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Les Aigles de l'Empire tome 2 sur 5
EAN : 9791028115074
456 pages
Bragelonne (09/06/2021)
4.14/5   69 notes
Résumé :
43 après Jésus-Christ.

Lorsque le centurion Macro et son jeune optio Cato débarquent sur les côtes de Bretagne pour prendre part à l'invasion de l'empereur Claude, Macro sait que les Romains largement surpassés en nombre auront à livrer l'une de leurs campagnes les plus difficiles. D'autant qu'une sinistre organisation trahit en secret les légionnaires...
Quand des rumeurs d'assassinat coïncident avec l'annonce de la venue de l'empereur, les so... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Autant j'avais dévoré le tome 1 dévoré en moins d'une journée, autant j'ai eu du mal à rentrer dans ce tome 2 des aventures de Cato et Macro intitulé "La Conquête de l'Aigle". Alors certes la surprise donc le plaisir de la découverte ne joue plus, donc mes attentes sont d'autant plus relevées, mais surtout ce n'est plus le même équilibre entre vie militaire, espionnage et course et trésor qui offrait moult suspens…
Cela commence par la campagne de Bretagne (qui ressemble peu ou prou au Débarquement en Normandie), et c'est du sang, des larmes et de la merde pour toute la chaîne hiérarchique du chef d'État major au troufion de base. D'un côté on a un haute commandement qui dicte ses ordres au mépris et au déni de la réalité du terrain, et un Etat-major qui entre enclume et marteau est obligé de composer avec, autrement dit est obligé d'envoyer les troupes au casse pipe pour récupérer le coup (au mépris du bon sens et de la vie humaine, mais ça les crevards en ont rien à foutre). D'un autre côté entre batailles, escarmouches et embuscades, Caratacos le Vercingétorix breton, donc le leader indigène luttant pour la liberté de son pays et la sauvegarde de sa civilisation, mène la vie dure à l'envahisseur romain pour l'empêcher de parvenir à la capitale de Camulodunum (Camelot ?). Sauf que j'ai immédiatement identifié un certain cahier des charges hollywoodien idéologiquement douteux. Pour ceux qui ne le sauraient encore, Hollywood a accès gratuitement à toutes les ressources documentaires et humaines de l'armée américaine à condition de respecter trois règles d'or :
1) quel que soit le récit, l'armée américaine doit toujours appartenir au camp des gentils
2) quelles que soient les conditions, l'armée américaine doit toujours remporter la victoire
3) la supériorité technologique donc civilisationnelle de l'armée américaine ne doit jamais être remise en cause
Et bien ici on remplace les Américains par les Romains et c'est exactement cela : on passe sous silence toutes les exactions des soudards romains sexistes, racistes et suprématistes qui ne pensent qu'à tuer, violer et piller, mais on s'attarde à chaque fois que possible sur la barbarie des adversaires barbares. Cato qui a étudié pense que cela est le prix à payer pour amener la paix et la civilisation à la Bretagne, et Macro qui est un gros bourrin et chauvin lui ne se pose même pas de question (il faut dire que bonhomme à l'alcool mauvais, et que dans ce tome il boit beaucoup). J'ai tendance à penser que l'auteur Simon Scarrow n'est absolument pas dupe de cela, mais qu'il ménage la susceptibilité du lectorat anglo-saxon habitué à deux siècles de romans historiques peu ou prou nationalistes. A mi-roman il y a cette magnifique conversation entre Cato, Macro, et Nisus le médecin punique descendant d'Hannibal Barca : l'intégration à l'empire se fait dans le sang, la romanisation se fait dans l'exploitation, et quoi qu'ils fassent pour prouver leur bonne foi les nouveaux citoyens seront toujours méprisés par les Romains se disant « de souche »… On est tous le civilisé de quelqu'un d'autre et on est tous le barbare de quelqu'un d'autre, donc tous les peuples auraient gagné à apprendre à vivre ensemble comme des frères plutôt que de s'entre-tuer comme des idiots. L'humanité aurait-elle connu une moins grande destinée si on avait construit une confédération plutôt qu'un empire ? D'autant plus que toute cette misère humaine ne profite qu'à une ultra minorité ultra privilégiée qui conchie son propre peuple qu'elle nourrit de pains, de jeux et préjugés pour pouvoir effectuer bien tranquillement ses petits games of thrones de mes couilles si prisés de certains CSP+ / ++ / +++ que tous leurs collègues vouent aux gémonies. le pompon revient au légat Vespasien qui fustige l'empereur Claude d'être un rentier qui profite juste d'être bien né : euh Vespasien, aurais-tu pu mener une carrière politique si tu n'étais pas né riche, ton père aurait-pu mener une carrière militaire s'il n'était pas né riche, et ton grand-père aurait-pu intégrer les classes aisées s'il n'avait pas par chance décroché le jackpot... On est à la limite de l'hôpital qui se moque de la charité, mais comme chacun le sait le pouvoir et la richesse rendent fous ceux qui en bénéficient !

