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Empire of the Dead tome 1 sur 3
EAN : 9782809442496
120 pages
Panini France (10/09/2014)
3.56/5   9 notes
Résumé :
Bienvenue à New York, cinq ans après l'apparition des morts-vivants. La population de Manhattan est en quarantaine mais un nouveau danger menace. En effet, d'anciennes créatures assoiffées de sang contrôlent désormais, la ville. Entre les zombies et les vampires, les humains sont pris entre deux feux...
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
CHALLENGE PETITS PLAISIRS ( 20/40)

Voici le premier tome d'empire of the dead, de George Romero. Tous les fans de zombies connaissent Romero pour sa série de films cultes (surtout les premiers). Quand j'ai vu ce livre lors du dernier masse critique, je me suis positionné uniquement sur celui-là, tant j'avais espoir de l'avoir et de le lire. Merci d'ailleurs à Babelio avec ce dernier masse critique spécial BD.

Dans ce premier tome, on nous propose une vision nouvelle des zombies, ceux-ci faisant preuve d'intelligence et étant exploités par les humains. Ce tome intègre également les vampires, gros atout de la série.

J'avais donc bon espoir que cette lecture soit palpitante, mais hélas j'ai très vite été refroidi dans mon élan. En effet, les vampires ne sont pas vraiment utiles dans ce tome, et s'avèrent être une caricature des classes dirigeantes aisées qui vampirisent le peuple.

Les zombies ne sont pas mieux exploités hélas. Eux ont au moins le mérite de ne pas sombrer dans la caricature, mais a trop vouloir les rendre intelligents, on a du mal à voir ce qu'ils sont censés apporter au récit.

Que dire des dessins qui sont catastrophiques. Pas de narration, uniquement des bulles de dialogue, des couleurs trop identiques, un mélange de bleu, vert et rouge mal exploité et le sentiment qu'il n'y a pas d'action dans les cases.

On dirait bien que Romero ne sait plus quoi faire de sa saga et tente les expériences de plus en plus maladroites. S'attaquer aux vampires et au zombies en comics, il fallait oser car avec Walking Dead et American Vampire, la concurrence est rude. Pour ma part, l'aventure se termine ici. trop brouillon, trop creux.
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Merci à Babelio et aux éditions Marvel, et à Masse Critique pour cette magnifique bande-dessinée signée George A. Romero - au scénario - et Alex Maleev - à l'illustration.
New-York, futur proche... Les zombies ont envahis la planète - on retrouve là bien évidemment le thème cher à Romero - et les humains épargnés essayent de vivre normalement.
Chandrake, le maire, profite royalement de cette époque chaotique. le S.W.A.T. est devenu sa milice anti-zombie, et il a fait construire une arène dans Central Park pour des combats de zombies, divertissement très prisé par les bien-nantis de Manhattan.
(On notera que l'on retrouve une atmosphère connue, comme un air de déjà-vu, et pour cause, on est dans la même configuration que dans le 3ème film de Romero : Land of the dead, 2005.)
Les zombies, ces nouveaux gladiateurs, sont dénichés, puis dressés par Paul Barnum, mystérieux homme au charme de bad boy.
Lors d'une descente en ville pour approvisionner ses stocks, il tombe sur le docteur Penny Jones, ancien pédiatre reconvertie en chercheuse, qui s'est donnée pour mission de découvrir l'intelligence des zombies. Elle s'intéresse tout particulièrement à Xavier, une jeune femme membre du S.W.A.T. qui est récemment devenue zombie, et qui semble douée de pensées et de raisonnement.
Pendant ce temps, dans les quartiers privés du maire, Chandrake, on retrouve une jeune fille presque morte, vidée de son sang.
Le neveu du Maire, un jeune homme cruel et sans morale, a encore fait des siennes... les vampires ont besoin de sang humain frais.
Car oui, non seulement il y a des zombies qui pensent et ne tuent pas inutilement, mais il y a aussi des vampires ancestraux qui boivent du sang et tuent pour le plaisir !
On retrouve donc l'univers des zombies que l'on aimait dans ses films cultes, avec le développement de l'idée déjà latente du zombie qui ne veut plus être brimé mais veut reprendre le pouvoir. S'y rajoute la lutte de pouvoir et les vampires mal-intentionnés et tout puissant.
Les choses auraient pu en rester là, et on aurait eu un réchauffé de ses films à la sauce vampire... C'était sans compter sur la créativité du vieux George, qui aime le sang neuf (!), et qui va faire débarquer finement une bande de rebelles punks militarisés venus du sud, une espèce de bande de sudistes au sang chaud qui veulent se régaler aussi de la grosse pomme... Ceux là, on ne sait encore pas s'ils sont également vampires. Ceci dit, ils ressemblent étrangement aux petits cousins de Louisianne du grand Bill et d'Eric - True Blood -.
Le Romero nouveau est arrivé, mêlant tous les codes du fantastique-horreur moderne. Et c'est assez réussi. En partie aussi parce que les illustrations de Maleev sont très cinématographique - il a créé les storyboards de plusieurs films : de grandes espérances, Hell's Kitchen, Bone Collector. Il a aussi été dessinateur de Batman en comics, Scarlet, Moon Knight, The Avengers Illuminati, etc... Il travaille actuellement sur une mini-série adaptée des livres de Stephen King : N et Dark Tower : the Gunslinger.
Je recommande ce livre, premier opus d'une saga que j'espère longue et riche en rebondissements, et doit me rendre à une évidence : je suis à nouveau contaminée par le virus Z, dans mes lectures cette fois... je l'étais déjà au niveau des jeux, films et séries... Les walkers sont partout... et ils sont en passe de devenir intelligent... ouch ! ^^

