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The Curse tome 2 sur 3
Bloomsbury Publishing (01/03/2015)
4.17/5   268 notes
Résumé :
Gagner peut être la pire des malédictions...
Fille du général le plus titré de l'Empire, Kestrel a eu la faiblesse, alors qu'elle réprouve l'esclavage, d'acheter dans une vente aux enchères un jeune homme du nom d'Arin. Pire encore, elle a eu la bêtise de lui permettre de devenir son ami... et de laisser la ville entière s'en émouvoir. Elle n'a compris qu'au dernier moment son erreur, en découvrant l'impensable : espion aux ordres de son peuple oppressé, les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (83) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne vais pas passer par quatre chemins, j'ai été plutôt déçu de ce tome. Je me suis ennuyée durant une grande partie de ma lecture. J'ai trouvé l'histoire plate, les scènes avaient une certaine longueur qui faisait qu'ont décroché souvent et donc qui retenaient pas mon attention.

C'est un tome dont le fil directeur est le malentendu.
Faute de communication entre eux, les personnages s'enfoncent dans un quiproquo sans fin qui en devient limite assez irritant.

Quelques points positifs tout de même.
J'ai plutôt bien apprécié apprendre un peu plus sur ce mystérieux peuple d'Orient qui apporte une touche de nouveauté et d'originalité à l'histoire.
La fin rattrape plutôt bien le tome, avec un rebondissement surprenant et inattendu.

J'ai tout de même continué ma lecture car j'ai bien apprécié le premier tome et j'ai donc bien envie de connaître le fin mot de l'histoire, en espérant que le prochain tome sera plus prenant.
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Mon premier coup de coeur de l'année s'est fait avec la suite de la saga « The Curse ». le premier opus possédait un savoureux cocktail mêlant stratégie, jeux de pouvoir, romance et action auxquels s'ajoutaient les thématiques de la guerre et de la rébellion. J'avais déjà lu cet ouvrage avec Mikasa l'année dernière. Il était donc logique que nous dévorions le second tome ensemble. Bien sûr, nous avions un peu peur que « The crime » soit à la hauteur de son prédécesseur, mais nos craintes ont rapidement été balayées ! C'était une lecture addictive, passionnante et pleine d'émotions ! le complot prend vraiment de l'ampleur. On comprend que chacun y met du sien et tente, comme il le peut, de tourner les choses à son avantage. Les alliances se dénouent, d'autres se créent… de ce fait, la révolte, les stratégies, les jeux de pouvoir, la guerre et l'assouvissement d'autrui sont à leur paroxysme. Au milieu de tout cela : deux êtres que tout oppose. Kestrel et Arin. Ces deux héros me plaisent toujours autant et ont su me toucher au fil des pages. Par contre, au début, je trouvais qu'Arin était vraiment relayé au second plan. Je ne sais plus comment était la narration dans le premier opus… Mais, ici, elle voguait d'un personnage principal à un autre. Hélas, on allait très peu du côté d'Arin et cela me troublait. Par cette absence, j'étais frustrée de ne pas retrouver cet ancien esclave fougueux, mystérieux et déterminé qui avait su me séduire dans le premier opus. Heureusement, vers la moitié du roman, les deux personnages vont être amenés à se séparer « géographiquement ». du coup, la narration a évolué en laissant autant de place à Arin qu'à Kestrel. On avait donc le plaisir de voir l'intrigue progresser sur deux tableaux et de voir réellement les pensées de chacun. Je me suis donc régalée à suivre les deux avancées…

Même si c'est un coup de coeur, je tiens à mettre en avant un élément qui peut déplaire à certains lecteurs… En effet, on est vraiment dans de la romance avec des situations déchirantes où les personnages ne se comprennent pas et n'osent se dire la vérité. de ce fait, ils se querellent, se sentent incompris ou impuissants. On enchaîne les malentendus et les quiproquos. Même si on parle de manipulation et de manigances à la Cour, elles sont parfois relayées au second plan, puisque la romance va occuper quatre-vingts pourcents du récit. Donc si vous n'aimez pas le genre, inutile de vous lancer : vous trouverez la lecture longue et lèverez les yeux au ciel dès qu'il y aura une scène d'amour impossible. Personnellement, cela ne me dérange pas, car j'adore le tandem Arin/Kestrel, mais je connais plusieurs personnes qui n'aimeraient pas ce type de lecture. J'ai aimé le fait qu'on se retrouve face à une héroïne perdue, déboussolée, dépassée par les événements et moins sûre d'elle. Bien sûr, elle tente toujours d'agir et de tromper autrui néanmoins, elle va réaliser qu'elle se ment sans cesse à elle-même. Tout ce qu'il lui arrive la dépasse. On la voit beaucoup douter. On s'inquiète pour elle. On observe certains personnages secondaires et on imagine le pire. J'ai trouvé l'ambiance véritablement tendue au point que je me demande vraiment comment nos deux tourtereaux vont s'en sortir !

