Extrait :
Ayant apprécié le premier tome, je me suis donc commandé la suite rapidement. Déjà le dernier volume, et pourtant, le rythme reste bien utilisé tout du long. Pour Yuri, ce voyage dans le temps est littéralement une bonne claque, qui lui fait comprendre la chance qu'elle a, de ne pas être née durant une période de guerre. Chose aussi importante à rappeler : le devoir de mémoire. Avec le temps, les nouvelles générations oublient, malgré les traces passées toujours bien présente, c'est triste, et surtout, cela créer un cercle vicieux où l'homme perpétue les mêmes erreurs.
C'est pourquoi je pense que cette série restera dans ma collection, j'ai adoré le message qu'elle véhicule, cette petite piqure de rappel. Surtout que l'on se trouve à une période où la guerre n'est plus si loin que ça… Depuis quelques mois notamment, j'ai cette impression que l'on frôle la 3e Guerre Mondiale, avec tous ses dirigeants qui ne se sentent plus uriner (et qui croient qu'on est assez bête pour pas voir leur magouille). Ce que révèle la série également, ce sont les pertes civiles, qui sont nombreuses lors de la 2nde Guerre mondiale, tout continent confondu. Les dégâts des bombes incendiaires font des ravages au Japon, où la majorité des habitations sont encore en bois. le problème de la possibilité d'une nouvelle guerre, c'est que là encore, les civils seront les premières victimes, puisque les armes sont plus puissantes et dévastatrices (sans oublier le nombre de centrales nucléaires de notre territoire qui nous fragilisent). Pour Yuri, la vie était difficile à son époque, elle n'avait littéralement le goût à rien, ce qui l'a frustré également, d'une certaine manière.
En retournant dans le passé, elle vie le quotidien difficile des Japonais, tant par les bombardements, que par la milice locale prônant le patriotisme de manière très fanatique. La défaite n'est pas envisageable, le peuple japonais est supérieur (tiens, ça ne vous rappel pas quelqu'un ? à l'heure d'aujourd'hui ?). À cela s'ajoute le manque de nourriture qui commence à se faire sentir pour la population. Les femmes, notamment les jeunes filles, sont mobilisées pour travailler. Les hommes, notamment les jeunes, sont enrôlés de force pour devenir, pour la plupart, des kamikazes. N'importe qui trouverais ça injuste, et surtout cette décision futile, puisqu'elle n'aurait rien changé. Est-ce que c'est la fierté, le patriotisme ou bien l'égoïsme d'une minorité qui a mené le japon ainsi ? Bonne question. Yuri pense également que c'est injuste, et va jusqu'à dire à Akira la vérité à son sujet. Celui-ci n'est pas étonné, et lorsqu'il apprend l'avenir, cela lui donne l'impression de ne pas mourir en vain.
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