Bon, allons-y pour le coffret. Et qu'on se le dise,
M Houellebecq n'a pas l'apanage de la provocation. D'ailleurs aurait-il autant de succès si le politiquement correct ne devenait pas la règle absolue? Qui oserait encore rire de tout si tout le monde ne regardait pas frileusement par-dessus son épaule pour voir si c'est du lard ou du cochon? A-t-on encore le droit de dire certaines choses?
Voyons voir. Un jour mon mari dit à notre fils : descends chez l'arabe acheter des cornichons. Moi : pourquoi dire l'arabe alors que nous savons qu'il est tunisien? Lui: ah, bon? Alors maintenant on n'aura plus le droit de dire "chien", il faudra dire caniche, épagneul, bouledogue?
Oh la la la la...
A propos de polémiques (n'oublions pas au passage qu'il n'y a pas de races, si ce n'est la race humaine ou animale), on lit maintenant tout et son contraire et les réseaux sociaux hurlent à qui mieux mieux que j'en ai mal aux oreilles. Prenons par exemple les accidents de voitures (voir au passage les chiffres par rapport à la pandémie). Voici ce que je trouve sur "ce brave internet" sans lequel nous serions tous actuellement en pleine dépression : "I
"Il y a un lien direct entre accidentologie et niveau social. En effet, plus une personne vie précairement moins elle estime sa vie importante, ou en tout cas elle y fera de manière inconsciente moins attention ... Si cette formule peut paraître choquante il faut accepter la réalité, et cela vaut pour d'autres domaines comme le tabagisme et les drogues. Quelqu'un qui a un faible niveau de vie a tendance à moins mettre sa ceinture, il aura aussi une voiture moins sure dont les défaut au contrôle technique seront plus nombreux. Son comportement sera lui aussi plus problématique : alcool, vitesse etc.
On peut donc conclure que le nombre de morts sur les routes de France est un petit indicateur sur la "forme sociale" de nos compatriotes. "
Est-ce que ce n'est pas absolument SCANDALEUX? Mais pourquoi on ne leur greffe pas une puce de vitesse? Sans blague, pour un peu il tuerait mon gosse sans se gêner!
Je vous épargne la suite de l'article et tous les tableaux statistiques pour arriver à ce commentaire :
"Récemment un type est décédé écrasé par sa propre voiture : montée sur cric de bord instable, passe sous la voiture, frein a main pas serré, cric rippe = couic !
Comme quoi..."
Commentaire de l'administrateur du site : "Je n'avais pas pensé à cet exemple ;-)
Mais c'est plutôt courant comme accident (avec les gens asphyxiés qui font tourner leur moteur dans le garage, fermé évidemment). "
La prochaine fois que vous voyez un malheureux sur le bord de la route qui essaye de changer son pneu, prêtez-lui main forte! Sinon, cric, rippe, couic!
Moi, ce qui m'attriste en ce moment, en-dehors de ce vent odieux qui m'empêche de sortir (la ville ne m'offrant qu'un super panier de 35€ bourré de boîtes de conserves, sympa mais non merci, moi je veux du crunch), ce sont tous les gens qui ne gagnaient déjà pas lourd et qui verront leurs espoirs de gilets jaunes tomber à l'eau. C'est pas demain la veille qu'on en reparlera, à moins que
Marie-Antoinette n'aille trop loin.
Allez, je prends un bonbec...