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Anne-Judith Descombey (Traducteur)
EAN : 9782809846669
400 pages
L'Archipel (02/11/2023)
3.55/5   102 notes
Résumé :
Pour célébrer Noël cette année, la famille royale britannique s'est réunie en petit comité dans son château écossais de Balmoral, où le roi Jeffrey s'apprête à prendre la parole.
Une annonce capitale. Et chacun de ses proches s'interroge : va-t-il enfin, à quatre-vingt-cinq ans, désigner son successeur ?
Mais, alors qu'il porte un toast, sa voix s'altère soudain, son visage prend une étrange teinte verdâtre, son verre de whisky tombe sur l'épais tapis.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (76) Voir plus Ajouter une critique
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Prenez la grande Histoire ( la reine Victoria qui s'est vue offrir le chateau de Balmoral par son époux en 1852...) , rajoutez une fausse famille royale et une histoire policière avec empoisonnement du roi et huis-clos, secouez et vous obtenez un roman inclassable.
Un peu cosy-mystery, parce que "l'enquêteur désigné" est un chef cuisinier, une petite espérance au début de retrouver " Ils étaient dix d'Agatha Christie pour son huis-clos (car excepté l'épilogue, personne ne sort de Balmoral ), une petite touche caustique et politique dans son égratignement de la famille royale (A quoi servent-ils ? Sont-ils des gens "bien" ? Qu'est-ce qu'une vie en "vitrine") et un final digne de la série The Crown, dans le sens où l'on se fout du bonheur des membres de la famille royale, tout ce qui compte c'est The Crown, que survive la monarchie ). En cela , la fin est plus intéressante que le début qui se traine un peu...
Alors à qui s'adresse ce roman, quel est ou sera son public ? Et bien, c'est là que je suis perplexe car je ne sais qui 'y trouvera entiérement son bonheur ... Les fans de la monarchie seront destabilisés par cette fausse famille, trouveront qu'il n'y a pas assez de "royale attitude". Ceux qui aiment les romans policiers seront un peu décontenancés comme je l'ai été. Il y a du suspens , mais pas assez. Il y a un décorum british, mais cet humour si merveilleux, que je vénére et recherche dans un cosy mystery anglais est absent alors que la très jolie couverture ( de part son illustration, sa typographie un peu bancale et ...The Crown au dessus de tout ;-), laissait entendre que l'auteur était dans le second degré. On ne rit pas du tout dans ce roman, ( même pas un sourire intérieur ) on peut même vers le milieu être atteint d'une sorte de claustrophobie, imputable au suspens, à ne pas sortir du chateau à cause de la neige, de la sécurité, du portail fermé...)
Ceux qui pourraient bien sortir heureux de cette lecture sont ceux qui aiment les farces , les pastiches, les fables, ou les curieux devant cet OLNI ...

Pour ma part , j'en ressors mitigée, d'un côté je salue le travail de création, l'originalité de la démarche qui est comme une suite , une réflexion , un délire que l'auteur pourrait avoir eu , après avoir fini le visionnage de la série The Crown. Et de l'autre , je ressors frustrée car ce n'est pas ce que j'espérais ou croyais trouver . Je m'attendais à sourire (souvent) , à bien me détendre (!), et surtout à découvrir Balmoral , tel que je l'avais entraperçu dans des documentaires ou dans The Crown. Il n'en a rien été .
Déception ! Je ne me suis pas promenée, telle "a Queen " avec mon Barbour, et mes bottes , dans un brouillard poétique, dans le domaine avec ses bruyéres à perte de vue, déclinant sa sublimissime perfection de nuances de violets "à l'heure où blanchit la campagne"....
Je n'ai pas pu arpenter Balmoral au milieu des meubles de Victoria, en regardant ses tentures et les papiers peints d'un autre siècle. Je voulais Ma maison & Mon garden , et j'ai eu toute autre chose....
Un peu ♫I can't get no satisfaction,♫ donc (pour rester british)....
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Dans le spectre des romans à suspens, Meurtre à Balmoral est plutôt difficile à situer. Tout dépend de quel point de vue le lecteur considère ce roman. Cosy mystery de Noël ? Oui, mais pas que. Satire de la société britannique et de la dynastie des Windsor ? Oui, mais pas que. Whodunit classique à la Agatha Christie ? Oui, mais pas que. Farce dystopique ? Oui, mais pas que. Vous l'aurez compris: un livre inclassable dans lequel l'auteur a mélangé tous ces ingrédients pour tenter de renouveler le genre du roman à huis clos classique. Son essai est-il concluant ? Oui et non. OUI, car en brossant le tableau d'une famille royale imaginaire, tout en restant des Windsor, en imaginant que le roi de cette dynastie se fasse assassiner, en exorcisant les « royals » et en les ridiculisant comme il le fait, on peut dire qu'il a bien renouvelé le genre du huis clos classique tout en secouant les institutions britanniques que d'aucuns adulent outre-manche.. Ce faisant, il ajoute à sa sauce « piquante » une composante sociale pour couronner le tout (c'est le cas de le dire…).
NON, car en mélangeant tous ces éléments, il s'est un peu perdu dans les méandres du château de Balmoral. En voulant renouveler le genre, il a un peu trop forcé le trait et concocté un puzzle qui par moments ne tient pas la route. Mais si ces errances et ces incohérences dans le récit ne gênent pas trop la lectrice ou le lecteur, il reste l'option de la farce « very british » et vu sous cet aspect, l'auteur aura réussi son pari et la fin du roman, souvent critiquée sur Babelio, est tout à fait satisfaisante pour ce Meurtre à Balmoral.
Pour ma part, je préfère le whodunit classique de la grande Agatha, d'où seulement 3,5/5 pour cet opus.
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Ambiance particulière pour ce cosy mystery où la famille royale est composée des descendants d'Edouard VIII qui n'aurait pas abdiqué pour épouser Wallis Simpson !

