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EAN : 9782226240408
42 pages
Albin Michel Jeunesse (29/08/2012)
4.06/5   71 notes
Résumé :
- Je suis Masumi Musashi, mais tu m'appelleras Maître. Quel est ton nom ?
- Tomé Dias.
- C'est drôle ! Ma fille s'appelle Tomo, lança le vieux samouraï aveugle. Tomé et Tomo !

Sur cette île déserte du Japon, Tomé apprit la tactique des samouraïs. Tout était paisible et les jours s'égrenaient au rythme des entraînements, de la pêche et des promenades amoureuses.
Jusqu'au jour où les Guerriers-Démons se manifestèrent...
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Si j'ai craqué sur cet album et que j'ai décidé de le lire, c'est avant tout à cause de sa couverture que j'ai trouvé tout simplement magnifique. La deuxième raison en était le titre. Moi qui suis une mordue du Japon, je ne pouvais pas passer à côté d'une histoire de samouraï, fusse-t-elle des plus courtes. C'est donc avec un réel plaisir que j'ai entamé ma lecture et je dois dire qu'au final, l'adage dit vrai, il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Je m'explique.

Tout d'abord, même si l'illustration de la couverture est superbe, j'ai trouvé que celles présentes dans l'album en lui-même, quoique très expressives et représentatives, étaient d'une moins bonne qualité, enfin, ce n'est peut-être pas le bon mot, disons qu'elles étaient de qualité inégale. Je n'ai pas toujours apprécié la technique choisie pour les dessins, en fait, ce qui m'a gênée, c'est que certains sont très beaux, précis, on sent bien le trait un peu plus appuyé, alors que d'autres sont plus "évasifs", se présentent plus sous une forme d'aquarelle qui ne définit pas réellement les traits mais les suggèrent. J'ai plus de mal dans ces cas-là. Malgré tout, les dessins arrivent à porter la poésie de l'histoire qui nous est contée, ils ont réussi à m'emporter dans un autre monde. Certains ne m'ont pas touchée, d'autres m'ont émue ou terrifiée. Passer de l'indifférence à une émotion soutenue m'a surprise, j'aurais sans doute préféré que l'intensité soit la même à chaque dessin ... Ce qui m'a surtout marqué, ce sont les dessins où l'on voit la fille du samouraï, qui ne parle pas. Son silence est démontré par le dessin avec une intensité incroyable, on ressent le poids de son regard derrière la papier glacé. Sa beauté et sa grâce sont très bien rendues, de même que son côte digne, solennel. Là, j'ai été subjuguée.

Mais, l'apparence ne faisant pas tout, il y a aussi un contenu dans cet album. Donc, parlons maintenant de l'histoire en elle-même. J'ai trouvé l'écriture très simple, facile à comprendre pour des enfants, intéressante. Mais j'ai ressenti comme une légère mollesse dans l'ensemble, c'est un peu "facile". Il s'agit d'un concours de contes orientaux auquel se présente, entre autres mais ce sont les personnages principaux, un homme et une femme, qui se présentent sur la scène vêtus de façon traditionnelle japonaise. Déjà, je n'ai pas aimé ce concept des "étrangers" qui viennent sur scène uniquement pour divertir les occidentaux, où est la majesté de l'histoire là-dedans, sa dignité ? J'ai trouvé que l'idée du concours amoindrissait sa portée, le côté spectacle lui fait perdre en profondeur, même si cela lui permet parfois de gagner en intensité avec les différents tableaux qui se succèdent. Notamment quand on imagine la musique jouée par la femme et qui suit le rythme des paroles du conteur. le côté "mise en scène" m'a dérangée, maintenant, il est bien expliqué que c'est un concours "d'histoires vraies ou presque", bien sûr, ça laisse sous entendre que tout "ou presque" est inventé, mais je ne sais pas, j'aurais sans doute voulu pouvoir y croire un peu plus à cette histoire justement, parce qu'elle est belle.

