est vraiment fort agréable, on s'y laisse prendre.

Et j'ai trouvé qu'il abordait des thèmes intéressants cet album. La dévotion, le courage, l'abandon, le pardon, la punition aussi, finalement, pour qui est bon et gentil, tout finit bien en général et les méchants sont sévèrement châtiés. Mais il n'y a pas que ça, la ruse aussi, la rouerie, sont mises en avant avec les personnages des deux soeurs, vraiment antipathiques. La souffrance de la perte, la douleur de la joie volée, percent au travers du roi et de la jeune reine. Les enfants eux, représentent l'innocence, la pureté, élevés dans la religion par le moine, ils semblent hors du monde et hors du temps, sorte de divinités si on veut. le moine représente la patience, l'obéissance aussi, l'espoir, le savoir, il est beaucoup de choses de son vivant et aussi après sa mort. On pourrait aussi voir une des fameuses morales de la Fontaine poindre à la fin, puisque l'intelligence est mise en avant avec le personnage de la petite fille qui déjoue un piège mortel grâce aux leçons qu'elle a retenue du lama qui l'a élevée. Oui, toujours retenir les leçons pour les appliquer en temps voulu et y trouver du secours, se rappeler des erreurs commises dans le passé pour ne pas les réitérer. C'est un conte riche qui a toute la douceur des légendes tibétaines, de ces histoires "exotiques" qui passionnent les enfants et desquelles ils peuvent tirer nombre d'enseignements. Oui, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, le récit en lui-même est très bien construit, il mélange savamment le "réel" et la fiction, y saupoudre une touche de magie ancestrale, de croyance et vous offre un dépaysement total. On se laisse vite entraîner dans cette histoire, parce qu'elle est triste, parce qu'elle est belle, parce qu'on espère toujours que tout se finira bien pour ces trois enfants, que les choses finiront par rentrer dans l'ordre. Il nous inculque aussi la patience, que j'aurais voulu qu'il n'y ait pas cette attente entre le moment où le lama quitte les enfants et celui où il revient, de même les cycle de trois ans par la suite ne m'ont pas parus nécessaires, pourtant, ils le sont ... c'est la seule partie du texte qui m'ait le moins plus. Pour le reste, j'ai été conquise par ce récit original, poignant, tout simplement magique ! Il nous plonge dans les méandres d'un imaginaire qui équilibre à merveille ce que l'enfant peut en appliquer dans la vie de tous les jours tout en lui donnant la possibilité de s'évader, de rêver, et surtout, de croire. Finalement, ce qui m'aura le plus marquée dans cette histoire, c'est son "réalisme". En dehors du côté magique qui lui est appliqué, je l'ai trouvé très vraie. Ça aurait pu avoir lieu ...n'aurait-ce pas été merveilleux ? C'est avec ce genre de conte que l'on a envie de bercer nos enfants ...

