Tokyo Mystery Café, tome 1 : La disparue d'Akiba

Club N°56 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
------------------------------------

La bonne surprise de ce début de sélection : un grand format pour un graphisme et une colorisation qui servent très bien le récit, très fluide !

On commence avec les banalités d'usage sur le Japon et puis... la fin pose une question quasi-philosophique... je ne m'y attendais pas, je recommande. ^^

Benoit
------------------------------------

------------------------------------

Des poncifs, une entrée en la matière si classique et puis on a la sensation de se sentir malmené par les différents retournements de situation qui nous amène à une question si actuelle sur la création...

Vincent
------------------------------------

Un polar bien agréable et plutôt original au final, mais il m'aura fallu 30 pages pour commencer à m'y intéresser.

Dommage.

JF
------------------------------------

Heureusement qu'il y a la fin !

Les ingrédients sont là pour une enquête efficace, le dessin est plutôt agréable mais tout est tellement détaillé et convenu qu'il n'y a -presque-plus aucune surprise.

Marine
------------------------------------

Lien : https://mediatheque.lannion...

Nahel, jeune Français, vient d'arriver à Tokyo. Il rêve d'intégrer un atelier de mangaka, et a trouvé à se loger dans le quartier d'Akihabara : son propriétaire, M. Mirai, est un vieil homme qui tient une boutique d'électronique un peu dépassée. Il l'accueille chaleureusement et lui promet de réparer son téléphone portable, qui a été endommagé à son arrivée à l'aéroport. Alors qu'il avait l'impression d'être le seul locataire, Nahel entend quelqu'un chanter, tout prêt de lui… Il entrevoit une jeune femme, assise dans un fauteuil roulant. le lendemain, Nahel part à la découverte du monde des mangakas… A son retour c'est la consternation. L'atelier de son propriétaire a été saccagé, le vieil homme a été agressé et il est mourant. Il lui remet une clé et lui demande de protéger….la mystérieuse jeune femme ? Les assaillants sont toujours dans l'atelier, et Nahel ne doit son salut qu'à une jeune femme, Soba, avec laquelle il s'enfuit à vélo. Nahel et Soba trouvent refuge au Mystery Café, un café pas comme les autres ! le patron est un cuisinier hors pair, mais c'est surtout un excellent détective !

C'est un Nahel effaré qui effectue une plongée vertigineuse dans le monde caché d'Akihabara, le royaume des férus d'informatique, de dessins animés, de chanteuses à la mode….Le jeune homma va découvrir l'univers des robots et de l'intelligence artificielle. Son rêve pourra-t-il enfin se réaliser ?

Une enquête palpitante, des héros sympathiques qui nous font partager la vie secrète d'un quartier de Tokyo et de ses habitants !

A noter : les dossiers secrets #1 spécial Akihabara. Cécile et Olivier, de l'atelier Sentô, se sont rendus à Tokyo pendant l'hiver 2023 pour préparer l'album. Un super carnet de voyage qui permet d'aller plus loin dans la compréhension d'un monde dans lequel les robots ont déjà toute leur place.

Un bel album.

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée La disparue d'Akiba, premier tome de la série Tokyo Mystery Café.
Tout juste arrivé au Japon, Nahel, aspirant mangaka, est déboussolé par sa découverte de Tokyo.
Intégrer un atelier d'auteur ou une maison d'édition lui apparaît vite comme un défi insurmontable.
Lorsque sa mystérieuse voisine se fait enlever et qu'il est lui-même pris en chasse, il va découvrir un tout autre aspect de la capitale nippone.
Ses mésaventures vont l'amener à rencontrer Soba, une jeune collégienne un peu en marge et un étonnant patron qui offre à celui qui pousse la porte de son restaurant les meilleurs plats nippons et ses services de détective..
Malgré lui, il va partir à la recherche de l'inconnue disparue.
Mais cette recherche va plonger Nahel et ses nouveaux amis dans un univers impitoyable dont ils ne soupçonnaient pas l'existence..
La disparue d'Akiba est le premier tome d'une série d'enquêtes à Tokyo nous plongeant dans les mystères de la culture japonaise.
J'ai tout de suite accroché avec les illustrations et la colorisation.
J'ai eu l'impression d'être dans le quartier d'Akihabara, avec ses immenses immeubles colorés et ces petites ruelles plus sombres quand on s'éloigne des grandes artères. Cela m'a vraiment donné envie d'être à mi mars pour y retourner en vrai :)
Nahel est un jeune homme qui arrive à Tokyo avec l'espoir de devenir mangaka. Il trouve un logement rapidement. Mais réaliser son rêve risque d'être plus compliqué que prévu.
Et, la vie à Tokyo, le comportement des japonais, est différent de ce qu'il imaginait. La réalité est souvent différente de la vie rêvée :)
Je me suis facilement identifié à ce jeune homme, à sa surprise face à cette culture qui est très différente de notre culture européenne.
Quand sa voisine disparait, Nahel a l'impression d'être dans une autre dimension.
Il va faire la connaissance d'un patron de café qui est aussi détective privé et d'une collégienne surprenante. Ensemble, ils vont chercher la jeune disparue mais cela ne sera pas de tout repos.
Les évènements s'enchainent, laissant le lecteur à bout de souffle :)
J'ai beaucoup apprécié ce premier tome qui réussit à nous faire découvrir la culture japonaise en expliquant certaines de ses subtilités et son amour des nouvelles technologies.
Il y a beaucoup d'action et le scénario tient la route.
La disparue d'Akiba est une réussite, je compte bien lire les prochaines aventures du Tokyo Mystery Café quand elles seront publiées :)
Ma note : un énorme cinq étoiles :)

En bonne fan de manga et d'univers japonais que je suis quand on me vend un BD qui propose une petite enquête au sein de leur capitale, je ne peux qu'être émoustillée et quand en plus se sont des auteurs français que je suis sur les réseaux sociaux et que je trouve fort sympathiques, je ne peux pas résister.