Dans la deuxième partie, intrigues et complots refont leur apparition : les Libérateurs agissent contre l'empereur pour rétablir dans toute leur pureté les valeurs républicaines quittent à trahir la nation romaine en pactisant avec l'ennemi. Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier aluminium : les aristocrates déclament leurs grands discours moralisateurs, mais au final chacun d'eux ne rêve que d'être empereur à la place d'empereur pour faire chier dans leurs toges tous les rivaux qu'ils ont rencontré au cours de leurs games of thrones à la con… Toujours est-il que Vespasien trouille que son épouse Flavie ait de nouveau fait une connerie, tandis que l'agent triple Vitellius continue à défendre becs et ongles la seule cause qui lui tienne à coeur : la sienne !
Alors cette deuxième partie est pas mal du tout, mais est tirée par le bas par quelques trucs personnels et/ou universels, et je vous laisse juges de tout cela en argumentant :
- dans un roman historique c'est de bonne guerre de moderniser les modes de penser, d'être et de faire des différents protagonistes, encore faut-il éviter les anachronismes flagrants qui piquent les yeux : argh les galériens esclaves qui n'existent que dans l'imaginaire hollywoodien, WTF les distributions de maïs à Rome à une époque où le maïs n'existe qu'en Amérique, WTF l'empereur Claude qui met des morceaux de sucre dans son thé à une époque où le 1er n'existe qu'en Inde et le 2e n'existe qu'en Chine (il n'existe aucun responsable éditorial pour lui conseiller d'écrire à la place « met du miel dans sa tisane » ?), et qu'est-ce que c'est que cette « Gazette de Rome » existant 1500 ans avant le développement de l'imprimerie en Europe grâce à Johannes Gutenberg ???
- l'Empereur Claude est systématiquement dépeint comme bègue et boiteux, mais surtout comme une fin de race handicapée physiquement et psychologiquement à la merci du premier courtisan venu. Comment dire : plus caricatural tu meurs… Nous sommes en plein milieu de la propagande des milieux aristocratiques (vous savez ceux qui prétendent défendent le bien commun, mais qui ne pensent qu'à devenir empereur à la place de l'empereur), dont Suétone et Tacite sont les purs produits : mettre en avant la bassesse des empereurs Julio-claudiens, Auguste excepté, pour mieux mettre en valeur la grandeur des empereurs suivants qui les ont payés pour écrire cela ; un peu comme on mettait en avant la bassesse des dirigeants communistes précédents, Lénine excepté, pour mieux mettre en avant la grandeur des dirigeants suivants… Pour ceux qui ne savent rien de l'Histoire, sachez que Caligula destiné à de grandes choses a été frappé de folie suite à une fièvre morbide, que Claude a défendu le droit des opprimés à ne plus être opprimés ce qui a déclenché la colère de l'autoproclamée haute et bonne société, et que Néron honni par les chrétiens et les aristocrates a été béni, suivi, et adoré par le peuple bien longtemps après sa mort !
Simon Scarrow se dédouane en écrivant que faute de source sur la campagne de Bretagne menée par l'Empereur Claude, il s'est rabattu sur l'auteur Dion Cassius. Comment dire ? Entre Fox News et Closer, Dion Cassius est l'incarnation même de ce qu'on appelle les tabloïds dans la culture anglo-saxonne, autrement dit une source officielle d'infox, pour ne pas dire de ragots de caniveaux  !!!

Ici et maintenant j'ai envie de croire en un auteur dépassé par le succès de son 1er opus qui ne sait pas trop comment aborder son 2e opus… J'ai connaissance en VO de la suite de cette très longue série toujours en cours, donc j'ai envie fortement envie de parier sur une erreur de parcours !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Mais qu'est-ce qu'un jeune homme grand et maigre, lettré, fabrique à la légion, un monde de brutes épaisses comme son centurion, Macro ? Bon ! D'accord ! Cato est devenu optio et n'a certainement pas démérité lors des combats. Mais tout de même… Regardez-le ! Aucune allure ! C'est sûr qu'en le voyant, les Bretons vont mourir… de rire ! Ah, son centurion, c'est autre chose ! C'est un homme ! Un vrai ! D'accord, il se bat moins bien avec l'écriture qu'avec les Germains ou les Bretons, mais il sait commander et n'a pas son pareil pour montrer son courage. Disons que seul le centurion chargé de la formation des légionnaires, Bestia, l'emporte sur lui… L'emporte ? Ah, non, c'est fini ! le valeureux Bestia est tombé dans une bête embuscade. Un sale coup lui a divisé la face en deux. Il est encore vivant… mais pour combien de temps. Il demande à ce que le légat vienne recueillir ses dernières volontés… Comment ? Il désire que ses biens aillent à … Mais c'est fou, ça !