Marie Rutkoski a su prouver qu'elle était capable d'approfondir son récit, d'ajouter une tension supplémentaire et de toujours faire réagir son lectorat. le nouvel antagoniste a réellement su me convaincre, puisqu'il est crédible, fourbe, puissant, déterminé et détestable. Tout à fait le type de méchant qui me plaît et que j'ai envie de voir évoluer. Quant à Verex, le prince, il a également réussi à me plaire, que ce soit par ses actes ou sa personnalité. Vous l'aurez compris, ce « Roméo et Juliette » revisité de façon plus stratégique m'a énormément plu ! Il en va de même pour Mikasa qui a autant adoré cet ouvrage que moi. Chaque chapitre nous coupait le souffle ou nous faisait parler toutes seules devant notre livre ! le rythme, la romance et les rebondissements ont fait que notre lecture s'est avérée passionnante et addictive… Et quelle fin ! AHHHH ! Déjà le premier opus s'était terminé sur un gros twist donnant envie au lecteur de se ruer sur la suite… Celui-ci est encore pire ! Quelle cruauté ! Je n'ai plus qu'à me ronger les sangs et à craindre le pire en attendant le troisième tome… En attendant, n'hésitez pas à découvrir l'avis de Mikasa.
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Mais quel livre ! Qui a dit que les seconds tomes sont souvent moins bons que les premiers !? Euh… Moi, parfois, lol. Pari réussi pour Marie Rutkoski, « The Crime » est un excellent second volume largement à la hauteur du premier ! Pour « The Curse », ce fût un coup de coeur pour ma binôme de lecture Saiwhisper et moi-même. Avec « The Crime », nous renouvelons l'expérience, coup de coeur également !


Au début de ma lecture, j'avais un peu peur d'avoir quelques difficultés à reprendre le fil de l'histoire (ma lecture du tome 1 remontant à presque 1 an) et puis, finalement, tout revient très facilement. De plus, dans ce second tome, Marie Rutkoski propose au lecteur des petites piqûres de rappel du tome précédant. On replonge régulièrement dans le passé aux côtés des personnages. Ainsi, on se remémore facilement les événements.
Côté scénario, « The Curse » était déjà d'un très bon niveau dans l'art de la manipulation mais ce tome 2 le surpasse ! Pendant plus de 500 pages on fait l'ascenseur émotionnel. Ce livre m'a brisé le coeur, m'a peiné, m'a angoissé et m'a stressé. On enchaîne les rebondissements et retournements de situation, pas de place pour la prévisibilité. Marie Rutkoski nous fait vivre son histoire page par page sans que nous ne puissions anticiper quoi que ce soit. Elle maîtrise le suspense avec beaucoup d'aisance. Voilà une auteure dont je suivrai de près les prochaines parutions ! À commencer par ce tome 3 que Saiwhisper et moi attendons avec une grande, très grande impatience !