note : point besoin de rappeler la symbolique des caractères... tout conte fantastique, et tout particulièrement chez Romero - premier réalisateur à avoir mis au premier rôle un afro-américain, qui ne soit pas là juste pour jouer "le black de service"- s'attache à dénoncer les mauvais penchants de notre société et à symboliser les "méchants" par des monstres... En l'occurrence à notre époque, le système politique, le communautarisme et le racisme qui en découle, l'exclusion sociale, la manipulation et l'abêtissement des foules par les masses-médias, l'élitisme, la corruption, le mensonge des gens de pouvoir, etc... Il est certes important de lire entre les lignes, mais il est aussi important de lire, simplement, et de se distraire.
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Ce tome regroupe les 5 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2014, écrits par George Romero, dessinés et encrés par Alex Maleev, mis en couleurs par Matt Hollingsworth. Ce tome bénéficie d'une courte introduction de Stan Lee expliquant que George Romero a introduit un commentaire social dans les films de monstres, à la même époque où lui Stan Lee écrivait des épisodes de comics engagés. le titre de cette histoire qui devrait compter 3 actes (dont ce tome est le premier) renvoie aux Living Dead, écrits et réalisés par George Romero : Trilogie des morts vivants, Land of the dead, le territoire des morts, qu'il n'est pas besoin de connaître pour apprécier le récit.

Une épidémie de zombies (living dead) a eu lieu sur Terre, et la civilisation américaine en a pris un coup. À New York, l'armée réussit à maintenir des quartiers non infestés. Chandrake (le maire) a fait convertir le stade de Central Park, en arènes modernes où s'affrontent des zombies. Ces derniers semblent avoir un peu évolué, ils sont capables de pensées primaires, et d'un début d'autonomie. Penny Jones est une femme médecin qui a obtenu l'autorisation de suivre un groupe de soldats durant leur patrouille. Elle fait connaissance avec Paul Barnum, le capitaine et lui explique que son objectif est de pouvoir récupérer un zombie pour essayer de l'éduquer. Pendant ce temps là, Bill Chandrake se procure du sang, sans respecter les consignes de discrétion de son oncle (le maire), car il n'y a pas que des zombies à New York. Il y a aussi des vampires (comme en atteste la marque de morsure sur la couverture).

Alex Maleev réalise des cases avec une approche réaliste, en épaississant certains traits, pour exagérer les ombres, créant ainsi une impression d'individus et de lieux marqués par l'usure, le temps qui passe, ou le poids des contraintes. Ses décors donnent une impression de photographies retouchées et simplifiées, avec là encore un encrage qui insiste lourdement sur certains traits. Cette approche graphique génère une impression de réalisme, sans toutefois aller jusqu'au photoréalisme (le niveau de détail et de précision est moins important), en installant une ambiance pesante.

Ses dessins donnent une forte identité visuelle à chaque personnage, ainsi qu'une forte impression qu'ils évoluent dans des décors naturels. La gestion du niveau de détail fait que les images ne s'inscrivent pas dans le genre gore. Maleev édulcore les plaies béantes des zombies et les scènes de carnage, préférant accentuer l'impression, plutôt que de rechercher l'exactitude clinique. Ce parti pris présente l'inconvénient de montrer des zombies dessinés à gros traits, il présente l'avantage de transcrire leur décomposition, leur manque d'intelligence, et leur dangerosité. Malgré l'évolution de leur comportement, le lecteur ne peut jamais oublier qu'il s'agit bien de morts vivants.

George Romero a conçu une intrigue, avec plusieurs fils narratifs. Il y a donc la présence de vampires, mais aussi l'évolution intrigante des zombies dont une partie se retrouve intégrée dans les jeux du cirque. Il y a également cette expérience menée par Penny Jones pour déterminer jusqu'à quel point il serait possible d'éduquer certains zombies pour les rendre utiles pour la société. Enfin, il y a Dixie (une jeune femme qui n'a pas froid aux yeux) qui représente les intérêts d'un groupe non identifié qui ne recherche pas le consensus mou, mais plutôt le profit par la violence.

