Un format de poche inattendu pour un biopic et un tel sujet.
Il s'adressera forcément à des pré-ados.
Un biais intéressant et plein de tact pour découvrir le personnage illustre de
Dian Fossey lié à son combat contre les braconniers qui chassaient des gorilles de son vivant.
Nous connaissons les photos de
Dian Fossey, adulte posant parmi des gorilles bien plus costauds qu'elle et communiquant avec eux par signes dans des reportages.
L'auteur
Eric Simard nous présentera Dian la petite fille, le bon moyen d'être touché par la personnalité de la femme sur la photo.
Ainsi nous nous attacherons au personnage et un peu moins au fait divers qui nous fera garder son souvenir en mémoire.
Plus qu'un crime abominable perpétré par un chasseur,
Dian Fossey sera un combat audacieux du respect de l'environnement, un attachement fort à quelque chose plus grand que nous qui n'aura pas forcément besoin de nous d'ailleurs.
Nous partirons du début, pour mieux nous identifier, pour ne pas voir sa mission comme l'obsession d'une adulte mal à l'aise en société parmi ses pairs, mais plutôt comme un devoir sincère envers le règne animal qu'elle respectera autant que le monde des hommes, un respect de la vie sauvage très tôt.
Une fois que nous aurons assimilé cela, nous comprendrons sa détermination à s'opposer aux chasseurs à l'âge adulte.
Il n'avait rien à faire là, dans la jungle.
Eric Simard partira de l'enfance, c'est le père qui l'intéressera tôt aux documentaires animaliers et c'est ce qui lui restera lorsque les parents se sépareront.
Dans un format court, nous apprendrons à saisir les forces et les failles du personnage, les deux se mêlant d'ailleurs, sa force de coeur est sa faiblesse et inversement.
Elle a été une enfant comme nous. Elle a eu un poisson rouge, un hamster, elle tenait compagnie aux lions en cage dans les zoos. En grandissant, elle s'est intéressée aux chevaux.
Oui,
Dian Fossey nous ressemble.