En plus d'un ouvrage rythmé, l'auteure est très forte pour transcrire les émotions et sentiments avec une justesse incroyable. Certaines scènes sont particulièrement émouvantes. Nous sommes spectateur de l'étau qui se referme progressivement sur Kestrel sans que nous ne puissions rien faire, je l'ai presque vécu comme un compte à rebours. Kestrel est pleine de bonnes intentions, mais, parfois, à vouloir trop bien faire l'issu n'est pas toujours favorable… Elle joue intelligemment mais prend de gros risques, et dans un jeu il y a des gagnants mais aussi des perdants… En voulant sauver l'homme qu'elle aime elle créé son propre malheur. Deux amants maudits. Un amour impossible, déchirant. Peut-être le plus déchirant que j'ai lu à ce jour… Mais comment vont-ils bien pouvoir s'en sortir ? Ce désire mutuel et magnétique qu'ils ressentent l'un envers l'autre, malgré tous les efforts qu'ils font pour garder leurs distances, est à la fois beau et cruel. Le dévouement dont fait preuve Kestrel pour sauver à tout prix Arin est pure et sincère. Observer Arin tourmenté page après page est complètement poignant. Ces deux-là m'ont bouleversé…
Aux côtés de nos amoureux interdits, n'oublions pas, surtout pas, le diabolique et impitoyable Empereur, un vrai méchant. Cruauté, sournoiserie et perfidie sont ses maîtres mots. Il y a aussi Verex, qui s'est révélé être attachant (nous avions peur avec Saiwhisper de ce qu'allait nous réserver ce personnage !). Ou encore le Général Trajan qui nous offre quelques moments touchants et mais aussi quelques incertitudes… de nouveaux personnages font également leur entrée en scène et je dois dire que j'ai apprécié leur arrivée. Roshar et sa soeur sont deux protagonistes intéressants et intrigants. J'ai apprécié le caractère de Roshar de même que la relation qu'il tisse avec Arin.


Je suis heureuse de constater qu'avec ce tome 2 la série de Marie Rutkoski n'a pas perdue son attrait. Certains diront que la romance est omniprésente, je leur répondrai oui, mais cela ne m'a absolument pas, mais alors absolument pas dérangé ! lol (Vive Arin !). Et sinon les sublimes couvertures de Lumen on en parle ? Elles sont justes Waouh !
Pour finir, merci à mon amie Saiwhisper pour cette lecture commune, c'est toujours un plaisir de partager avec elle et vivement le 15 mars pour le tome 3 !!!
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Le premier tome The curse avait été un coup de coeur, j'étais tellement impatiente de me plonger dans ce tome 2 et en même temps j'avais un peu peur, car, parfois, les tomes 2 sont des tomes de transitions où il ne se passe pas grand-chose, ce n'est absolument pas le cas avec The crime au contraire.

Même si le livre n'est pas bourré d'action il développe la psychologie de nos 2 héros Arin et Kestrel, on retrouve d'anciens personnages et on en découvre d'autres.
Un tome où l'on nous raconte l'histoire des pays, s'ils sont dorénavant alliés beaucoup de tensions règnent encore, des alliances se créent, des vérités par toujours belles à entendre se dévoilent, des stratégies se mettent en place, le tout avec beaucoup d'émotion, l'auteure ne ménage pas ses lecteurs !

Marie Rutkoski écrit intelligemment en faisant un rappel en finesse des principaux faits du tome 1, disséminés dans le texte pas forcément au début, mais chaque fois que le lecteur aurait besoin d'une remise en mémoire, je dirais même (et ce serait vraiment dommage de passer à côté) qu'on pourrait lire ce second opus sans avoir lu le précédent (mais ne le faites pas lisez The curse !!)

The curse nous laissait sur un gros cliffhanger, j'avais besoin de retrouver Kestrel et Arin, savoir ce qui allait leur arriver.
Kestrel vit au palais, à Val capitale du royaume, une cage dorée qu'elle s'est choisie, elle est très seule, aucun de ses amis n'est auprès d'elle, son père, le général est toujours en croisade cette fois pour conquérir le royaume oriental afin d'accroître encore les richesses du monarque.
L'empereur est un être détestable, il tient Kestrel à sa botte, surveille ses moindres faits et gestes. C'est un être immoral, il sait qu'il est puissant, il joue un jeu d'échecs avec toutes les personnes qui l'entoure jusqu'à son fils, le prince Verex.
Qui le contredit, même sans le savoir, le payera très cher.
Enfin, Arin, gouverneur de Heran, depuis l'indépendance octroyée par l'empereur ne décolère pas.
Il en veut à Kestrel. Il a des réactions qui m'ont déplu dans cet opus, je l'ai compris comme un être qui est obnubilé par sa colère et qui n'arrive plus à voir clair.
Il faut dire que Kestrel, si elle veut continuer à les protéger lui et son père, doit mener son jeu finement quitte à le blesser quand il vient en visite au palais. Je ne vous en dis pas plus.