Quand même, ce qui m'a le plus bluffée dans cet album, ce sont les illustrations. Elle sont tout simplement sublimes ! Il suffit d'en regarder une pour être directement transporté en terre inconnue, on part en voyage à chaque page, un véritable régal ! Et que de couleurs, de détails ! Cette minutie de l'illustratrice est totalement dingue, on a le sentiment de pouvoir toucher les vêtements, d'avoir le roi assis à côté de soi, de voir les oiseaux, presque de les entendre, tourner autour de nous. C'est tout bonnement magique, envoûtant, fascinant ! Je suis à court de mots pour dire à quel point ces illustrations subliment le texte, lui donnant un cachet hors du commun, et quelle puissance ! On rêve, à chaque page, on voyage, on ressent. C'est fort, ça vous donne envie de rester à regarder ces dessins pendant des heures tellement il y a de petites choses à voir, chaque détail a son importance, c'est une oeuvre d'art cet album ! Que ce soient les peintures colorées ou les "simples" dessins crayonnés, tous démontrent du talent indéniable de l'illustratrice, des recherches qu'elle a faites aussi. Elle ajoute à ses dessins, plus réalistes tu meurs !, des petits détails qui nous rappellent que nous somme dans le domaine de la légende, du rêve, tels que les plumes, le coton, les "ailes", leur blancheur nous rappelant le monde des songes dans lequel nous avons pénétré en entamant la lecture de cet album. C'est subtil, sublime. Tout est étudié pour que les représentations s'accordent parfaitement au texte, révélant toute sa magie, donnant une texture profonde et merveilleuse au texte. C'est un rendez-vous en terre inconnue, on a l'impression d'y être dans ce Tibet qui nous est conté, de pouvoir bavarder comme si de rien n'était avec ces personnages imaginaires ... C'est bluffant, vraiment ! Et toutes ces couleurs, bleu, jaune, rouge, marron, qui reviennent sans cesse et sont un constant rappel des traditionnels "drapeaux" que les tibétains suspendent dans leurs villages, c'est si beau ! Je suis admirative devant ces peintures vivantes, ces dessins fascinants qui me font regretter de devoir le rendre ce livre. Je voudrais pouvoir les observer indéfiniment, car il est certain qu'il y a encore beaucoup de détails qui m'ont échappé. C'est tellement dense, complexe et en même temps on a l'impression que c'est léger, souple, c'est une danse, un vol. Et ces émotions qu'ils nous apportent, waouh ! Les traits des personnages sont tellement fins, pertinents, qu'on sait tout de suite ce qu'ils ressentent rien qu'en regardant leurs visages ... et comment ne pas succomber nous-mêmes devant ces magnifiques paysages que l'illustratrice nous dévoilent ? Devant ces lamas, ces statues de pierres, ses "magiciens" ? La magie des mots, oui, elle est présente, mais elle amplifiée d'une manière unique et d'une grande beauté, par ces dessins, inimitables et inoubliables.

Pour conclure je dirais que c'est un conte qu'il vous faut découvrir si vous ne l'avez pas lu ! Non seulement pour le texte, qui saura vous toucher à sa manière, mais aussi pour ces illustrations dont j'ai longuement parlé et qui vont me faire rêver encore longtemps. J'ai lu ce livre par hasard et que je suis contente d'avoir eu la possibilité de le faire ! Un bon moyen pour les enfants aussi de découvrir la diversité culturelle grâce au réalisme de l'ensemble et de voyager tout en restant bien au chaud au fond de son lit ...
Lien : http://coeurdelibraire.over-..
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« Cela se passait dans ce Tibet si haut,
si haut qu'on l'appelle « le Toit du Monde ». »

A l'Est, un grand roi a trois filles.
A l'Ouest, un grand roi est veuf sans enfants.
Le second souhaite épouser les trois princesses qui rêvent de devenir reine.
Une suffira dit le roi de l'Est. Les trois ensemble attireraient le malheur. Il offre sa plus jeune fille qui est aussi la plus belle.
Obstiné, le roi de l'Ouest refuse le conseil et se marie aux trois soeurs.
Une fête grandiose est célébrée et le palais reçoit fastueusement. La montagne est en fête.

Trois ans plus tard, le roi est fier. Sa plus jeune femme est enceinte. Il doit partir pour un pèlerinage, mais l'ordre est donné de déployer « l'oriflamme aux cinq couleurs sacrées de l'arc-en-ciel », dès la naissance…
Trois beaux enfants naissent, le roi est fou de bonheur. On le voit galoper dans le vent pour rejoindre sa douce femme et ses enfants, deux garçons et une fille. Que Bouddha soit loué !
Alors que la jeune maman se remet de la naissance, épanouie de voir ses enfants magnifiques, les deux soeurs, jalouses de tant de bonheur, subtilisent les nourrissons et les remplacent par trois petits chiots. Elles mettent les bébés dans des pots de terre et vont les jeter dans la rivière.
Le drame ne tarde pas à exploser. le roi enragé n'écoute pas sa femme crier son innocence et ordonne « qu'on l'enferme à vie dans un cachot sous le palais« .