Critique ;

Le deuxième tome démarre très fort : combat à mort entre deux prisonniers bretons ; chasse par l'optio Cato qui découvre un gué fort utile pour l'opération dont est chargé Vespasien ; combats et batailles se suivent à un rythme effréné.

Ce tome est riche en bagarres et batailles, tout en n'occultant pas les trahisons, les coups fourrés, l'espionnage, l'appétit du pouvoir… Il continue à nous faire vivre le quotidien de la vie des légionnaires, jusque dans leur mort, leur héritage, ou, leur vie d'estropiés. A ce propos, malgré le soin apporté à sa documentation, Simon Scarrow commet parfois une erreur historique. Un exemple ? Parlant d'un légionnaire qui a été amputé et qui est originaire de Rome, l'auteur évoque des distributions de maïs à la plèbe… de maïs ! Une importation directe depuis le Mexique par trirème ?
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Le premier tome terminé, je m'étais lancé dans le second avec enthousiasme, aidé en cela par la météo fraîche et pluvieuse de juillet.
Malgré mon enthousiasme, j'ai failli faire une indigestion de la suite de combats qui composent l'essentiel du roman. Personne dans la maison d'édition n'a remarqué que cela faisait beaucoup et que cela nuisait au récit et aux personnages ?

Ce roman est donc déséquilibré alors que le premier était irréprochable sur ce point.
Macro s'efface et c'est surtout Cato que l'on suit. Il faut pour cela une dose de suspension d'incrédulité. Un échalas lettré de 17 ans sans capacités ni passé athlétique et qui n'a pas terminé sa formation de légionnaire tranche dans du guerrier géant musclé sans trop de difficultés. Soit, c'est un roman de "fantasy" historique après tout et Cato est sympathique.

Pour les lecteurs militaires ou ayant servi, une faiblesse de l'auteur les ennuiera : Scarrow ne comprend pas la vie militaire ou l'esprit de corps qui anime une unité et en lie les membres. Ceux qui devraient être les frères d'armes de Macro et Cato sont traités comme des figurants juste bons à mourir autour d'eux.
Dans le même registre, la galerie de personnages est faible et se réduit au fur et à mesure. L'auteur a-t-il voulu faire place rase avant le tome 3 ?

La partie "intrigues" est réduite à la portion congrue et elle est expédiée de manière décevante.

Scarrow est de cette école d'historiens qui voit encore Claude comme un incapable et un dégénéré. Plusieurs chercheurs ont démontré que s'il avait des faiblesses, Claude s'était plutôt bien débrouillé. Même la vieille série de la BBC "I, Claudius" l'a montré il y a près de 50 ans.

Une remarque sur la traduction française : bien souvent, les termes choisis sont à côté de la plaque (tout le monde aura relevé l'erreur du mot "maïs" utilisé au lieu de "grain"). L'auteur emploie volontairement un langage moderne, mais la traduction lui ajoute des erreurs historiques qui laissent pantois le lecteur qui a triomphé de l'école primaire. Je sais qu'en 2023, il est devenu "problématique" d'exiger une certaine culture générale ou de respecter L Histoire, mais là c'est carrément pathétique (et ça sort le lecteur du récit).

Dans ma critique, j'ai pris le parti de m'attarder sur les défauts du roman, mais cela ne m'a pas empêché de l'apprécier (voir ma note). Par contre, si le tome 3 ressemble plus au tome 2 qu'au 1, je renoncerai à lire la suite de la saga.
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Lire Les Aigles de l'Empire, c'est comme regarder un bon péplum. Ce deuxième tome est musclé, avec une trame scénaristique bien ficelée, des scènes de combats dignes d'un Rome ou d'un Gladiator, le tout parcouru par des frissons de complots sénatoriaux (plus du style Caecina Paetus que du style Gérard Larcher).

Les personnages sont toujours aussi bien écrits, même si certains nous réservent quelques surprises. Petit + à Macro qui est le beauf le plus attachant de la IIe Légion.

Le livre n'est pas bourrin, qu'on soit d'accord, il est plein de finesse dans sa lecture de la situation politique, militaire (bien qu'on ne voit pas le côté Breton, ce qui est dommage à mon goût). L'arc narratif est intelligent et il n'y a pas de raccourci fumeux pour justifier deux scènes de bataille. A savoir que l'auteur, lui-même, évoque le contexte de son écriture et c'est intéressant.