Le roi actuel, Jeffrey Windsor est âgé et, fan invétéré de la fête de Noël, a demandé à passer cette célébration avec uniquement sa famille, le cuisinier et le responsable de la sécurité ! Une tempête de neige se lève et va enfermer les protagonistes du drame dans le château de Balmoral, isolé au fin fond de l'Ecosse. Jeffrey Windsor meurt au tout début de son discours et le chef cuisinier, seule personne qui ne fait pas partie de la famille royale va se retrouver dans le rôle du détective !

Une lecture sympathique et à l'écriture efficace quant à l'ambiance suscitée par les particularités des Windsor où tout le monde va paraître coupable à un moment où un autre ! J'ai trouvé l'énigme et le dénouement bien menés et le final tout à fait dans la droite ligne de l'histoire ! Malheureusement quelques longueurs m'ont perdue dans la seconde moitié et j'ai eu un peu de mal à me replonger dans l'histoire à chaque fois.

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Alors qu'il fêtait Noël en compagnie de sa famille, le roi Jeffrey meurt soudainement en plein discours, probablement assassiné.
Toute la famille était réunie au château de Balmoral, en Écosse pour y passer les fêtes de fin d'année en toute intimité.
Seuls les membres les plus proches de la famille royale étaient présents, sous la seule surveillance d'un unique garde du corps et du cuisinier en chef.
C'est d'ailleurs ce dernier, qui travaille pour la famille royale depuis plus de 30 ans qui va mener l'enquête.
Ce petit roman policier à huis clos est très classique, on y trouve une poignée d'individus qui ont tous un mobile de meurtre, une tempête de neige qui coupe le château de toute communication, quelques éléments mystérieux, voire surnaturels et de nombreuses fausses pistes.
J'ai bien aimé découvrir cette fausse famille royale, qui a les mêmes défauts que la vraie, du moins si on en croit les potins dans les journaux !
J'ai par contre été un peu étonnée par cette fin un peu étrange, qui n'est pas très crédible et un peu trop extravagante.
Je remercie NetGalley et les éditions l'Archipel pour cet envoi.


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Cette année, le roi Jeffrey, âgé de quatre-vingt-cinq ans a décidé de passer Noël avec sa famille dans son château écossais de Baltimore. Tous les domestiques ont été renvoyés chez à l'exception de Jon, le chef cuisinier qui devra gérer le grand festin.
À la fin du repas, alors qu'il porte un toast, le roi s'effondre après avoir bu un peu de son verre de whisky. le roi est mort, et tout semble porter à croire qu'il s'agit d'un empoisonnement. En tentant de débusquer le coupable, Jon pourrait bien mettre au jour quelques secrets bien cachés ...

Un agréable "cosy mystery", en chambre close qui démarre sur les chapeaux de roue. Chaque membre de la famille royale pourrait avoir commis ce crime odieux. L'ambiance est bien rendue et les personnages sont tout à fait crédibles. La touche "British" est palpable à chaque page, avec sa petite dose d'humour.

On suit Jon dans ses investigations, tout en se prenant d'affection pour lui et appréciant son flegme. Peu à peu le puzzle se met en place, menant parfois vers de fausses pistes.

Un bon moment de lecture même si la fin m'a semblé aller dans tous les sens et être un peu farfelue.


"Quand on veut attirer l'attention de ceux qui se trouvent de l'autre côté d'une porte, on ne peut jamais se tromper en frappant trois coups brefs. Deux coups risquent d'être mal interprétés, quatre paraissent excessifs. Tel était le mantra de Jonathan Alleyne, le chef cuisinier personnel du roi, et il restait immuable même à 5 heures du matin dans les couloirs sonores du château de Balmoral."

#MeurtreàBalmoral #NetGalleyFrance !



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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
N’est-il pas vrai que le pire dans une tragédie est que la vie continue ensuite ? La Terre continue de tourner. Le temps suit son cours presque infailliblement. Les bus roulent toujours. Le lendemain ne survient ni plus tôt, ni plus tard. La douleur vous consume et vous devez l’endurer seul. Les vies bouleversées par cette tragédie sont les seules à ne pas être synchrones avec le reste.
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Je suis chef cuisinier, Miss Darcy. Je n'ai jamais été détective. En pratique, des deux professions ont très peu en commun. On ne se penche pas sur un meurtre comme sur un soufflé qui n'a pas monté.
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Quand on veut attirer l'attention de ceux qui se trouvent de l'autre côté d'une porte, on ne peut jamais se tromper en frappant trois coups brefs. Deux coups risquent d'être mal interprétés, quatre paraissent excessifs. Tel était le mantra de Jonathan Alleyne, le chef cuisinier personnel du roi, et il restait immuable même à 5 heures du matin dans les couloirs sonores du château de Balmoral.
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En 1936, le roi Édouard VIII annonça son intention d'épouser une jeune divorcée américaine. Cette demande se heurta à un refus qui entraîna son abdication. Que serait-il arrivé s'il n'avait pas renoncé au trône et avait épousé la femme choisie pour lui selon l'usage ?
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" Roi, ce n'est qu'un titre, on petit. Ce sont ceux qui vous mettent sur le trône qui détiennent le pouvoir.
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