L'Atelier Sentô officie déjà chez nous depuis quelques années. Il s'agit du duo Cecile Brun et Olivier Pichard dont j'ai déjà lu avec bonheur le songe du corbeau, un récit assez sombre. J'étais très curieuse de les découvrir dans un format BD plus classique avec cette espèce de polar revisité à la sauce étudiante + tokyoïte. Les sachant fan du Japon comme moi, je savais que tout plein d'éléments de pop culture seraient là et je n'ai pas été déçue. Connaissant aussi leur talent graphique, je savais que le voyage visuel serait un pur bonheur dans cette capitale cosmopolite, une fois de plus je n'ai pas été déçue.

Tokyo Mystery Cafe est donc comme prévu un fort bon divertissement qui nous embarqua aux côtés de Nahel dans les ruelles geek d'un Tokyo un peu fantasmé, même si les auteurs s'y sont rendus pour se documenter et nous offrir cette histoire. Mais vu qu'il y ait question d'agression, d'enlèvement, de robot et autres I.A, ou encore d'Idols, forcément nous sommes dans une fiction pur jus. Est-ce pour autant inintéressant ? Loin de là !

J'ai beaucoup aimé l'action offerte ici. On plonge dans les entrailles de la ville en suivant ce jeune français venu à Tokyo pour rencontrer le mangaka de ses rêves et travailler pour lui. On le suit avec entrain quand il se retrouver pris malgré lui dans des engrenages qui le dépassent et ne le regardent pas, puisque c'est son bailleur, un papy qui travaille dans un magasin d'électronique en-dessous, qui se fait agresser. Mais c'est pour autant palpitant de le suivre car on se met totalement dans sa peau et que les auteurs ont parfaitement intégré les codes de ce que le lecteur peut attendre dans un tel contexte urbain.

L'amateur de manga et le fan de Japon trouvera avec plaisir plein de belles et enthousiasmantes références aussi bien dans les décors où se déroule l'histoire que dans la façon dont elle se déroule et les personnages qu'on y rencontre. C'est bien sûr vu à travers le prisme de fans européens comme nous, ça n'a donc rien à voir avec un manga à proprement parler, mais il y a un réel plaisir à parler nourriture japonaise, à se balader dans des artères connues, à tomber sur de petites boutiques comme on en connaît, ou à croiser une sorte de mafia japonaise bien terrifiante.

L'aventure, elle, est des plus classiques et on devine assez vite la plupart des tenants et aboutissants au fil de celle-ci. Elle reste dynamique à suivre, avec quelques rebondissements bien sentis, une narration simple et directe et toujours se plaisir de voir se mélanger notre regard et des tropes de la culture japonaise, dans une enquête qui fait un peu polar moderne, autour de questions d'actualité sur les I.A. et notre remplacement par eux notamment.

Je remercie donc le duo des Ateliers Sentô pour cette aventure pleine de peps qui m'a permis de retourner à Tokyo comme une Européenne, en me glissant dans la peau de ce héros facilement identifiable. C'était dynamique, bien mené, avec surtout des dessins personnels dont j'adore la palette très actuelle et l'ambiance bleue nuit. Si comme moi vous aimez la culture japonaise, c'est un très bon moyen de prolonger l'expérience avec une histoire simple, immersive et moderne, qui a sa petite touche rétro nostalgique qui devrait vous parler. Une belle réussite. J'attends le volume 2 !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Nahel rêve de devenir mangaka. Pour réussir, il part s'installer à Tokyo et trouve à loger chez un vieil homme. Mais il est agressé et la jeune femme qui vit chez lui est enlevée. Nahel va alors trouver refuge dans le restaurant dont le patron est également détective privé.
Cette BD (et non, çà n'est pas un manga) est une plongée intéressante dans la culture japonaise. Sous couvert d'une enquête sur la disparition d'une jeune femme, l'Atelier Sentô intègre à son histoire les particularités de la société japonaise. Mais soyons honnête, l'enquête de Nahel est vraiment prenante. On enchaine les révélations inattendues et les retournements de situation sur un rythme effréné qui ne laisse jamais la place à l'ennui.
Les auteurs arrivent également à rendre leurs personnages très attachants et l'on ressent beaucoup d'empathie pour eux, même s'ils arrivent à garder une part de mystère.
Côté dessins, j'ai beaucoup aimé l'identité visuelle de cet album, si vraiment proche de la BD franco-belge, ni vraiment dans le style des mangas. La palette de couleurs est assez douce et les vues de Tokyo sont vraiment belles.
Enfin, l'album est complété d'un cahier où les auteurs parlent de leurs influences, expliquent les spécificités japonaises qui impactent leur histoire et nous offrent même une recette du patron.
Une très bonne surprise.