Deuxième petit + pour une scène : il y a un moment où Macro, absent depuis quelques temps, réapparaît dans l'histoire en criant. C'est tellement bien fichu : les personnages ne rebondissaient pas sur ce cri et je me suis dit "mais non le traducteur s'est trompé, il aurait dû écrire Cato". Et en fait, la scène était tellement bruyante et désordonnée qu'en fait, les personnes ne réagissent pas parce qu'ils sont pris dans leur propre occupation. Une vraie attention à la mise en scène de la part de Simon Scarrow. Shout out to him !

Après un Lançon, un Veyne ou un Beard, ce roman plus léger vous fera voyager. A lire sans réserve.
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Les légions romaines poursuivent leur avancée en terre Bretonne. Ce deuxième tome met en avant de nombreux combats et batailles. Au niveau des intrigues secondaires on retrouve les complots et les machinations que vont s'efforcer de déjouer nos deux personnages de premier plan.
Si le personnage de l'optio Cato évolue dans ce deuxième tome, celui de Macro stagne un peu.

L'écriture est simple et fluide, et avec les nombreuses phases d'action cela donne une excellente dynamique de lecture.

Un deuxième tome dans la continuité du premier qui poursuit une bonne série d'aventure historique.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Combien d’autres héros méconnus envoyés sur le champ de bataille pour y perdre la vie, tandis que la gloire rejaillissait sur des politiciens vaniteux et des larbins impériaux ?
Vespasien songea à son frère, Sabinus, qui s’était précipité depuis Rome pour servir dans l’état-major du général Plautius tant qu’il restait des lauriers à glaner. Sabinus, comme la plupart de ses pairs en politique, ne concevait l’armée que comme un barreau sur l’échelle de leur carrière. Le cynisme de la haute politique emplissait Vespasien d’une fureur froide. L’empereur Claude utiliserait certainement cette invasion pour raffermir sa position. Si les légions parvenaient à soumettre la Bretagne, le butin et les sinécures ne manqueraient pas qui mettraient de l’huile dans les rouages de l’État. Certains hommes feraient fortune, tandis que d’autres se verraient confier de hautes charges, et l’argent coulerait à flots dans les coffres impériaux sans fond. La gloire de Rome serait réaffirmée et ses citoyens auraient une nouvelle fois la preuve que les dieux bénissaient son destin. Pourtant, aux yeux de certains, ces grandes réussites ne signifiaient pas grand-chose, parce qu’ils ne considéraient les événements que sous l’angle des perspectives d’avancement personnel qu’ils pouvaient offrir.
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- Pour embaucher des médecins dignes de ce nom, les légions n’ont d’autre choix que de se tourner vers la Grèce et les provinces orientales.
- Foutus étrangers ! grogna Macro. On les bat à la guerre et ils profitent de nous en temps de paix.
- Ce n’est pas nouveau, centurion. C'est la contrepartie de la conquête.
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Et ces Bretons, alors ? Quel genre d’hommes étaient-ils ? Tueurs ou soldats ? Le prisonnier qui s’était donné la mort au cours des jeux organisés par le légat hantait son esprit. Il s’était comporté en guerrier et avait lutté avec la férocité d’un tueur-né. Son acte d’autodestruction était une manifestation de pur fanatisme, un trait de personnalité présent chez certains individus qui troublait profondément Cato.
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— Des vétérans parmi ces trois-là ?
— Deux, centurion. Le troisième, Caius Maximus, n’était dans la légion que depuis deux ans. Il a pris un coup d’épée au genou, la lame a presque traversé de part en part. Le chirurgien a dû l’amputer.
— C’est dur. Vraiment dur, murmura Macro, le visage presque invisible dans la pénombre. Deux vingt-cinquièmes de sa prime de démobilisation, c’est tout ce qu’il obtiendra. Pas de quoi survivre.
— Il est originaire de Rome, centurion. Il aura droit aux distributions de maïs.
— Les distributions de maïs ! répéta Macro avec un reniflement de dédain. Quelle humiliation pour un ancien légionnaire ! Non, je ne permettrai pas qu’il dépende de ça. Il lui faut de l’argent pour ouvrir un commerce. Un cordonnier n’a pas forcément besoin de ses deux jambes. Ce genre d’activité. On va organiser une collecte pour lui. Circule parmi les hommes avant l’heure du coucher. Et rembourse-lui ce qu’il a déjà versé à l’association funéraire. Je ne crois pas que les autres protesteront. Je te laisse t’en occuper.
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L’expérience lui avait appris que, dans la vie, ce que l’on tenait pour la pure vérité, de toute éternité, ne devait ce statut qu’à une limitation volontaire de la pensée. Ce qu’il avait pu lire en latin avait toujours présenté la culture romaine sous son meilleur jour, infiniment supérieure à tout ce que pouvait produire un autre peuple, qu’il soit « civilisé » à l’instar des Grecs, ou « barbare » comme ces Bretons. Des points de vue divergents existaient forcément.
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