L'homme sur la scène nous raconte son histoire, et celle de sa compagne. Ils s'appellent Tomé et Tomo. Tomé, c'est le jeune homme qui se tient face au public et déclame son histoire, Tomo, c'est la jeune femme qui reste en retrait derrière lui et qui accompagne son récit de son silence et de sa musique. Tomé va conter au public son histoire, celle du naufrage qui l'a conduit à se retrouver sur l'île de Tomo, où elle vivait seule avec son père. On apprend que ce dernier, aveugle, était un grand maître samouraï. Il va recueillir Tomé dans sa maison et lui enseigner la Voie, un code de combat, un code d'honneur, une façon de vivre, précieuse, un savoir, inestimable, qu'il va lui transmettre comme à une fils. Bien sûr, on se doute dès le départ que Tomé ne pouvait pas résister aux charmes de la fée Tomo. Très vite, ils tombent amoureux, mais une malédiction sévit dans la région qu'ils habitent. de puissants et féroces guerriers-démons, dresseurs de dragons, habitent une île pas très loin de la leur et enlèvent Tomo par vengeance contre son père qui autrefois s'est levé contre eux. S'ensuit un combat féroce pour libérer Tomo. On connaît la fin de l'histoire puisqu'elle est sur scène devant nous. C'est une histoire belle, triste, palpitante, fascinante, emplie de danger et de rebondissements, malgré ça, j'ai eu du mal à me laisser emporter par elle, à ressentir réellement quelque chose. C'est dommage parce que vraiment on sent l'histoire incroyable et captivante derrière mais, une fois encore, j'ai trouvé les mots un peu faibles ...

La scène finale quant à elle est celle qui a sans doute eu le plus de portée pour moi, c'est celle où Tomé et Tomo se dénudent pour monter aux spectateurs leurs corps recouverts de tatouages, de signes. Ces tatouages représentent la Voie véritable, celle du maître samouraï Masumi Musashi, qu'il leur a légué en héritage mais qui ne doit pas tomber entre les mauvaises mains. C'est un lourd secret qu'ils portent sur leurs corps, un héritage fort. Voilà ce que j'aurais voulu découvrir un peu plus, cette vie de samouraï, finalement, on en voit que quelques bribes, c'est suggéré mais pas approfondi. Quand le titre m'a interpellée, je me suis dit que j'allais forcément en apprendre beaucoup plus sur les samouraïs, eh bien non. On en apprend un peu, bien sûr, car à un moment donné, Tomé explique toutes les techniques et tactiques que le père de Tomo lu a enseigné, mais j'aurais voulu les voir en action. L'histoire des samouraïs est tellement fascinante, que ça m'a cruellement manqué. Maintenant, je comprends que, dans un album, on ne peut pas trop en dire, mais ça m'a vraiment laissée sur ma faim ...

En effet, c'est un album intéressant que j'ai lu, mais qui n'a pas su me passionner comme je m'y attendais. C'est une belle histoire qui nous est racontée, il y a du danger, de l'amour, des traditions, ça a beaucoup de poids sur le récit mais j'ai trouvé que ce dernier manquait de "puissance" pour réellement mettre tout ça en valeur. L'idée de départ est originale, c'est la mise en forme qui amoindrit son impact je trouve. Seules quelques illustrations ont sauvé cet album à mes yeux, mais je ne sais pas si j'en garderai un souvenir impérissable ... C'est un album qui se lit comme on regarde une pièce de théâtre, il faut se laisser entraîner sur le chemin de l'illusion, du conte lu à haute voix, s'imaginer la musique, les silences aménagés qui apportent à l'intensité de l'histoire, si on le lit juste pour le lire, la magie n'opère pas, il faut se l'imaginer vivant. J'ai déjà vu une pièce japonaise où se mêlait le conte lu et la musique, c'est envoûtant, magique. Si on s'imagine cet album comme au théâtre, ça prend tout son sens. Il faut la ressentir, entendre les cordes et les voix vibrer pour pouvoir s'imprégner de l'atmosphère du conte, sans ça, on passe à côté. Malgré tout, même en visualisant le tout de cette manière, je n'ai pas réussi à accrocher.

Pour conclure je dirai que c'est une jolie histoire pour une agréable lecture. Si vous voulez découvrir quelques miettes de la culture japonaise, c'est une petite initiation sympathique à sa grande histoire et vous serez sans doute touché par la belle histoire d'amour de Tomé et Tomo, par l'intensité de ces deux personnages qui se racontent à leur manière. Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture.
Lien : http://coeurdelibraire.over-..
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Un autre roman illustré de Fred Bernard et François Roca à vous faire découvrir?
"La fille du samouraï". Vous le connaissez?
Le début d'histoire est habile, faisant référence, sur une scène de théâtre et dans le récit, à l'une des histoires du duo d'auteurs "L'homme bonsaï".
Fred Bernard nous avait déja habitué à ce jeu de clins d'oeil ou de narration de mise en abîme, l'histoire dans l'histoire, justement avec cette aventure de l'homme bonsaï.