Nous sommes dans un monde de fantasy, pas de magie, pas d'êtres étranges, et à la fois un monde qui pourrait le nôtre aux alentours du 18e, à l'époque où les français, anglais, américains, colonisaient de gré ou de force d'autres peuples.
On ne sait pas vraiment situer ni les lieux ni l'époque, mais, peu importe, Marie Rutkoski crée un monde suffisamment riche pour que cela ne nous freine pas.

Guerre, conquête de territoire, meurtres, esclavage c'est le credo des valoriens, dès leur naissance ils sont destinés à se battre, d'ailleurs si a 20 ans ils ne sont pas mariés ils sont envoyés au front.
Dans ce tome c'est les terres orientales que l'empereur convoite, peu importe le moyen d'y arriver.
Il tient déjà depuis des années la princesse Nisha en otage au palais.
Même si l'on parle de bataille et de tactique ce n'est pas uniquement le sujet du livre.

L'histoire est celle de Arin et Kestrel comment vont-ils réussir tous les 2 à continuer leur vie, ils ont tellement de poids sur leurs épaules.
Un point commun les réunit tous les 2 : ils sont en recherche de marques d'attention, d'amour.
Arin n'a plus de parents et Kestrel, son père général des troupes valoriennes, place le devoir avant tout.
Cette jeune file de 17 ans est bien seule, avec ses pensées, mais aussi au palais comme je vous le disais, même si ses meilleurs amis Jess et Ronan vivent à la capitale ils lui en veulent énormément pour ses décisions passées.
Jess qui était la meilleure amie de Kestrel est vraiment blessante, un passage du livre entre elles deux m'a vraiment émue, Kestrel ne peut rien dévoiler de son jeu hélas, elle en fait les frais.
Elle ne veut que bien agir, mais malheureusement c'est parfois au détriment d'autres personnes et toujours avant ses propres sentiments.
Comment va-telle pouvoir supporter les décisions prises pour le restant de ses jours ?
Kestrel a un rôle central dans cet opus, elle fait preuve de grande force de caractère pour ne pas s'écrouler, elle doit analyser finement les cartes qu'elles possèdent dans ses mains pour ne pas dévoiler son jeu, et ce à personne, ni à Arin, ni à ses amis et surtout pas à l'empereur et son père.

Arin, lui, autant je l'ai trouvé fort psychologiquement dans le premier opus autant dans celui-ci j'avais envie de le secouer et de lui dire « mais ouvre les yeux bon dieu ». Il a moins de charisme que dans The curse.
Il ne sait plus quoi penser, il doute tout le temps et pour cause. J'étais brisée de ne pas pouvoir crier à nos héros ce qu'ils faisaient l'un pour l'autre ^^

Verex le prince m'a bien plu, un personnage qui évolue dans le bon sens, il sera, si pas au début, un précieux soutien pour Kestrel.
Tensen, ministre de l'agriculture Herrani est un autre de mes personnages préférés, il aide, comme il le ferait avec son petit-fils, Arin, le protégeant des autres, mais aussi de lui-même en lui cachant des informations importantes.
Roshar ancien esclave qui s'était enfoui, que Arin avait tenté d'aider lui sera d'une aide précieuse, Arin ne pouvait pas se douter de la puissance de celui-ci.

J'ai été émue, j'ai pleuré, j'ai été énervée par certaines réactions.
Je suis passée par tout un panel d'émotion, je n'ai pas pu déposer le roman sans connaître le dénouement et....Marie Rutkoski m'a encore une fois de plus pousser à bout, la fin de ce second opus est encore plus horrible que dans le premier tome.

Cette fin, mon dieu, j'ai filé sur Goodreads pour voir si le troisième et dernier tome était déjà sorti aux US et oui donc plus qu'à attendre la version française et je peux vous dire que je suis encore plus impatiente que pour le deuxième.
C'est très frustrant de ne pas pouvoir vous raconter, je ne veux pas spoiler les futurs lecteurs de cette saga.


Tout ce que je peux vous dire c'est que Kestrel et Arin devront, l'un comme l'autre, passer au-dessus de leur bonheur pour leur peuple respectif, ils devront mettre leur sentiment de côté s'ils veulent pouvoir épargner leurs proches, ils vont devoir lutter contre leurs propres désirs pour continuer à avancer, oublier leurs espoirs déçus pour pouvoir espérer continuer leurs vies.

Une saga que je vous recommande absolument !