Les flots de la rivière déposent quelque part sur ses rives, trois petites urnes. Un prêtre tibétain découvre alors un trésor inestimable…
Ce même lama se transformera en oiseau magique douze ans plus tard pour libérer à nouveau les enfants de terribles malédictions et les sauver des malveillances de leurs tantes, les reines.

A tous les enfants, il était une fois un conte qui finit bien.

J'ai choisi ce conte pour les illustrations d'Anne Romby. Textures, couleurs et dessins sont superbes. On retrouve comme pour « La Belle et la Bête » et « La princesse sans nom », des compositions végétales dans les parures des vêtements. le blanc est crémeux, d'aspect pelucheux, il souligne et met en valeur les tableaux. Il y a beaucoup de lumière dans les couleurs qui amène richesse et dynamisme ; opulence et majesté de ton rouges, verts, bruns et bleus. Les compositions subliment l'histoire qui parle de royaume, de reine déchue, de roi perdu, d'enfants courageux, d'un prêtre sage réincarné en oiseau, de jalousie et de pardon.
Un bel album, où la cruauté du conte s'atténue par la beauté et la douceur des illustrations.
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le contexte de lecture

Un album que j'ai dans ma bibliothèque depuis quelques temps déjà et que je n'avais pas encore découvert tant la couverture sublime m'impressionnait. J'adore le travail d'Anne Romby qui mêle avec brio textures et peintures.

L'auteure Yveline Férey
C'est une spécialiste des contes asiatiques dont elle collecte les histoires et les retranscrit dans des recueils qui commencent tous par Contes d'une grand-mère chez Picquier éditions.







Quelques-uns de ces contes ont été illustré comme La Carambole d'or, le Fou des fleurs notamment pour ce dernier par Anne Romby.



L'illustratrice Anne Romby

Anne Romby est une magicienne de l'illustration, une poétesse de la peinture. Chaque page ou miniature est un régal pour les yeux. Je ne peux que conseiller Fleur de Cendre, version asiatique de Cendrillon, le Prince de Venise, la cachette magique d'Ahram Waoune, la Princesse sans nom ou encore Zhao, l'enfant-peintre.





L'objet-livre

La beauté de l'ouvrage tient aux illustrations majestueuses et très colorées d'Anne Romby.
Les pleines pages nous emmènent dans un monde imaginaire proche du Tibet et de ses coutumes.

Les couleurs des carnations sont magnifiquement rendues. J'aime énormément le fond de ciel bleu intense qui ravive les couleurs chaudes des vêtements et des personnages.





Le rendu texturé de la neige, des chiffons effilochés par le vent ou des fourrures amènent également de la matière, une légèreté, une douceur, une fragilité , du mouvement, tout comme les squelettes de feuilles et les pétales translucides rappellent le côté éphémère et fragile de la vie.


Les portraits des personnages sont superbes de détails, proches des portraits réalisés par les carnettistes de voyage.


Il ressort une véritable douceur de ces portraits sauf bien sûr pour les deux soeurs aînées, machiavéliques aux regards sournois et lorsque le roi est en colère et fait enfermé sa jeune épouse, ses yeux expriment cette noirceur.

Anne Romby excelle également dans l'expression du mouvement : voir la course du roi à cheval lors de l'annonce de l'accouchement, ou encore le moine sorcier qui vole dans les airs et joue avec les vents.





Anne Romby présente une nouvelle facette de son talent d'illustratrice avec les représentations très réalistes des oiseaux, mais aussi une mise en scène soignée avec l'association nature et personnages ou oiseaux.