Les récits de Bernard et Roca font souvent la part belle aux raconteurs d'histoires, aux collecteurs de légendes, aux gardiens de la mémoire et des récits inoubliables.
Dans "l'homme bonsaï", c'était un marin qui confiait à un petit comité de clients dans une taverne sa rencontre avec l'homme arbre et ce dernier lui avait à son tour raconté sa génèse d'homme bonsaï. le bouche à oreille. Voici comment voyageaient les contes avant d'être consignés dans les livres que nous tenons dans les mains. Avec les livres, c'est sûr, les histoires voyagent plus loin.

Des pirates chinois nous passerons alors aux samouraïs japonais.
Nous sommes encore au XVIIIème siècle.
Place à la scène, bienvenue au Concours d'histoires vraies ou presque", sur le thème de l'Orient.
On ne sait pas qui racontera ceci aux lecteurs mais l'auteur Fred Bernard écrira qu'il écoutait au premier rang le personnage de Tomé, qui racontera,lui, sa propre histoire au grand public du théâtre.
Tomé Dias, ce n'est pas un nom très japonais. Il faudra se montrer attentif à ces petits détails.
La rencontre de Tomé et Tomo, son épouse, est presque à l'image d'un conte merveilleux sur les images de Roca.
Mais nous savons qu'il se tient sur scène avec une main en moins.
Premier frisson, malgré la beauté captivante de Tomo.
Les tatouages qui la recouvrent d'idéogrammes en font une attraction exotique pour la scène, une oeuvre d'art faite de chair et de sang, une créature singulière et envoûtante pleine de mystère pour le public occidental du théâtre.
De nouveau, nous partons de la fin pour remonter au début de l'aventure.
Quelle aventure!

Elle est toujours éprouvante, parfois cruelle et la mise en scène de mise en abime, l'histoire restituée comme un théâtre musical au public, sera une astuce narrative qui permettra une distance avec plus de charme.
Tomé échouera par le passé en bateau sur une île japonaise et se trouvera recueilli par un vieil homme aveugle et sa fille. Tomo.
Le vieil homme était un Ronin comme l'on dit ( un samouraï sans maître), on le devine et il a un passé de guerrier libérateur.
Petit saut dans une autre histoire dans le temps.
Il s'installa sur cette archipel où il vit et un temps, protégea les villageois de l'archipel de guerriers dragons, rien qu'avec la force de son sabre et guidé par une foi du triomphe du bien.
Et puis, il perdit la vue contre ses dragons et les villageois ne voulurent pas se défendre par eux-mêmes. L'aventure nous raconte donc aussi son exil, abandonnant les villageois opprimés à leur sort par dépit. Mais le passé n'aura pas oublié le vieil homme et viendra le chercher.
C'est tout ce périple que nous suivrons et notre imagination galopera, ira bon train.
La main coupée de Tomo. L'absence du vieil homme sur la scène.
Ces dragons existent-ils vraiment?

