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Peveril du Pic tome 2 sur 2

M. Defauconpret (Traducteur)2/5   1 notes
Résumé :
LNGLD - (Livre Numérique Gratuit Libre de Droit)

Scott Walter – Peveril du Pic (Tome 2) - À la reprise de ce tome 2, nos héros sont vraiment en difficulté ! Alors que Peveril, le père, est arrêté pour trahison, Julien, son fils, est libéré mais pour combien de temps ? Alice est confiée à un gardien indigne aux sinistres projets alors que Bridgenorth a consommé sa rupture avec les Peveril. La suite, à Londres, avec le roi Charles II, le duc de Buckingh... >Voir plus
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
– La voir danser ? dit Empson ; elle a dansé assez bien pendant que je jouais du flageolet. Mais qui ne danserait pas en pareil cas ? J’ai fait danser le vieux conseiller Clubfoot pendant qu’il avait une attaque de goutte, et vous n’avez jamais vu un pa-reil pas sur le théâtre. Je m’engagerais à faire danser une cou-rante à l’archevêque de Cantorbéry aussi bien qu’à un Français ; la danse n’est rien, tout consiste dans la musique. Le vieux Ro-wley ne sait pas cela. Il a vu danser cette pauvre créature, et il lui a attribué tout le mérite qui m’appartenais. Je l’aurais défiée de ne pas danser. Et cependant il lui en accorde tout l’honneur et le profit, car il lui fait donner cinq pièces d’or, tandis que ma matinée ne m’en vaut que deux.
– Fort bien, monsieur Empson ; mais vous appartenez à la maison, quoique dans une situation inférieure, et vous devriez considérer…
– Pardieu, madame ! tout ce que je considère, c’est que je suis le premier flageolet d’Angleterre ; et si l’on me congédiait, il serait aussi impossible de me remplacer que de remplir la Ta-mise avec l’eau d’un fossé.
– Je conviens que vous êtes un homme à talents, monsieur Empson ; mais je vous dis qu’il faut songer à l’essentiel. Au-jourd’hui vous charmez l’oreille, demain un autre peut avoir l’avantage sur vous.
– 85 –
– Jamais, madame, tant que l’oreille aura le pouvoir céleste de distinguer une note d’une autre.
– Le pouvoir céleste, dites-vous ?
– Oui, madame, céleste ; car quelques très jolis vers que nous avons eus à notre dernière fête disent :
Savez-vous ce qu’on fait aux cieux ?
Aimer, chanter. – Des bienheureux
En deux mots voilà l’existence.
C’est M.Waller qui les a faits, à ce que je crois ; et sur ma parole, il mérite d’être encouragé.
– Et vous le méritez aussi, mon cher Empson, dit la dame en bâillant, quand ce ne serait que pour l’honneur que vous faites à votre profession. Mais demandez donc à ces gens s’ils désirent quelques rafraîchissements. Et vous-même, que prendrez-vous ? Voilà du chocolat que l’ambassadeur de Portugal a apporté pour la reine.
– S’il n’est pas frelaté, dit le musicien…
– Comment, monsieur, s’écria la belle dame en se soulevant à demi sur les coussins empilés sous elle, quelque chose de frelaté dans ma maison ! Je vous connais, monsieur Empson, et je crois que la première fois que je vous ai vu, vous saviez à peine distinguer le chocolat du café.
– Pardieu, madame ! vous avez parfaitement raison, ré-pondit le joueur de flageolet. Et comment puis-je mieux prouver le profit que j’ai tiré de vos excellentes instructions qu’en me montrant difficile ? (p86)
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– Sur ma foi, dit le roi, il faudrait que la jeune fille fût bien laide pour que Julien eût besoin d’être beaucoup pressé à de pareilles conditions.
– Ils s’aiment comme des amants du siècle dernier, dit la comtesse, mais le vieux chevalier ne peut souffrir l’idée d’une alliance avec une Tête-Ronde.
– Notre recommandation royale arrangera tout cela, dit Charles. Sir Geoffrey Peveril a tant perdu pour notre service, qu’il est impossible qu’il refuse d’avoir égard à notre intercession, quand elle aura pour but de l’indemniser de toutes ses pertes.
On peut supposer que le roi ne parlait pas ainsi sans con-naître l’ascendant illimité qu’il avait sur l’esprit du vieux Cava-lier ; car un mois après les cloches de Martindale-Moultrassie sonnèrent à double carillon pour célébrer l’union des deux fa-milles dont les domaines avaient donné leur nom à ce village ; et le fanal de la tour du château, jetant une lumière qui se répandit à travers les vallées et au-dessus des montagnes, invita à la joie tout ce qui habitait à vingt milles à la ronde. (p373)
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On le fit entrer dans l’appartement du duc, qu’il trouva mangeant des noisettes et vidant un flacon d’excellent vin blanc.
– Christian, dit le duc, venez m’aider à rire. J’ai mordu sir Charles Sedley, je lui ai gagné mille guinées, de par tous les dieux !
– Je vous félicite de votre bonne fortune, milord, mais je viens pour affaires sérieuses.
– Sérieuses ! ma foi, je crois que pendant tout le reste de ma vie, je ne pourrai plus garder mon sérieux. Ah ! ah ! bonne fortune ! Ce n’est pas cela, c’est mon génie, une idée excellente, pas autre chose. Si ce n’était que je ne me soucie pas de faire un affront à la fortune, je pourrais lui dire en face comme l’ancien général grec : – Tu n’as eu aucune part à ce succès. Vous savez, Ned Christian, que la mère Cresswell est morte ?
– Oui, milord : j’ai appris que le Diable s’est emparé de ce qui lui appartenait.
– Fort bien ! vous êtes un ingrat, car je sais qu’elle vous a obligé comme beaucoup d’autres. De par saint Georges ! c’était une vieille dame très obligeante et très secourable ; et pour qu’elle ne dorme pas sans honneur dans sa tombe, j’ai parié, – vous m’écoutez ? – j’ai parié avec Sedley que j’écrirais son oraison funèbre ; que chaque mot en serait à son éloge ; quelle ne contiendrait rien qui ne fût vrai (p287/288)
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CHAPITRE XXVI.