Les thématiques d'un conte classique

Les épreuves jalonnent ce conte et touchent tous les membres d'une même famille.
Telle une descente aux enfers, les trois épouses sur leurs chevaux arrivent au royaume de l'Ouest qui va sceller leurs destins respectifs. La convoitise,la jalousie, l'envie de pouvoir, les complots vont percer dans ce royaume en guerre.


Ici les trois soeurs révèlent déjà leurs vraies natures : prétention, noirceur pour les deux premières, modestie et pureté pour la dernière

Véritable récit initiatique qui va ramener les enfants vers leurs origines, mais non sans leur faire subir des épreuves tout au long de leur jeune vie.


La figure du moine, père de substitution et passeur de sagesse est le personnage central, l'équilibre de ce conte. Sa forme d'oiseau en fait le messager de la vérité, du savoir. Il ne se révèle qu'à la jeune fille qui est sereine, apaisée dans ce monde de guerres, de conflits familiaux. L'épilogue ne peut qu'arriver lorsque la paix est enfin possible.

L'ombre oiseau du moine
Chaque enfant va essayer de retrouver son passé les deux frères vont se perdre dans un labyrinthe chatoyant de plantes et d'oiseaux et ne pas retrouver la trace de leur père spirituel. Ils font se figer telle la pierre en attente de l'espoir, la sincérité et la ruse incarnés par la jeune soeur.

Les personnages ne sont pas épargnés par la cruauté d'un monde qui est le miroir du notre.
La persévérance, la patience et la réflexion sont ici les vertus essentielles pour atteindre le bonheur.

Un conte riche de sagesse et magnifiquement mise ne images à découvrir pour se laisser embarquer par la magie dépaysante du récit et des illustrations.
Lien : https://chrisbookine.blogspo..
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Un roi épouse trois soeurs. La plus jeune tombe rapidement enceinte, et lorsqu'elle accouche de trois magnifiques bébés, les deux autres épouses sont folles de jalousie. En l'absence du roi, elles volent les bébés et les jettent à la rivière, dans des pots de terre. le roi, découvrant trois chiots à la place de ses enfants est fou de rage et fait enfermer son épouse. Pendant ce temps les bébés sont recueillis et élevés par un prêtre tibétain. Ils grandissent et préparent patiemment leur retour...
Voici un album dont le grand format permet d'apprécier pleinement les magnifiques illustrations : couleurs chatoyantes, précision des traits, beauté des personnages et des paysages, variété des perspectives... Je n'arrive pas à déterminer quelles sont les techniques utilisées, je ne pense pas que ce soit de la peinture, peut-être du crayon, et parfois on dirait qu'il y a du collage, mais en tout cas ce sont des dessins absolument remarquables et on peut déjà passer beaucoup de temps à les observer, comme des tableaux.
L'histoire suit la trame classique des contes : une situation initiale, un événement perturbateur, des péripéties, un peu de magie, des bons, des méchantes et toute la sagesse tibétaine, mais la magie opère et on est transportés bien loin, dans les montagnes tibétaines, le temps d'une lecture...
A partir de 8 ans
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Yveline Féray est l'auteur de ce conte asiatique, inspiré de la tradition tibétaine. On y retrouve la spiritualité d'un lama qui se transforme en oiseau pour veiller sur les enfants de la jeune reine. le texte est relativement conséquent mais écrit avec simplicité. le vocabulaire est accessible ce qui n'enlève rien au style poétique de l'auteure.
Les illustrations d'Anne Romby sont grandioses et très jolies. Elle peint avec finesse et précision en particulier quand il s'agit de reproduire des textures en mêlant à ses peintures des matières végétales comme des feuilles ou du coton. L'album ayant des dimensions assez grandes (près de 30 cm de largeur et un peu plus de hauteur), les paysages, nombreux, ont un rendu magnifique. Sur les pages de texte, des crayonnés viennent délicatement embellir ses espaces blancs.
Lien : http://litterature-jeunesse...
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