Les couleurs les couleurs les voyelles les voyelles
je commence à pénétrer dans l’amas des choses, car
il y a aujourd’hui cette lumière électrique du soleil
laquelle met à nu chaque pensée de ma cervelle, et
de mon cœur dévoile même les nerfs devenus transparents
ou l’horrible plaie se montre aisément.
D’où vient ce soleil qui resplendit dans mes oreilles
d’où vient cette folie qui se présente d’elle-même
souriante lointaine des antiques embarcations
loisive et pensive toujours sujette
à la mort qui la tient par les ailes. Car toujours
retourneras-tu au dépôt de tes sanglots
ta maison noire, les murs de ta prison.
Je jouais des adieux cérébraux
je tourmentais mon pauvre cerveau
je pleurais d’amères larmes
tout cela pour une troupe de cerveaux
Ah sì j’étais calme comme la mer
quand il fait frais et les palmes
s’ouvrent au faux vent que la terre
supporte mieux que la gamme
des couleurs violentes du soleil
qui me blesse quoique je dorme ou je veille