« Nécessité, mère d’invention,
« Toi, grâce à qui nous avons vu conclure
« Force traités en mainte occasion,
« Viens nous aider à sortir d’aventure. » - Anonyme.

Tant que le feu continua, les deux partis travaillèrent activement et de bon accord, comme les factions opposées des Juifs pendant le siège de Jérusalem quand elles étaient forcées de se réunir pour résister à un assaut. Mais quand le dernier seau d’eau eut tombé avec une espèce de frémissement sur les derniers charbons, le sentiment d’hostilité mutuelle suspendu pendant quelque temps par la crainte d’un danger commun se ralluma à son tour. Les deux partis qui s’étaient mêlés ensemble comme s’ils n’en avaient fait qu’un pour éteindre l’incendie, se séparèrent alors, se rangèrent chacun d’un côté du vestibule, tous portant la main sur leurs armes, comme n’attendant qu’un signal pour recommencer le combat.
Bridgenorth interrompit ces dispositions hostiles. – Julien Peveril, dit-il, tu es libre de marcher dans tel chemin qu’il te plaira, puisque tu ne veux pas suivre avec moi la route qui est la plus sûre et la plus honorable. Mais si tu veux écouter mon avis, tu mettras la mer entre l’Angleterre et toi. (p4)
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Celui dont vous me parlez a un visage connu de ses amis, quoiqu’il puisse en avoir un autre pour le monde, parce qu’il vit au milieu de gens parmi lesquels des traits honorables doivent être couverts d’un masque grotesque, de même que, dans ces divertissements criminels qu’on nomme bals et mascarades, le sage, quand il s’y montre, doit se résoudre à jouer le rôle d’un fou.
– Tout ce que je désire, dit Julien, c’est de mettre votre sa-gesse sur ses gardes, et de vous engager à vous méfier d’un homme qui, puisqu’il sait se couvrir d’un masque, peut vous cacher à vous-même ses véritables traits. (p8)
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