L'intrigue est donc consistante, et le degré de suspense suffit pour que le lecteur soit intéressé à tourner les pages. Bien évidemment, il est possible de voir dans les zombies et les vampires des allégories de certaines couches de la société. de ce point de vue, Romero ne recherche pas la subtilité, mais plutôt l'efficacité. Les zombies représentent donc les masses laborieuses, cette grande majorité silencieuse qui se conduit comme un troupeau de moutons et qui est facilement exploitée par les dirigeants de toutes sortes. Ils servent ici de gladiateurs bon marché et féroces, pour les jeux du cirque, afin de divertir la populace. Ils restent dangereux et incontrôlables quand ils sont en bande, une foule sans cervelle.

L'allégorie des vampires n'est pas plus compliquée à déchiffrer. Il s'agit d'individus qui se cachent du grand public, qui boivent le sang des gens (aspirant leur fluide vital) et qui cherchent à maintenir leur hégémonie à tout prix. le lecteur pourra au choix y voir les représentants du monde de la finance, de grands capitalistes, ou encore des dirigeants n'ayant qu'un seul objectif en tête (se maintenir au pouvoir en maximisant les profits, en utilisant les forces vives du peuple).

À l'issue de ce premier acte, le lecteur a plongé dans un monde en déliquescence, où les forts continuent d'exploiter les faibles, où la majorité silencieuse semble un peu moins bête que le décérébré de base (mais pas de beaucoup), et où la mort peut survenir de manière arbitraire. D'un côté il s'agit d'un récit d'horreur intelligent ; de l'autre le lecteur aurait été en droit d'attendre une horreur plus viscérale, ou une métaphore plus développée.
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Rien à redire sur le dessin, c'est du Marvel de base, et ce n'est de toute façon pas, pour moi, l'intérêt de cette BD. L'intérêt, c'est évidement le scénario de George Romero, et pour ce qui est zombie, on est devant l'unique maître du genre. On sentait déjà dans l'évolution de ses films que ses zombies avaient des envies d'intelligence. Voilà c'est fait, une BD avec, en vrac, du mort-vivant pensant, des dirigeants aussi vampires que corrompus, et... l'attaque de New-York par des rebelles confédérés. le premier tome donne le ton.
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A défaut d'obtenir le budget permettant le tournage d'un opus de sa saga zombiesque, George A. Romero se tourne vers la BD, et notamment vers Marvel avec le soutien de Stan Lee lui même !
Empire of the dead entretient des liens trés étroit avec les films de la franchise. Ainsi, on retrouve des personnages entretenant des liens familiaux avec d'autres de la saga. L'histoire se déroule dans une ville encore largement humanisé et dans laquelle les zombies sont utilisés comme divertissement, notamment dans des arénes de gladiateur. Tout en restant une menace importante, ils n'en demeurent pas moins relativement maitrisé et on a donc l'impression de se retrouver dans Land of the Dead. D'autant que certains font preuves d'une certaine conscience.
Mais ce n'est pas tout puisqu'on découvre assez vite que cette société est dirigé par un maire et que celui-ci n'apprécie pas ces autres « morts-vivants ». Pourquoi autres ? Parcequ'il est lui-même un vampire !

Et c'est là qu'arrive la premiére surprise car pour la premiére fois, non seulement Romero intégre des vampires à sa saga, mais il nous précise qu'ils étaient là bien avant. Et pire : En tuant un vampire, on créé un zombie tout de même. Ils représentent donc une double menace maintenant ! Ainsi, ce premier tome fonctionne bien tant il garde tout sa dimension critique et sociale, tout en l'ancrant dans un univers fantastique connus mais tout de même étonnant.
Bien rythmé malgré une absence de personnage forts et attachants, cette BD dispose de dessins plutôt passe partout malheureusement et sans véritable identité. Ainsi, si le tout se montre assez inégal, il n'en demeure pas moins un prolongement intéressant que, pour le coup, on aurait aimé voir au cinéma… ou en série TV !
Lien : http://www.jeuxvideo-live.co..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- On s’est toujours cru immortels, alors la déception est énorme quand on réalise qu’on doit quand même affronter la mort.
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Vidéo de George A. Romero
La Petroleuse - librairie - bookstore (http://www.la-petroleuse.com) presents the book LES ZOMBIES AU CINEMA by Ozzy Inguanzo (in french) (Hoebeke 2017) Check here: https://www.la-petroleuse.com/livres-cinema-de-genre/4575-livre-zombies-au-cinema-inguanzo.html Le livre Les zombies au cinéma retrace l'histoire de ces monstres devenus icônes de la culture populaire. C'est en effet au septième art qu'ils doivent de marcher en traînant des pieds et de manger de la chair humaine. L'ouvrage dessine le parcours de ce genre qui a émergé avec l'expressionnisme des années 1920 avant d'être repris par la série B, puis consacré par les cultures alternatives, se nourrissant d'influences multiples transmises au fil de générations d'auteurs, de réalisateurs et d'artistes. À travers plus de 300 photos et affiches de films ou autres clichés de tournages, Ozzy Inguanzo explore un siècle de classiques du cinéma, de White Zombie (1932) avec Bela Lugosi au succès international de World War Z (2013), en passant par le monument qu'est La Nuit des morts-vivants (1968) de George A. Romero et la série incontournable The Walking Dead. Préface de Max Landis.
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