Les illustrations de Roca continueront leur fabuleux travail d'ambiance entre scènes d'intérieur intimes à la lumière tamisée et scènes d'extérieur au goût de voyage et à la lumière éclatante. Ces jeux marqueront et suivront les passages d'une histoire à une autre. C'est astucieux et séduisant. Toujours.
Nous ne saurons pas si il faudra croire Tomé sur son histoire, certains éléments des images sèmeront le doute. C'est habile. Parfois le texte prendra ses libertés, invitant les lecteurs à décrocher sur ses propres images et d'autres fois, l'image de Roca nous démontrera que le texte ne peut se passer de lui puisque les images révèleront des choses que le texte ne dira pas toujours, qui nous placeront sur le fil du doute.
Tomé n'est-il qu'un menteur talentueux, qu'un bon raconteur d'histoires?
On aime encore.
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La collaboration entre Fred Bernard et François Roca donne des oeuvres magiques, des albums qui pourraient être dans mon Panthéon des chefs d'oeuvre, si j'en avais un...
La Fille du Samouraï c'est une histoire d'amour aussi belle et un peu moins tragique que l'histoire de Billy et Alice dans l'Indien de la Tour Eiffel, des illustrations juste merveilleuses comme de vrais tableaux, mais aussi des combats, de la violence, du courage.
J'ai retrouvé aussi ce qui m'avait plu dans Uma la petite déesse, une sorte d'immersion dans une culture, un imaginaire, des croyances, des réflexions philosophiques sur le sens de la vie.
Enfin, et c'est par déformation professionnelle!, je me dis que cet album est un exemple parfait pour montrer aux ados qu'il n'y a pas que les BD et les mangas, que les albums ne sont pas QUE pour les plus petits!
Il va rejoindre Uma, Anouketh et tous les autres dans ma bibliothèque, prêt à être lu et relu en famille, au coin du feu...
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Conte ou réalité ? Un samouraï occidental, narre, sur la scène d'un théâtre, devant un jury, son histoire.
Naufragé sur une île au large du Japon, il est recueilli par un samouraï aveugle et sa fille. Il vivra paisiblement avec eux, apprendra la voie du sabre, tombera amoureux. Mais un jour, la jeune fille est enlevée par les terribles Guerriers-Dragons... Conte ? Cependant, lui et sa compagne ont le traité du samouraï tatoué sur tout le corps. Réalité ? Rajoutez à cela une musique envoutante, et les frontières sont irrémédiablement brouillées.
Encore un très bel album de ce duo. Autant un régal pour les yeux que pour l'imagination. le lecteur ne peut trancher, et ne saura pas si Tomé dit la vérité ou non. Tant pis, il se laissera porter par le talent de conteur des auteurs et vivra dans une délicieuse indécision.
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Un magnifique album que nous plonge dans le monde des samouraïs et de la culture japonaise grâce à la poésie des textes et aux illustrations.
Tomé et Tomo, un jeune couple, viennent sur scène pour nous conter leur histoire lors d'un "concours d'histoires vraies ou presque consacré aux îles de l'Orient".
Tomé nous raconte son échouage sur l'île de Tomo, sa vie et son apprentissage de samouraï auprès de son père aveugle, la naissance de leur amour et leur lutte finale contre les Guerriers-Démons et leurs dragons de Komodo. Tomo l'accompagne en musique et nous fait vivre les émotions qu'ils ont ressenti.
On se prend au jeu de ce conteur fabuleux, on imagine la mise en scène et on partage leurs aventures, entre conte et réalité...
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critiques presse (1)
Lexpress
22 octobre 2012
Dans une langue veloutée et des illustrations à l'huile inoubliables, ce récit fantastique mêlant aventure, amour et combats est de ceux qui, à défaut d'être finement tatoués comme le corps de Tomo, impriment l'imaginaire.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Maître Musashi m'enseigna donc la Voie de la tactique des samouraïs. L'Art de l'union de l'esprit et du sabre. Et, surtout, l'Art d'user de son esprit comme d'une arme.
Il m'apprit les neuf façons d'entrelacer les doigts pour multiplier la force des coups. A grimper sur un mur comme un lézard. A lire l'heure de la journée dans la pupille des chats. A marcher dans l'herbe comme le renard, sans la froisser, sur le bout des doigts et des orteils. Comme la pieuvre sur les planchers, sans les faire grincer. Comme le crabe sur le sable. A ramper comme le serpent. A respirer sous l'eau avec une tige de bambou. A me camoufler avec de la terre, des plantes ou du sable. A reconnaître et à suivre les sentiers des bêtes et à m'écarter de ceux des humains, comme le loup qui peut lire dans l'âme des hommes.
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"Sachez que vous pouvez m'appeler "Tome II" ! Je ne suis ni papa, ni roi, ni fils de roi, ni fils de rien, mais fils de marin !"
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Avec ses sabres, Masumi Musashi voulait rendre le monde plus beau. A l'époque, il n'était pas animé par un esprit de vengeance, il ne se battait pas avec colère, il voulait faire le bien, juste une larme de bien dans l'océan du mal.
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Maître Musashi m'enseigna donc la Voie de la tactique des samouraïs. L'art de l'union de l'esprit et du sabre. Et surtout, l'Art d'user de son esprit comme d'une arme.
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Maître Musashi m'enseigna donc la Voie de la tactique des samourais. L'art de l'union de l'esprit et du sabre. Et surtout, l'Art d'user de son esprit comme d'une arme.
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Vidéo de Fred Bernard
Un journal organique, personnel et puissant, qui célèbre avec passion la beauté du vivant. Pour le découvrir : https://www.albin-michel.fr/carnet-dun-jardinier-amoureux-du-vivant-9782226473950
Le jardin de Fred Bernard, petit bijou de biodiversité, s'est agrandi. Dans son havre de paix, le jardinier-poète observe, raconte, dessine les couleurs et parfums, les animaux rares et les phénomènes naturels qui rythment les saisons de sa campagne bourguignonne. Au fil des pages, il convoque sa famille, ses amis, ainsi qu'une multitude de penseurs et de philosophes, nous offrant une plongée singulière dans son rapport intime à la nature.
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