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3,07

sur 391 notes
A mon sens les pages sur la littérature,les goûts de Philippe Bowman le protagoniste sont les plus intéressantes. Ca n'est pas vraiment mal écrit mais les personnages manquent de fonds, les scènes de sexe sont horribles de misogynie et on a l'impression que les femmes ne dont que des jouets ou des trophées.
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Quatre femmes, parmi beaucoup d'autres, auront compté dans la vie de Philip Bowman, au gré de rencontres de moins en moins dictées par le hasard, semble-t-il, et se conformant peu à peu à une quête réfléchie d'harmonie avec sa nature propre conjuguée au bagage culturel accumulé au fil des ans. Tout juste revenu sain et sauf de la guerre du Pacifique, débutant dans la sphère professionnelle, novice en matière sentimentale, il épouse trop vite une fille dont il s'aperçoit presque aussi rapidement qu'elle appartient à un monde qui n'est pas le sien. le roman se termine sans qu'on sache s'il se remariera, à plus de soixante ans, avec une collaboratrice de la maison d'édition où il a fait carrière. Entre-temps il aura vécu une liaison intense, mais condamnée à l'échec par l'éloignement, avec une Anglaise, puis une autre tout aussi torride avec une femme (mariée comme la précédente) côtoyée dans un taxi, qui s'achèvera lamentablement sur les bancs d'un tribunal.
Si le livre se bornait à retracer le parcours affectif de Bowman, le roman confinerait à la romance. Il échappe à ce travers – selon moi – grâce à la multitude de portraits brossés par Salter, amenés parfois de façon un peu abrupte il est vrai, digressions dont il faut détecter la naissance : ceux des autres personnes, femmes ou hommes, que Bowman eut l'occasion de fréquenter au cours de sa vie. Souvent, d'ailleurs, plus que des portraits, l'auteur retrace leur itinéraire en quelques paragraphes ou pages, selon l'importance qu'ils revêtent vis-à-vis de Bowman. Au total, c'est toute une société, new-yorkaise principalement, de la fin des années quarante au début des années quatre-vingt-dix, que dépeint Salter, le vécu de ses personnages témoignant de la lente évolution, en quelques décennies, d'une frange plutôt aisée et intello de la société américaine.
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Il semble que les avis sont mitigés sur ce roman.
Je ne connaissais pas Salter, mais si j'ai l'occasion,j'en lirai un autre.
J'ai trouvé l'écriture de celui-ci fluide et riche à la fois, et j'ai bien aimé l'originalité consistant à retracer une époque, plusieurs decennies, à travers des personnages différents et les anecdotes qui les relient, sans vraiment un récit chronologique pur et dur, et donc, classique.
Alors, certes,il y a le risque de se perdre parmi trop d'hommes et de femmes -et surtout de femmes pour Bowman- mais l'éxercice est plaisant et interessant.
Et on ne peut pas ne pas être frappé par les relations homme-femme de cette époque, et ce que nous connaissons aujourd'hui. L'écart, mais aussi leurs "similitudes": ils n'ont certes pas connu le speed-dating, mais le "mariage arrangé et intéréssé", était à la mode!!
Et avec juste ce qu'il faut d'humour matiné d'un zeste de cynisme.
En un mot: un roman original!
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J'avais déjà eu l'occasion de lire ce livre il y a deux ans et j'ai réalisé qu'à la relecture, le plaisir était resté intact voire un peu plus intense.
James Salter sait à merveille décrire les amours qui s'émoussent, les petits détails de la vie, les déceptions et les joies, tout cet ensemble de petits riens qui font que l'existence de chaque être humain passe à la vitesse de la lecture d'un roman. Et par dessus tout, j'apprécie son style elliptique, sans fioritures et sans redondances inutiles. C'est ce que j'aime quand je lis un livre.
Et rien d'autre...
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J'avais beaucoup aimé Une vie à brûler ,qui avait un fond historique :la seconde guerre mondiale. Ici, il s'agit du monde de l'édition on y rencontre peu de livres mais beaucoup de femmes et de sexe ,mais l'ensemble est assez creux (dommage pour un auteur enfin de vie ) malgré une assez belle écriture
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j'ai laissé tomber au bout d'une trentaine de pages. Quand l'ennui de l'auteur est contagieux...
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J ai mis deux étoiles a ce roman car il est très bien écrit. La moitié de l histoire ma intéressé, par contre la seconde moitié du livre m a déconcerté.
Dommage car ma lecture avait bien débuté, mais tous ces personnages, ces amours....bref ça a tout gâchés .
Donc je n ai pas accroché désolée.
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Rien de plus casse-pieds que l'histoire d'une vie ordinaire si elle n'est pas écrite par un génie. Dommage, car j'avais beaucoup aimé "Une vie à brûler", mais là, c'est ni bien ni mal, c'est juste sans saveur.
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J'ai du abandonner ce livre, il me tombait des mains.
Dès que je le prenais pour le lire, je me disais "allez courage, il ne te reste plus que X pages"... Jusqu'à ce que je réalise qu'il m'ennuyait prodigieusement.

