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EAN : 9782354611286
176 pages
TENGO (06/09/2017)
2.83/5   3 notes
Résumé :
Schnock Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune ou vieux Schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc. T... >Voir plus
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Luis Rego : Les titres étaient souvent écrits par Rinaldi et moi. Lui écrivait les paroles et moi la musique. Sarrus et Phil préféraient se laisser porter que travailler, et ça tombait bien, Rinaldi et moi, on aimait plus écrire que les deux autres. Pour « Merci patron », on a parlé de nous, car nous étions tous issus de milieux très modestes. Le père de Rinaldi était maçon, Sarrus était pupille d’État, le père de Phil était dans le bâtiment et le mien ouvrier. Donc, sans s’attarder sur ce qu’a représenté Mai 1968 pour moi, si j’avais été pris en train de manifester j’aurais pu être reconduit chez moi (Luis est né au Portugal et a été emprisonné au mois de février et mars 1966 sous le régime dictatorial de Salazar – NDLR). Oui, « Merci patron » était évidemment influencé par ces revendications. Mais c’est là que le succès a commencé pour nous, on s’est tous acheté une Ferrari, y compris moi… Mais ça n’est pas pour ça que j’étais indifférent avec ce qui se passait dans la rue.

Jean-Guy Fechner : On a appris que pendant les grèves, les manifestants chantaient ça, mais pas seulement, dans les prisons aussi ils chantaient : « Merci maton. » C’est un succès très étonnant, même si c’était dans l’air du temps, j’ai envie de dire que c’était notre réponse comico-politique à 1968.

Jean Sarrus : J’avais une copine qui était en taule à l’époque, Dominique Grange (chanteuse contestataire appartenant au Comité révolutionnaire d’action culturelle créé par des artistes à la Sorbonne en 1968, future femme de Jacques Tardi – NDLR), c’est elle qui m’a raconté que les détenus chantaient « Merci maton »…
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