Beck, tome 26

Une grosse déception avec ce tome vingt six. Franchement... dans le genre on tourne autour du pot on utilise encore des éléments déjà bien usés dans le manga... trop c'est trop. A trop tirer sur la corde, on finit par ne plus donner d'intérêt à l'histoire. Je me suis ennuyée au possible et on n'avance pas.

Le fait que le groupe ne parle pas anglais est vraiment chiant. Oui, disons-le franchement. Depuis le début, c'est une sorte de gag bien lourd qui dure et qui dure. Les mecs chantent en anglais, rêvent d'une carrière internationale mais ils ne font aucun effort à ce niveau-là. Ils se reposent sur Ryusuke pour faire l'interprète qui ne se prive pas pour se moquer de ses amis en leur donnant parfois de mauvaises traductions.

Léon... je ne comprends toujours pas l'intérêt d'un mafioso américain dans l'histoire et encore une fois on assiste à une répétition de situation. C'est lassant, et il apporte une touche plus que glauque et trop romancée à mon goût. le personnage réapparaît tous les trois tomes alors qu'on pensait s'être enfin débarrassé de lui. Franchement, les membres du groupe se tirent régulièrement des balles dans le pied eux-mêmes donc pas besoin d'obstacles extérieurs.

Koyuki et Maho... le jeu du chat et de la souris... ENCORE ! Stop quoi. Et ici dans ce tome vingt six c'est pire parce qu'on voit la même chose arriver à l'un et à l'autre et que leur jalousie conduit à des situations pas possibles. Je sais qu'ils sont jeunes tous les deux, mais quand même, se poser calmement et parler… c'est pourtant pas compliqué, non ?

Chiba... son côté gamin m'exaspère. Ils font tous des efforts pour que le groupe tienne mais non lui il fait la gueule alors qu'on lui a prouvé que Koyuki n'avait rien fait. Il ajoute une touche humoristique depuis le début, mais là c'est de trop. Tout comme sa manie de se battre avec des membres des autres groupes.

Bref, entre le niveau de Beck qui est encore en dents de scie, des situations à répétition, le groupe qui perd sa cohésion... je suis blasée et soûlée. le seul moment du manga que j'ai trouvé très sympathique, se résume à la discussion entre Koyuki et Taira. Soit quelques pages…

Un volume hyper sérieux, ça manque un peu d'humour tout ça, mais avec le quiproquo entre Maho et Koyuki c'est pas prêt de revenir à la normal. le groupe continu d'avancé et d'autres épreuves se présentent à eux de plus en plus régulièrement et de plus en plus importante.