Lien : http://luciebook.blogspot.be..
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The Curse a été une de mes plus belles lectures de 2017. Outre sa couverture à tomber et la maison d'édition que j'affectionne tout particulièrement, j'avais fait la connaissance de Kestrel qui réunit à elle seule ce que j'aime le plus dans la littérature. Une héroïne forte, imparfaite, indépendante. Une héroïne à la fois égoïste et empathique, sensible et intraitable. Marie Rutkoski avait réussi le tour de force de m'immerger pleinement dans son histoire, à tel point que je tremblais rien qu'à l'idée de retrouver ses personnages et son univers. Sans parler de sa plume riche, généreuse et élégante. Un coup de coeur indéniable, qui n'a fait que se confirmer avec The Crime, pour mon plus grand bonheur !

À la fin du premier opus, les Herranis, esclaves des Valoriens, s'étaient révoltés pour de bon et revendiquaient leur indépendance. C'est maintenant chose faite grâce à Kestrel qui a passé un accord avec l'Empereur en devenant la promise de son fils. de son côté, bien décidé à protéger les siens, Arin est désormais gouverneur. Si ses fonctions le tiennent relativement éloigné de son ancienne maîtresse, il n'en demeure pas moins qu'elle hante toujours ses pensées. Mais le destin se veut farceur et leur route finit par se recroiser. Comment s'aimer, se pardonner et se comprendre alors que la cour de l'Empereur Valorien est le théâtre des pièges les plus diaboliques ?

Comme j'ai aimé cette suite ! Comme je l'ai aimée ! Après le coup de coeur du premier tome, je n'ai pas boudé mon plaisir avec The Crime, loin de là. L'histoire commence de manière assez calme, de façon à nous remettre dans le bain, mais il est très facile de se laisser emporter par la tension qui règne dans chaque scène.

La pauvre Kestrel subit une pression sociale telle qu'on se demande comment elle fait pour ne pas flancher. Son environnement n'a jamais été aussi hostile, la cour de l'Empereur est comme une grande étendue de sables mouvants sur lesquels notre héroïne cherche perpétuellement son équilibre. La vigilance est de mise, tout ce que Kestrel dit ou fait est analysé, décortiqué et utilisé contre elle afin de la tester et parfois pire : de la piéger. La moindre de ses faiblesses est traquée par l'Empereur.

Le danger est partout. Difficile de déterminer qui sont les ennemis et les personnes bien intentionnées. Kestrel doit composer avec ce petit monde et réussir à sortir son épingle du jeu sans faire de casse, tout en protégeant ceux qu'elle aime.

Tous ces enjeux politiques ne nous laissent pas une minute de répit. Associez ça à l'histoire d'amour avortée de Kestrel et Arin, et vous avez une idée de mon degré de frustration. Ce n'est ni plus ni moins qu'une souffrance de tous les instants. Pourtant, l'alchimie entre eux n'a jamais été plus palpable.J'en ai eu des papillons dans le ventre. Cet amour interdit n'a fait qu'exacerber mon intérêt pour l'histoire.

Actes manqués, quiproquos, erreurs de timing… c'est une frustration constante que nous fait subir Marie Rutkoski. Je n'avais qu'une hâte, qu'un désir : voir Arin et Kestrel enfin réunis. Que les malentendus s'estompent, que le bras de fer se termine, que la vérité éclate. Mais c'est sans compter le sadisme de l'auteur qui ne semble pas décidée à accéder à mes attentes !

L'univers est bien construit, l'intrigue renversante ; mais ce sont les personnages qui donnent tout son cachet à histoire. Et les retrouver m'a fait l'effet de revoir de vieux amis laissés en très mauvaise posture (et c'est peu de le dire !). Dans The Crime, Arin est extrêmement intuitif, bien que trop imprudent par moment. Son tempérament impulsif lui joue parfois des tours et on sert souvent les dents en espérant qu'il passe entre les mailles du filet. Pour ne rien arranger, il commence à douter de tout, à commencer par lui-même. Il n'est plus sûr d'avoir toute sa tête. Pourtant, dès que l'on constate qu'il suit la bonne voie, il finit par faire demi-tour et à abandonner, alors qu'il effleure la vérité du bout des doigts. de quoi s'arracher les cheveux, vraiment…

Kestrel… Kestrel ! D'une sensibilité éblouissante, elle n'a fait que me rappeler à quel point j'aime les héroïnes de sa trempe. Son intelligence n'a fait que me surprendre. Toutefois, elle n'en tire aucun orgueil (contrairement au premier tome) et sa vulnérabilité ne fait que la rendre plus attachante encore. Elle peut aussi bien éveiller la compassion que l'admiration.

