Je ne vais pas sauter de joie trop vite, parce que je commence un peu à me méfier avec Beck et son niveau en dents de scie, mais j'avoue que ce tome vingt-huit remonte sacrément le niveau. Et sans surprise cela est dû au fait que ce tome est entièrement consacré au groupe et à ses membres. Je veux bien des à côtés, je n'ai rien contre, mais trop s'éloigner de l'essence même de l'histoire, c'est plus que dangereux, et cela s'est vu dans les deux derniers volumes.
L'écriture de Devil's way est donc au coeur de l'histoire. Entre l'écriture des paroles et la mélodie, le groupe se donne à fond pour pouvoir créer LA chanson qui fera la différence pour Beck. C'est assez grisant, même si clairement une bande son donnerait encore plus de point à ce moment phare du manga. Mais on sent clairement l'électricité et la passion qui entoure tout cet événement.
Léon Sykes est toujours présent, mais sa présence est moins anxiogène en un sens. Il tient toujours le destin de Beck entre ses mains, cependant, on sent que quelque chose a changé.
Bon, il y a des cafouillages qui sont assez énervant avec la participation du groupe au festival d'Avalon mais c'est assez mineur pour se concentrer sur l'essentiel.
Le gros gros point de ce tome reste la relation entre Chiba et Koyuki. Tout n'est pas au beau fixe, c'est certain, mais il y a un début de réconciliation et aussi une conversion honnête entre les deux garçons. Je ne sais pas si on les verra un jour retrouver la même alchimie, mais l'apaisement est bien là. Il faut dire que Chiba n'a pas forcément un place facile dans Beck, car concurrencé par Koyuki et trop à l'écart de part son style. le voir hésiter et se poser des questions reste cependant très intéressant, et on retrouve cette part de réalisme que j'aimais beaucoup au début de l'histoire.
On croise donc les doigts pour que la suite reste sur cette lancée. Il reste six tomes ce qui me fait un peu peur, mais on va dire que je suis une grande optimiste !