Pourquoi a-t-il atterri dans mes mains? Parce que j'ai entendu l'émission "les bonnes feuilles" sur France Culture, avec Augustin Trapenard et Sandrine Treiner, interviewant James Salter à la sortie du livre, en 2014, un an avant sa mort.
Il y était présenté comme un immense écrivain américain. Je m'étais dit "Tiens, je n'en ai jamais entendu parler". Pour ensuite entendre que "Et Rien d'autre" était son premier roman depuis 31 ans.

Cela aurait du me mettre la puce à l'oreille?

Le bonhomme de 89 ans expliquait le titre du livre: Il a voulu y mettre tout ce qui fait une vie. le livre était présenté comme excellent.

Et c'est toujours la où je me dis "qu'est-ce que je rate"? Suis-je une bien piètre lectrice, ne sachant déceler le génie dans ce livre? Comment expliquer cet engouement de la presse pour ce livre, qui est complètement à côté de la plaque pour moi?

Une deuxième puce à l'oreille si je puis dire, c'est quand James Salter disait avoir ce constat qu'aujourd'hui il était difficile pour une femme de trouver le vrai amour.
Et que donc (?) il avait crée son personnage principal, un homme, en parfait miroir de la femme d'aujourd'hui.

Mouais.

Le premier chapitre est captivant. Cette description de la guerre maritime avec le Japon à la fin de la seconde guerre mondiale, c'était vraiment bien.

La troisième puce à l'oreille, c'est que l'émission de France Culture ne parlait finalement que de cette scène.

Car après... Ben ça retombe comme un soufflé, pshit, plus rien.

Ce qui fait une vie pour James Salter? le sexe. Les hommes abordant les femmes. Chaque homme est décrit en commençant par son potentiel pouvoir de séduction. Celui la va être décrit comme plaisant aux femmes. Un autre n'aime que les femmes à grosses poitrines. Etc. Etc.

Les femmes? Elles ne sont pretexte qu'à aguicher les hommes. A les accueillir, à les repousser. A être belle. Ou pas.

Le héros va se marier, puis sa femme va de manière très opportune vouloir divorcer gentiment quand son mari vient juste de prendre une maitresse dans son dos.

Voila. C'est ça la vie pour James Salter. C'est à côté de la plaque. Je n'ai aucune compassion pour le héros, je ne ressens rien. En clair, je m'en fiche complètement.

Le pendant du héros qui a du mal à trouver l'amour est son collègue, qui va trouver l'amour au début du roman. L'auteur va décrire longuement sa vie paisible à la campagne.

On s'en fiche.

Quid de l'amitié? de l'épanouissement dans le travail?

Parce que oui, Augustin Trapenard, il m'a vendu une critique féroce et acerbe des maisons d'éditions.

Elle est où cette critique?

Je ne vois que la description d'un fonctionnement des maisons d'éditions après-guerre, centrée sur leur propriétaire. Ok. Mais encore une fois, ces propriétaires ne sont décrits qu'au travers de leur rapport avec les femmes.

Franchement... Si c'est ce qui rempli la vie de James Salter, tant mieux. Moi, j'arrête de remplir la mienne avec ce livre.

La quatrième puce que j'aurais du mettre à mon oreille, c'est la journaliste de France Inter demandant à Colombe Schneck, présentant le livre dans l'émission "en haut de la pile": "Je me demande si ça n'est pas un peu ennuyeux... y'a une histoire?"
Colombe Schneck avait répondu "oui, il y a même du suspens"...

Bon... Voila. Je suis une piètre lectrice.



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Ce roman était annoncé comme le chef d'oeuvre de la rentrée littéraire étrangère 2014. Ce qu'il est,sans nul doute, même si sa simplicité peut a priori désarçonner… Embrassant toute la vie, depuis l'après-guerre, de Philip Bowman, un éditeur new yorkais, le récit avance sans structure apparente, laissant par moments toute la place à des personnages secondaires, s'attardant sur les petits moments de la vie, sans que jamais l'intérêt ne retombe. Recherche du bonheur, quête de l'amour, réflexion sur le temps qui passe, cet immense écrivain de 89 ans ne « fait pas le malin » et nous livre un roman profond et sans artifices, qui nous ramène à l'essentiel de la vie.
Lien : https://www.reseau-colibris.fr
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