Toujours aussi stratège, Kestrel doit mettre à profit des trésors de diplomatie et de ruse pour garder la tête hors de l'eau. Ses actes la mettent en danger et sa vulnérabilité ne rend le récit que plus prenant encore. J'avais la sensation d'être sur une corde tendue au-dessus du vide la majorité du temps. Au moindre faux pas, à la moindre distraction, Kestrel peut basculer.

Le mot déchirement semble avoir été spécialement inventé pour décrire les dernières pages du roman. Rien ne se passe comme on l'espère, chaque scène ne fait qu'ajouter un peu plus à notre frustration. La toile d'araignée qui se forme autour de l'intrigue s'avère plus complexe encore, regorgeant de dangers et d'imprévus. Les nouvelles informations qui viennent conclure The Crime apportent de nouveaux enjeux. Je sens que le tome 3 risque d'être à la fois la cerise sur le gâteau et le bouquet final !

En résumé, The Crime est une suite qui m'a bluffée de toutes les façons possibles et imaginables. Marie Rutkoski tient toutes ses promesses et nous plonge dans une aventure palpitante. Ses personnages sont abîmés et leur relation se construit autour d'une succession de mensonges et d'actes manqués qui ne manquent pas de nous frustrer. Je suis terriblement impatiente de connaître la conclusion de cette incroyable épopée.

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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Je vais accéder à votre demande dans la limite du raisonnable, ajouta-t-il. Et je vais vous dire pourquoi. Parce que je ne peux pas vous en vouloir, quand on sait qui est votre fiancé. Parce que vous ne geignez pas pour qu'on vous donne ce que vous désirez, vous vous débrouillez pour l'obtenir par tous les moyens. Je n'en ferais pas moins moi-même. Quand vous me regardez, vous voyez ce que vous deviendrez. Un chef. Je vous ai choisie, Kestrel, et je ferai de vous ce que mon fils ne sera jamais : une souveraine capable de prendre ma place.
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Pour lui la vue de la jeune fille fut comme un coup de poing à l'estomac. Il ne voyait pas tout à fait son visage, il n'en avait de toute façon pas la moindre envie...Tout en elle le poussait à fermer les yeux, elle ne lui inspirait que le dégoût. Elle avait l'aires valorienne. Cheveux dorés, presque couleur bronze, comme une arme brandie à la lumière du soleil. Si parfaite, si affûtée qu'il avait du mal à croire qu'elle soit véritablement douée de vie.


(p.33)
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- Tu as ronflé, déclara Kestrel.
- C'est faux!
- Je te le promets. Tu ronflais si fort que dans mes rêves, les gens se plaignaient du vacarme!
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Mais elle n'avait pas vu venir, elle, la terrible émotion qu'elle éprouvait, cet infernal espoir déçu - si absurde pourtant... car quelle femme saine d'esprit espérerait ainsi entrevoir un homme déjà perdu pour elle?
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- Est-ce que ce sont... des statues, dans les parois ?
- Ce sont nos morts.
Voyant que son prisonnier lui jetait un regard étonné l'Oriental ajouta :
- Nos ancêtres. Oui, je sais que certains, à l'étranger, préfèrent brûler les corps de leurs proches, ou bien les balancer dans un trou creusé dans la terre... Mais Dacra est une nation civilisée.
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Videos de Marie Rutkoski (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie Rutkoski
Livre Paris, c'est déjà le week-end prochain ! Comme vous le savez, vous pourrez nous retrouvez sur le stand G33. Nous aurons le plaisir d'y accueillir Marie Rutkoski, l'auteur de The Curse, qui a tourné une petite vidéo pour l'occasion à destination de ses lecteurs français !
Vous pourrez ainsi faire dédicacer votre exemplaire de The Curse aux dates et horaires suivants :
Le vendredi de 15h30 à 16h45 Le samedi de 10h45 à 12h, puis de 14h à 15h15 Le dimanche de 13h45 à 15h00
Venez nombreux !
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