Etat d'urgence d'un territoire, maintien de l'ordre dans une contrée suffisamment éloignée d'un continent se parant de brumes et d'indécisions afin de laisser le temps faire son affaire.
Incompréhensions, mensonges politiques et terreurs civiles et militaires s'abattent sur des sociétés ne voulant que la paix.
Organes d'Etat et société civile s'affronteront en de multiples lieux, comme ce 08 février 1962 à la station Charonne.
Les convictions des uns et leurs sincérités d'hommes seront anéanties par simple décision de ne pas stopper des troupes trop facilement manipulées par l'ambition de certains politiques d'alors.
Machiavel écrivit un jour que : La volonté de demeurer moral à n'importe quel prix est en politique une faute.
Ce jour là, la présidence n'a fait aucune faute.
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Même s'il s'est fourvoyé dans une mauvaise voie, même s'il ne partage pas nos idées, il reste un français.
Je ne peux pas croire qu'un gouvernement irait jusqu'à attaquer des gens qui manifestent pour la paix, alors que le ministre de l'Intérieur n'arrête pas de dénoncer les attentats commis.
Maintenir cet ordre, cela ne veut pas dire défouler les instincts mêmes que nous sommes chargés de sanctionner chez ceux d'en face …
Quand on crie ensemble, on se rassure.